Un récurage des toilettes… Voila ce que l’on m’avait donné comme mission… Nettoyer les toilettes. Moi qui avais sauvé quatre randonneurs d’une mort certaine…. Moi qui avais rempli avec brio ma dernière mission avec brio… A moi on me donnait maintenant ce… cette… chose… truc… mission. Comment pourrais-je progresser et prouver ma juste valeur pour l’examen Chuunin si l’on m’affilie des quêtes… missions de la sorte. Oui je sais bien, il n’y a pas de sottes missions mais de sottes personnes, mais bon, récurer les toilettes…
Évidemment je ne me surestime pas, bon je suis capable de nettoyer ces toilettes. Oui je peux le faire mais ou trouver ma motivation… ce qui fera l’efficacité et la rapidité de ma mission pour révélé au monde ma grandeur. Comment ?
Cela faisait quelques heures que le jeune Hatori méditait sur cette question. Bien que ridicule aux premiers abords, elle était fondamental pour Heizo. Car pour le shinobi qu’il était mais aussi l’homme qu’il demeurait, maximiser ces chances et son temps pour s’entraîner aussi dure qu’il fut possible. Aussi, récurer les toilettes était une mission qui se montrait face à lui comme un mur infranchissable vers ses valeurs, sa façon de penser. Subir, obéir aveuglément, cela il ne le pouvait. Ce fut donc sur ces questions subsistentielle que Hatori Heizo s’endormit à point fermé, jusqu’au lendemain matin.
Paupière qui se lève, brouillard du matin habituel, piaillement agaçant de cet aigle l’ayant sauvé auparavant, tel un zombie il avançait connaissant le moindre obstacle de son appartement… à moins que…
« AÏÏÏÏÏÏÏÏEUUUUUH !!! »
Visiblement pas la table ayant… ou pas… mystérieusement bougé durant la nuit. Grincheux comme toujours, il déjeuna et cette fois-ci pas motivé ne se pressa pas pour partir exécuter sa mission… Oui cette mission là, celle à laquelle il n’avait cessé de penser… Le nettoyage des toilettes. Un pas après l’autre, il avançait désormais dans les ruelles sous la pluie qui d’ailleurs n’arrangeait rien à sa motivation.
Horrible… répugnant… ragoutant… putride… insoutenable… voila les mots qui me vinrent lorsque je posai les yeux sur ces toilettes-ci, mais ou étais donc ma motivation ? Qu’allais-je pouvoir bien faire… Je m’avançais fiévreusement entre les carreaux de carrelage survivant de ce massacre qu’étais la raclure et la souillure vieille de plus d’un mois laissé par l’homme. L’HOMME ! Mais OUI ! J’avais trouvé !
« YATAAAAAAAA ! »
Il suffisait tous simplement que je sois un homme, car après tout quel shinobi n’avait pas lavé ces toilettes au moins une fois ! Peut être ou même surement que la mizukage s’était trouvé elle aussi ou je suis là en ce moment ! Oui ! Moi Hatori Heizo j’allais être le meilleur ! Je devais leur montrer, je serais le plus rapide ! C’est parti !
La joie débordante du jeune Hatori se faisait entendre dans la ruelle donnant sur les toilettes, les lèvres auparavant tombante s’ouvrait maintenant jusqu’aux oreilles, les yeux endormis était maintenant vif et à l’affut de la moindre souillure, défection, trace bizarre. Dans un élan d’héroïque, il osa se saisir de la serpière et même dans la lancé la trempé dans une bassine rempli d’eau chaude. Apparemment une personne avait veillé à laissé quelques outils pour la mission du shinobi.
Les muscles chauffaient, le sol apparaissait maintenant sous son vrai jour, d’un blanc éclatant et éblouissant. Heizo avait fait 7 aller-retour afin de vider et remplir la bassine, transpirant et aussi il fallait bien le dire munit d’une odeur nauséabonde insoutenable pour les passants. Face à ses réactions, Hatori ne pouvait s’empêcher de rire et même de dire bonjour à certain se montrant les plus sensible à son odeur. Cela l’amusait plus qu’il ne l’aurait pensé. Mais maintenant… Il restait le plus dure… Après le mure, le plafond, et oui même le plafond… et le sol, il restait bien les toilettes.
Montre de puanteur, de saleté, je m’aventurais dans la première munit de gant normalement impénétrable. Je trempai une éponge dans l’eau bouillante et fumante et tenta de l’appliqué sur la cuvette. Au bout d’environs 30 centimètres de parcours, l’éponge auparavant jaune était devenu noir absorbé par saleté. Je renouvelai donc l’expérience… Rinçage, essorage, lavage… Rinçage, essorage, lavage… Allez Hatori ! La kage l’a elle aussi sûrement fait ! Rinçage, essorage, lavage…
Mais soudain arriva un problème… Un petit souci qui devint vite embêtant… ou plutôt ragoutant… Un WC s’était retrouvé bouché par la maladie d’un Homme ayant quelques problème de transite, par moment j’y voyais même des îlots flotter par delà cette mare qui remplissait à ras bord ce toilette. Tout était propre hors mis ce WC, tout… le jeune Hatori n’en pouvait plus, à genoux la tête baissé, le moral dans les chaussettes, jamais il n’arriverait à nettoyer cela… jamais…
Je décida de prendre un peu l’air avant de m’attaquer à cette dure tache qui m’incombait, une forte inspiration, le visage qui se relève subitement, le sourire qui refait surface, je sautillai un instant et reparti. L’enfer m’attendait, j’accourais vers cette porte, les flemmes de l’enfer m’accueillaient, je voyais toujours ce toilette bouché tel le diable en personne, un rire cynique retentissait dans ma tête, je ne devais pas perdre. PAS face à ce WC ! J’en avais trop fait pour abandonner !
« AAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHH ! »
Je plongeai ma main et sentait une multitude de corps inerte, d’autre plus lourd était tombé, je retirais le plus gros, les flemmes s’intensifiaient, le toilette résistait. Accompagné de ma petite bassine je commençai à transvider, le Styx se desséchais, je percevais au fond l’étendu des enfers, les corps damné était la, sans âmes, liquéfié, comme aspirer par le fond. Je poursuivais, ma motivation était sans pareil, avec toute la bravoure que je pus recevoir, je continuai de retirer ces… choses… gênant au bon fonctionnement de notre monde.
Les heures avaient passé, précisément deux. Le jeune Hatori avait mit deux heures pour nettoyer ces toilettes, satisfait du résultat il sortit quand brusquement il eut une idée… Une petite touche perso. Toujours autant déterminé, il partit chez le fleuriste acheté un lilas réputé pour son odeur très forte et très prisé.
Je positionnai cette unique fleur devant ma bouche et amorça mon jutsu.
« Fuuton, Kamaitachi no jutsu ! »
L’air accompagné de cette senteur extraordinaire se propagea dans les toilettes, tel était la touche finale de Hatori Heizo ! Heureux, il partit compter le déroulement de sa mission… ou pas…