Hatori Heizo avait passé sa journée à s’entraîné, pompe, abdos, corde à sauté, course à pied, lancé de shuriken. Comme à son habitude, le jeune shinobi s’était appliqué à ses tâches en faisant preuve de détermination et de volonté. Transpirant, il rentrait à son appartement bien décidé à grignoter quelques cochonneries avant de se coucher. D’un pas lourd et fébrile, il marchait au milieu d’une ruelle ou peu de monde circulait. On pouvait encore humer la merveilleuse odeur des ramens émanant du restaurant à sa gauche, et entendre le brouhaha quotidien et devenu anodin des bars disposé équitablement tous les trente mètres.
Je continuais, le sol était poussiéreux, sur certains endroits l’on pouvait encore remarquer de petites flaques d’eau, seul vestige d’une pluie incessante d'il y a deux jours. Aussi en me levant ce matin sous un merveilleux soleil, je m’étais efforcé de partir m’entraîné pour la journée. Partit pour les bois ou la fraîcheur allait me permettre de perdurer mes exercices de plus en plus physique, j’étais déterminé.
Je repensais donc sur le chemin du retour à l’étendu de mes progrès, quand soudain un bruit exultant d’un bar et de son brouhaha se fit entendre. Puis, ce fut un silence complet suivit d’un cyclopéen fracassement surmenant et inhalant ainsi l’euphorie des autres cafés. Ni une ni deux, en tant que shinobi je plongeai dans l’antre sur mes gardes. Surpris par la scène je restai bouche bée quand soudain je fus obligé de bouger pour ma sécurité. Voyant approcher le poing d’un soulard je dus me baissé avant de sauter sur ma gauche afin de préserver ma santé. Constatant l’ampleur de la situation, je devais arrêter ça.
Des corps au sol piétiné, des poings partant de toute pars, des cris de douleurs émanant de presque tous les hommes, les serveurs et barman replié dans le coin de la salle paraissaient tétanisé, les tables, source du fracassement de tout à l’heure étaient toutes retournés. Pas un ne s’était montré indifférent à la brutalisé qui se montrait en cette heure si volatile, tous avaient choisi la facilité… frappé son voisin.
J’esquivais les divers coups beaucoup trop lent et prévisible pour me touché et cherchais une solution afin de stopper cette mascarade totalement ridicule. Je commençai donc par crier :
« Hé ! Arrêtez tous ! »
Rien… Personne n’entendait si ce n’est les six personnes m’entourant et désirant me frapper… Que s’était-il passé ici…. Cette bagarre générale… Je tentais autre chose…
« Tourné générale ! »
Tous étaient bien trop occuper à blesser ou à cogner son camarade, ce fut donc le même résultat, un échec cuisant. Je continuais à éviter les attaques quand soudain une crampe à ma cuisse me fit horriblement mal. Causé par mon entraînement durant toute cette journée, mes muscles et forces étaient à leur maximum, je sentais cette douleur qui circulait en moi et ne s’estompait pas, en une fraction de seconde, je voyais ce poing approché soudain beaucoup plus vite et dangereux qu’auparavant.
Ne pouvant l’éviter car un saut lui était impossible, il n’eut d’autre choix que de saisir le poing fermement de l’ivrogne. La souffrance était à son paroxysme, des perles de sueur coulaient le long de son visage, des coups de pied pendant ce temps là percutait son dos et ses jambes, paralysé il se retrouvait à genoux. Rictus de douleur, son visage montrait un regard dur et impuissant, pris de court il continuait de tenir ce poing qui tentait désespérément de se libérer…
Aaaah…. Je suis coincé… il ne me reste plus qu’un moyen…
Dans un dernier effort, une dernière tentative, il sauta dans les airs afin de se dépêtrer de cette situation avant d’atterrir précisément sur le comptoir, manquant de peu de tomber car ces appuie n'étaient toujours pas revenu... Néanmoins il surplombait ainsi la salle entière.
A toi de jouer mon vieux !
« Fuuton Kamaitachi no jutsu ! »
Un dernier souffle, assez puissant pour capter leur attention mais trop peu pour leur permettre de s’arrêter, Hatori Heizo prit cependant la parole.
« Regardez-vous miséreux ! Gueux ! Regardez-vous ! Je vais vous dire ce que je vois moi, shinobi du village de Kiri, Hatori Heizo. Je vois… »
« Hèèèèèèè approche donc là, que je te rosse la jam… »
« SILENCE ! Je vois là de vulgaire gueux incapable de se tenir, des hommes ingérable et trop immature pour s’amuser et sortir. Je suis là devant vous et me montre tel que je suis, le shinobi le plus puissant de ce pays ! Craignez-moi ou souffrez ! Revenez à la réalité, nous sommes dans un bar ou l’ultime objectif de cet endroit est la rencontre le partage de culture et connaissance autour d’un verre. Aussi à ce que je sache, se cogner dessus n’est pas convenable, regardez la salle… REGARDEZ, tout est à reconstruire. »
Un silence s’était installé, tous m’écoutait et vivait ma tirade en jetant un coup d’œil aux alentours, remarquant l’étendu de leur dégâts. Regrettant leurs gestes, ils baissaient la tête remplie de honte.
« Demain vous viendrez afin d'aidez le pauvre homme là bas impuissant se soir devant votre immaturité afin de reconstruire son bar ! D’accord !!? »
Le silence perdurait, personne ne répondait, j’attendais encore un peu… pas de réponse…
« D’ACCORD !? »
« Oui… » Répondirent tous.
« Bien, maintenant déguerpissez ! IMMÉDIATEMENT ! Et souvenez-vous ! Hatori Heizo vous surveille ! »
Le grabuge était fini et bientôt se fut dans un silence liturgique que tous quittèrent le bar, quelques craquements laissés par les pas écrasant certains débris de verre. S’en était terminé, je me dirigeais vers le vieil homme.
« Je vous remercie monsieur, sans votre venu mon commerce aurait été totalement détruit… Merci infiniment ! »
« De rien, et ne vous inquiétez pas tous reviendront demain pour vous aidez à tout reconstruire. Sur ce… je suis épuisé… pardonnez moi mais je dois partir… »
« Bien sur, au revoir ! Faîtes bonne route ! »
« Merci. »