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| Sujet: Mission N°1 d'Hatori Heizo : Un héroïsme à l'épreuve! Lun 22 Mar 2010 - 0:38 | |
| I] L’aube, un nouveau départ.Mes yeux s’ouvraient petit à petit, le plafond jaune âcre se présentait devant moi, j’observais maintenant les couleurs criardes de ma couette, je m’enfonçais un peu plus dans mon lit, jouissant d’une couche moelleuse. Je tira un peu plus la couette quand soudain je posa malheureusement mes yeux sur ce réveil à l’affichage des plus alarmant. 11H13 !! Raaaaah !D’un pas précipité je me levai manquant par chance de trébuché sur mes pantoufles, sur mes affaires, sur la chaise renversé en plein milieu de la salle, et de glisser sur mes affaires, sur ce lait, que cet aigle ne cessant jamais de me suivre avait renversé dans la nuit. Cet aigle…. Que me voulait-il à la fin… je n’avais jamais rien demandé à personne ! Pourquoi renverser ce bidon de lait, pourquoi piailler ainsi jusqu’à pas d’heure ? Bref… Cela n’était ni le moment ni l’endroit pour réfléchir car la mizukage m’attendait.
Hatori Heizo alla prendre un bain avant d’emporter un petit quatre heures à manger sur la route. Ses jambes ne marchaient plus, il courait car un retard pour une première mission était inacceptable. C’était il y a environ une semaine après avoir brillé à l’examen de passage à l’académie, le jeune Heizo avait reçut une missive de la part de la Mizukage afin d’exécuter une mission de rang D. Honoré et fier de ce qu’il avait lu, il s’était durement entraîné afin d’être à la hauteur face à la tâche qu’on allait lui demander. Bien que ce soit stupide, car après tout on ne progresse pas en une semaine de temps, cela l’avait profondément rassuré et fortifié psychologiquement. 11H23. Plus que 7 minutes !Le sourire aux lèvres, mouillé par la pluie qui régissait l’atmosphère de ce pays qu’était Kiri Gakure no Sâto. La tour s’offrait enfin à lui, géant et imposante, Hatori eut un frisson parcourant vigoureusement son échine. Il entra et commença à gravir les marches quand soudain un homme s’interposa à lui, bloquant le passage vers le bureau du kage.
Un vieux ridé trop orgueilleux et hautain par la même occasion ! Il va me faire louper mon rendez vous ! 11h28… S’en était fini de ma mission… ma vie de shinobi était terminée avant même d’avoir commencé. J’étais un mort né ambulant.« Monsieur Heizo, je présume ? » « Ouai ! » Encore un administratif qui ne connais rien au monde de dehors… « Bien, le kage m’a dit de vous donner ceci. Au revoir. »J’ouvris la lettre et y trouvas l’objet de ma mission. D’abord soulagé puis enfin déçut de ne pas rencontrer la mizukage. « Hè ! Vieillard ! Je devais voir le kage et tu m’as barré la route ! Laisse-moi passer ! » « Non, elle est trop occupé pour recevoir un gennin sans importance. Réussi ta mission après nous pourrons y réfléchir. »Dans un grognement, Hatori Heizo, frustré et grincheux partit pour exécuter les ordres d’une femme qu’il n’avait jamais vue. II] Première mission, premier échec.Après avoir été légèrement vexé par l’attitude de ses supérieurs, Hatori reprit petit à petit son optimisme débordant. Courant, sautillant, heureux de vivre, il passa chercher ses affaires dans un appartement toujours aussi bien rangé…
Katana, Kunai, grappin, cape, bandage en cas de blessure, tout y était. Selon moi, il fallait que je m’équipe le plus légèrement possible car l’escalade et l’assistance aux randonneurs nécessitait de l’agilité et de la rapidité dans l’exécution. Chaque objet que je portais, ravivait en moi la flemme qui brillait par mille feux, ce courage et cette bravoure qui percutait chaque parcelle de mon corps, ces vibrations si importante qui me poussait à ces gestes si héroïques. Combien de fois à l’aide de ce katana, j’avais bravé les dangers sans éprouver la moindre peur, combien de fois j’avais triomphé grâce à cet arme que portais mon père. Oui, cette jungle durant laquelle j’avais grandit m’avais forgé des nerfs d’acier et un corps bien développé. J’étais capable de faire cette mission, je le savais. Mes capacités allaient au delà !
La silhouette d’Hatori se perdit soudain très vite dans ce brouillard si épais. Les sens du ninja était coupé, sa voix résonnait comme mille, sa vue se perdait à un mètre devant lui, son ouïe semblait obstrué car un calme plat et assourdissant accompagné l’atmosphère, très étouffante.
Au pied des monts brumeux, je commençais à escalader. Tentant de concentrer mon chakra sous mes pieds afin de marcher le long de la pente, je réussi très vite. A vrai dire, j’avais été très vite habitué pour grimper aux arbres il y a quelques années. J’accélérais le rythme de ma marche, la brume s’intensifiait, sur le qui vivre, les bras tendu vers l’avant et à moitié recroquevillé, j’avançais. La paroi, polis par les ans se détachait parfois sous mes pas, émettant ainsi un son retentissant, fracassant ce silence si pesant…Mais soudain, des voix se firent entendre. « Il y a quelqu’un ? Au secours ! Ehoooo ! »Satisfait et surtout chanceux d’avoir trouvé aussi facilement ces randonneurs, Hatori se pressa de les rejoindre. « J’arrive ! Les renforts de Kiri Gakure no Sâto sont là. Ne bougez pas ! »Je continuai à marcher sur cette pente, je crus un instant entendre au loin un rire. Mais soudain l’ascension fut terminée. J’étais enfin parvenu au sommet, escalader la bonne montagne du premier coup relevait du miracle. Finalement, cette mission allait se terminé assez rapidement et du kage j’aurais les félicitations ! Oui, tout se goupillait…
Cependant tout à coup, un Kunai venait d’entailler sévèrement le bras droit d’Hatori. Qui pouvait bien avoir fait ça ? Je ne le percevais pas. Aaaarh… mon bras me faisant souffrir. Je reculai de quelques mètres et ce fut soudain un autre kunai qui vint se planter dans ma cuisse...
Comprenant que les ravisseurs fonctionnaient au son de ses pas, Hatori Heizo cessa donc immédiatement tout mouvement. Combien était-il ? Etais-ce les randonneurs en questions ? Toutes ces questions défilaient et ses palpitations s’accéléraient. Mais heureusement, reprenant vite son calme, le gennin bougea lentement son bras gauche, car gaucher de nature afin d’attraper lui aussi un kunai. Quand illico presto, un nouveau kunai passa au ras de son oreille gauche, laissant ainsi un sifflement amère dans les oreilles d’Hatori.
Suite à cette tentative raté, Hatori décida de bouger franchement formant un cercle tout en prenant ces kunais. Les couteaux des ravisseurs défilaient, les positions, elles, se dévoilaient. Satisfait des informations recueilli, il lança précisément 3 kunais dans une directions différente tout en continuant de bouger afin d’esquiver tant bien que mal les tentatives de ses ennemies. Sa cuise gauche le faisait souffrir, ses appuies était donc amoindri et la vivacité de son bras droit s’amenuisait.
Mes 3 kunais avaient fait mouche. Je me remettais de mes émotions quand soudain, j’entendis trois douces explosions, une explosion très caractéristique, celle de clone d’ombre.« Kage bunshin !? »Surgissant par ma droite, un poing vint s’enfoncer dans mon arcade rétinienne, laissant ainsi éclater un filet de sang. Derrière moi, survenait le pied du second que je parvins à éviter après une vive esquive. Le troisième attaquant pris de court recevait mon coude dans ses abdos. Avec la vitesse qui m’était propre, je me reculai avant de m’agenouiller fatigué par ma cuisse gauche. Qu’allais-je faire ? Ils avaient l’avantage du terrain, et une embuscade surement préparé… III] La naissance d’un guerrierLa respiration du gennin était bruyante, les ravisseurs s’amusaient, souriant et sûr d’eux ils s’approchèrent de lui silencieusement afin de porter le coup de grâce. Ces hommes étaient enfaite de vulgaire brigand à l’apprentissage de quelques technique Shinobi et ayant le dessein de piller le village de Kiri dans sa totalité. Les randonneurs avaient alors servit d’appât afin d’exiger une magnifique rançon, mais aussi grâce au ninja de Kiri, pour s’infiltrer dans la ville grâce au bandeau gravé de quatre traits.
Mon œil droit paraissait anesthésié et pourtant je continuais de percevoir, ma jambe gauche saignait tout comme mon bras droit, mais je persévérais à les utiliser. Mon moral n’était pas à zéro, je réfléchissais, encore, encore et encore quand je trouvai enfin un moyen. La brume… jusque là obstacle à l’anticipation de leurs attaques devait disparaitre. Par chance ! Mes techniques étaient basées sur l’élément du vent. Mon optimisme se remontrait enfin, plus fort que jamais. Je me relevai lorsque deux couteaux s’approchèrent dangereusement de moi. Ni une ni deux j’amorçai mon ninjutsu. «Fuuton, Fuusajin no jutsu ! » Un mini cyclone fit donc son apparition, balayant ainsi les trois ravisseurs dont un qui avait surgit dans son angle mort, pile derrière Hatori. Maintenant ce cyclone dévastateur et protecteur des attaques extérieures, Hatori se déplaça au centre du sommet repoussant comme prévu toute cette fumée insupportable. Stoppant sa technique, et la brume partit, Hatori Heizo fut prit de stupeur devant le spectacle qui s’offrait à lui… 4 hommes étaient fermement attaché et inconscient. Les quatre randonneurs étaient las presque sans vie, leurs respirations étaient irrégulière, leurs vie ne tenait qu’à un fil, et Hatori Heinzo se dressaient devant trois hommes. Les minutes étaient comptées...
Je saisi enfin mon katana en fixant droit mes adversaires. « Fuuton, Daitachi no jutsu ! » J’envahissais mon chakra hors de mon corps, quelques bourrasques de vents apparaissaient, sifflant, dérangeant donc ce silence si pesant. Bientôt, une aura se forma autour de ma lame, ma puissance de destruction était décuplé, avec ma vitesse, je n’allais bientôt faire qu’une bouché de mes ennemies.
Me ruant à l’attaque, je me servait aussi de ce chakra alimenté par le vent pour augmenter ma vitesse, bientôt j’arrivai aux côté du premier homme qui surpris n’eut pas le temps d’esquiver mon attaque sur son flanc droit. Agonisant, il s’écroula. Je me préparai ensuite à l’attaque des deux autres. Néanmoins ceux-ci ne perdirent pas le temps pour passer à l’offensive. Tout deux m’envahissaient de chaque côté, je parai la première attaque sur ma gauche et repoussa difficilement mon autre adversaire à l’aide d’un coup de pied. Lever ma jambe jusqu’à la verticale m’avait été difficile, nonobstant, je me reculai et amorçai l’autre attaque.« Fuuton Kamaitachi no jutsu » Le souffle de Hatori Heizo se montra vif et acéré, près à entailler les deux combattants. Le gennin était parvenu à les immobilisé, il lança un dernier souffle avant d’attaquer de nouveau vers apparemment le plus dangereux des trois. Estoc sur le visage, ce dernier para l’attaque au dernier instant avec son kunai, laissant ainsi le tranchant du katana à quelques millimètres de son fronts. Transpirant à grosse goutte et subissant une dernière entaille à cause du vent, l’autre brigand arriva afin de porter secours à son coéquipier. L’offensive de Heinzo ayant échoué, il recula et décida de lancé une longue série du ninjutsu précédent afin de les habituer à ce vent si prévisible.* Fuuton Kamaitachi no jutsu, Fuuton Kamaitachi no jutsu, Fuuton Kamaitachi no jutsu, Fuuton Kamaitachi no jutsu* « Ah ! Ah ! C’est tout ce que tu as comme ninjutsu !? Tu es si prévisible… et pitoyable. »Sa voix sonnait en moi comme un carillon tirant sur la sonnette d’alarme à l’exécution de mon plan. La dernière attaque était enclenchée, leur surprise allait être grande. « Fuuton Kamaitachi no jutsu » Encore une fois pour les endormir, à toi de jouer Hatori !« Fuuton, Dai…. Kamatachi no jutsu ! » Dans un souffle énorme et beaucoup plus puissant que le précédent, les deux combattants durent s’accrocher durement à leur kunai planté dans la pierre. Mais soudain alors que les brigands se tenaient et tentaient de ne pas s’envoler au delà du sommet, Hatori donna le coup de grâce, avec le chakra chargé autour du katana. Dans un mouvement horizontal de son bras gauche tenant fermement son arme blanche, une puissante et coupante bourrasque arriva sur les deux assaillants, les assommant tant la puissance du vent fut forte. A vrai dire, leurs corps avaient subit une pression énorme de par la première phase du jutsu. Nonobstant, lors de la dernière attaque, la puissance avait été décuplé, et leur corps écrasé sur le sol...IV] Le retour du Gennin Soulagé je me ruai sur les quatre randonneurs en comprenant heureusement qu’il n’était enfaite pris que par un genjutsu. Oui, tous se réveillèrent suite à l’inconscience des trois hommes.« Vous êtes de Kiri ? Merci ! Merci ! Merci infiniment ! » « De rien ! Je n’ai fait que mon travail messieurs ! Et si on… » Dans un élan de vengeance, dans une haine extraordinaire et dans une envie de tuer intarissable, un brigand se précipita sur Hatori Heizo, kunai en main prêt à le planter en plein cœur. Mais alors que, surpris par la tentative du malfrat le gennin semblait perdu près à recevoir le coup, un aigle apparut dans toute sa splendeur. Oui cet aigle qui avait renversé son bidon de lait le matin même. Cet animal tomba sur l’homme, plantant ainsi ses serres dans les orbites du brigand, le rendant aveugle à jamais.
Je le regardais, surpris, abasourdi, il repartait dans un piaillement majestueux, sous un rayon de soleil rare en ces contrées, ses plumes brillaient de mille feux. Le phénix repartait, l’aigle royal dans sa royauté repartait après m’avoir sauvé la vie.
Revenant peu à peu à mes esprits, je pressai les randonneurs de repartir et de m’aider à porter les trois corps jusqu’au village. Un semblait entre la vie et la mort, l’autre criait, désormais aveugle et le dernier assommé semblait affronter les méandres de son esprits.
Le retour fut bref malgré que l’escalade en portant les 3 brigands ait été compliquée. Afin de remercier le gennin, les randonneurs avait accompagné Hatori jusqu’à la prison ou tout trois allaient subirent certainement un interrogatoire. Après moultes remerciements, Hatori Heizo partit vers la tour du Mizukage afin de compter sa mission.
FIN
Dernière édition par Hatori Heizo le Lun 22 Mar 2010 - 19:31, édité 1 fois |
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