A qui la laisse? [Mission N°3 de Hatori Heizo]

Invité

J’avais posé ce parchemin sur le rebord de ma table, je ne l’avais pas encore ouvert mais il se montrait intrigant et mystérieux. Son esthétique était basique, sa protection était de cuir avec comme couleur prédominante le vert. Sur le bord y était inscrit en rouge un sigle représentant un trait verticale coupé par un croissant de lune. Le tout Entourer d’un puissant et épais cercle.

Je devais bien l’avouer, porter cela me donnait une impression de force, je ne pouvais l’expliquer mais avec ce parchemin… c’était comme si… Comment expliquer… j’avais la protection de tout un monde, de tant de personne. Avec ce cadeau, je me sentais moins seul.

Enfin, aujourd’hui j’allais promener des chiens, je m’étais au fur et à mesure habitué à exécuter ce genre de mission peu honorant. Six au total, 3 laisses dans chaque mains. Cette mission allait s’avérer physique car je me devais d’augmenter ma dextérité. Hors, c’était une chose que je n’avais que très peu développer… Aussi j’accueillais cette mission à bras ouvert !

Le jeune Hatori Heizo s’était préparé comme toute mission, il allait se montrer à la hauteur et digne de cette tâche. Accessoirisé par des gants de cuir afin d’éviter toute douleurs aux mains à la fin de la journée, il partit de son appartement l’esprit libre et heureux de sa nouvelle vie qui il le savait, allait bientôt changer. L’air était frais en cette après-midi, le vent fouettait ses joues et décoiffé quelques peu les seul mèche encore bien aligné, les pas du shinobi se rapprochaient petit à petit de la garderie des animaux domestiques. Grande et chaleureuse, la façade de cette maison attirait l’œil et donnait confiance quand à la qualité des services proposé.

Je toqua à deux reprises et attendu que l’on m’ouvre.

« Oh ! A ton bandeau, je vois que tu es le shinobi que l’on m’envoi pour promener mes chiens ? »
« Oui madame ! »
« Je suis désolé, habituellement je puis le faire mais Niki est malade, je dois absolument rester avec elle. Acceptez-vous tout de même ? »
« Evidemment ! Allez montrez moi vos chiens ! »

La jeune femme siffla et 6 chien apparurent dans un boucan pas possible.

« NANIIIIIIIIIIIIII ! Mais ils sont minuscule ! On m’avait parlé de chien énorme ! »
« Oh ! Vous savez pour leur race, ils sont déjà assez gros ! » Répondit-elle à moitié vexé.
« Ouai… Bon… ça ne risque pas d’être trop physique hein ? »
« Oh si, malgré leur taille, il sont trapu et crois moi mon garçon ça va tirer sur tes bras ! »
« OK ! C’est parti ! Donnez moi les laisses ! »

La gardienne partit un instant et revint, six laisses en mains et commença à les attacher avant de les confié à Hatori.

« Merci ! A toute à l’heure ! »

Une fois parti, il décida de s’aventurer dans les bois. Après tout c’était bien ici que les chiens seraient les plus en sécurité.

« YOSH les chiens ! Allons-y ! »

Je tenais trois laisses dans chaque mains, mes bras tenaient mais effectivement les chiens avaient de la force… Je me sentais entraîné, et je savais qu’au fur et à mesure leur force allait prendre l’ascendant, bientôt j’allais subir…

Les minutes passaient, trente exactement et mes bras n’en pouvait plus, je transpirais à grosse goute, je m’efforçais de les suivre alors qu’eux me menait comme un bâton. Paradoxalement, j’étais le chien et eux les maîtres, j’avais la laisse autour du coup, on me guidait à travers les bois, je me repérais toujours mais je ne pouvais plus les diriger. Leurs langues pendaient, étais-ce un signes de fatigues ? Peut être avait-il soif… OH NON !

Le jeune Hatori se battait pour tirer le plus fort possible afin d’interdire aux chiens de se désaltérer dans la fontaine publique, lieux sacré et réputé pour la pureté de l’eau. Qu’allait dire les villageois en voyant six chiens boire en cet endroit ou même peut être en train de s’y baigner…

Je devais empêcher ça ! Je tirais d’une force incroyable, les animaux ralentissaient mais continuaient d’avancer… Je tira d’un coup sec mais le rythme avança de plus bel… Il ne restait qu’une solution… Usant de ma rapidité, je passa devant eux en lâchant leurs laisses.

« Fuuton, Kamataichi no jutsu ! »

A l’aide cette technique, j’avais réussi à les stopper, tous semblait m’écouter étonnement… Je stoppa donc ma technique pour récupérer les laisse… Mais soudain… Ayant pris peur, tous partirent afin de m’échapper… Après quoi je dus courir un marathon pour tous les récupérer.

Au bout de dix minutes, j’étais parvenu à tous les récupérer et en revanche moi, je n’avais pas eut le moindre repos… Exténué, je toqua donc enfin à la porte de cette garderie et m’empressa de rendre ces chiens inépuisable.

« Merci ! Ca a été ? »
« Oh… euh… ouai… mais je vais aller me reposer maintenant… »
« Oui, allez-y je ne vous retiens pas ! Tenez un peu de brioche pour la route. »
« Merci beaucoup madame. »
« De rien ! Faîtes bonne route ! Au revoir. »
« Merci, au revoir. »

D’un pas lent et lourd, le jeune Hatori Heizo rentrait chez lui épuisé et savourant la brioche de la jeune femme. Heureux d’avoir réussi cette mission, il décida tout de même que ce fut une mission non pas difficile mais plus dure que les précédentes. Hatori en tira donc une importante leçon… Ne jamais sous-estimé sa mission.

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