Les commisions de Madame Suki! [Mission N°4 de Hatori Heizo]

Invité

-Ramen
-Riz
-Mouchoirs
-Gel douche
-Parfum
-Phare à paupière
-Rouge à lèvre
-Outil
………..

J’avais cette petite liste à effectuer, oui évidemment aider mon prochain ne me dérangeait pas car j’allais déjà de temps à autre rendre visite à l’hospice. Après tout cela leur faisait un peu de visite car là-bas la solitude était le plus grand des fléau, certain à forciori d’être délaissé par le village était même devenu sourd. Ainsi les aider constituait pour moi une priorité, car lorsque je les observais, je ne ressentais que de la pitié pour ces pauvres personnes, et même pour certain un attachement particulier.

« Lorsqu’une personne âgé meurt, ici, c’est un livre qui disparaît. » Et ce proverbe s’avérait particulièrement véridique ici. Nombreux était les conseils que j’avais oser sollicité et nombreux furent les réponses qui m’avait aidé. Ainsi, faire cet mission relevait pour mois d’un privilège auquel peu de shinobi avait du profiter. Je me levais donc pour chercher cette liste si importante au déroulement de ma tâche, en effet la veille j’avais parcourut l’intégralité des chambres de l’hospice tentant tant bien que mal de faire comprendre à certain bien trop sourd que je venais pour leur courses.

Quelques personnes âgées trop réticente aux visites avaient pris peur et d’autre très exacerbé m’avais fait rentré en parlant encore et encore sans même me laisser prononcer l’objet de ma venue, pour au final découvrir qu’il n’entendait absolument rien à ce que je disais. Quelques peu désespéré, il fallait bien le dire, je marchais lassé par le triste dessein qui s’offrait à ces gens. Etrange fatalité qu’était la vie, vivre et lutter contre son propre destin en aspirant un avenir exceptionnel pour finalement retourner à l’état de légume…

Hatori Heizo marchais donc vers l’épicier afin d’y acheter les produits de sa listes, rendre services lui plaisait, et comme d’habitude le jeune shinobi se dévouait corps et âmes à sa mission. Le temps était grisonnant et brumeux, et l’air frais remplissait les vêtement ample du ninja et parfois même selon le sens de sa marche, quelques bourrasques lui faisaient face laissant ainsi dévoiler sa musculature.

Le village dans sa globalité commençais à se réveiller, les volets s’ouvraient petit à petit, les petit commerçant allumaient leurs lumières et ouvraient leurs portes, les fumées émanant des cheminées de quelques restaurants s’élevaient dans le ciel, se mêlant ainsi à la brume du bon vieux pays qu’est Kiri Gakure no Sâto. Le monde se levait et renaissait de ses cendres, le phénix étendait désormais ses ailes à travers cette infranchissable brume, brillant de milles feux.

Je marchais et observais cet aigle qui à son tour ne cessait de me scrutais, cette histoire m’intriguait mais malheureusement pour moi, le temps m’était imparti aussi je ne devais en aucun cas m’attarder sur ce genre d’affaire. Je marchais donc chez l ‘épicier ou je trouvai très vite les produits demandé par l’hospice. Ramen… Riz… Le père Ramkisaku sera heureux de pouvoir manger ces Ramen si cher à son cœur.
Je sortis et poursuivis mes courses, les prochains achats furent les outils que Mr Tadamaru m’avait demandé, car bricoleur depuis toujours et souffrant de son dos, il avait dans l’espoir de se confectionner une chaise aussi confortable que le matelas de son lit. Des clous, quelques planches de bois, un marteau et moultes autres choses nécessaire à sa fabrication.

Hatori Heizo portait désormais deux sacs et des planches calés sous le bras, courageux il s’aventurait désormais vers le magasin de cosmétique autrefois lieu de pèlerinage pour Mme Suki mais qui aujourd’hui se sent incapable de marcher jusque là. Respectant ses craintes, je me risqua à pénétré dans l’antre, ce lieux si important aux yeux des femmes, cette religion que nous les hommes ignorions tout. Tous me dévisageaient, je ne pu que sourire, gêné et les joues légèrement rose.

Evidemment ne connaissant rien à ce genre de chose… Je ne tarda pas à demander un peu d’aide à la commerçante.

« Excusez moi madame ? Je suis perdu… Pourriez-vous m’aider ? »
« Bien sur mon petit, tu désire te maquiller ? Un pari peut être ? »
« Heu… non… je viens pour Madame Suki… »
« Oh ! Alors tenez voici sa commande ! Ne vous inquiétez pas elle est déjà payé. Bonne journée mon garçon ! »
« Au revoir madame ! Merci ! »

Heureux d’être rapidement sorti de cet endroit, le jeune Hatori Heizo les trois sacs en main et les planches sous le bras repartit vers l’hospice ou trois personnes l’attendaient, impatiente de recevoir leur visite de la journée ainsi que leurs commissions. Bien décidé à retourner à l’hospice, le genin partit sous un rythme des plus rapide. Si bien qu’au bout de quelques minutes ce dernier se trouvait au pied de la grande maison, accueillante et magnifiquement décoré.

J’entrais, signalait ma venu à l’accueil avant de rejoindre les chambres des personnes âgées m’attendant avec impatience. Malheureusement pour le père Ramkisaku, ce dernier s’était assoupi et ne pourrait donc jouir de ma visite mais seulement de ses plats qui par chance ne lui était pas interdit quand à son régime alimentaire particulier. Je poursuivis donc avec le bricoleur de service qui étant absent de sa chambre ne pourrais donc lui non plus profiter de ma venue… Déçu… je continua jusqu’à rencontrer enfin Madame Suki. Bondissant de joie, enfin vous vous en doutez, ce n’est qu’une expression… Elle me serra fort dans ses bras et l’invita dans sa chambre.

« Merci mon garçon ! »
« De rien madame, je n’ai rien fait de très difficile ! »
« Mais nan ! Tu es trop aimable et attentionné ! Tiens prend ceci, c’est un vieux parchemin qui te guidera et te rendra plus fort. Il appartenait à ma famille, je n’en ai plus besoin. Ouvre le quand tu seras prêt ! »
« Oh… Merci… Mais… Comment serais-je que je suis prêt ? »
« Cela mon garçon tu devras trouver la réponse tout seul. Mais tu y arrivera j’en suis persuadé ! Et puis quelques chose me dit que tu leur es prédestiné… Mmmm Oui, je le lis dans tes pupilles. Tu le seras mon petit ! »
« Leur ?… Je ne comprend pas… Mais de quoi parlez vous… »
« Tu verras. Allez va t’amuser ou t’entraîner maintenant ! Et encore merci ! »
« Merci à vous ! »

J’embrassa une dernière fois la vieille femme qui s’était montré très mystérieuse… Le parchemin attaché dans le bas de mon dos, je rentrai dans mon appartement, touché par la générosité de Madame Suki.

Rajoute 5 Xp