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 Retrouvaille !PNJ présent ! A noté FINI

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Hoshikuma Yeijiro
Konoha no Shinobi
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Hoshikuma Yeijiro


Masculin Nombre de messages : 910
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Nindô : Nous sommes les gardiens de ce grand arbre qu'est Konoha. Notre rôle est de protéger et de former la moindre de ses feuilles, quels que soient les dangers qui menacent.
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MessageSujet: Retrouvaille !PNJ présent ! A noté FINI   Retrouvaille !PNJ présent ! A noté FINI Icon_minitimeDim 7 Mar 2010 - 17:55

La pluie, les vents et les intempéries. Seuls réels témoins de l’appartenance d’un nom à une lande de terre appelée un pays. De nombreuses terres disséminées se voyaient affublées de noms ne désignant rien d’autre que l’imagination et les fabulations de nombreux ahuris en quête de gloire pour leur contrée. Au moins, et aussi mal vue soit-elle des yeux noirs et profonds qu’étaient ceux de l’être silencieux juché au sommet d’un pic rocheux surplombant le village principal des environs, la contrée d’Ame avait au moins le mérite de n’avoir rien cherché d’autre que réellement décrire sa condition. Quand à savoir si ce genre de chose représentait un réel avantage ou une qualité dans un sens ou un autre, c’était une histoire et un point de vue qui ne méritaient même pas d’être contemplés de haut par la mentalité fort préoccupée de Galeinn. En ces instants plongés dans les prémices d’un océan de sombres songes, le jeune homme était doté de pensées bien plus préoccupantes que les origines des distinctions du village qu’il observait discrètement en contrebas de la falaise où il se trouvait. Il n’était pas non plus venu pour admirer le paysage – si matière à admirer il y avait eu -, pas plus que pour jouer les touristes dans ces lieux qu’il prenait généralement plaisir à éviter lorsqu’il le pouvait. Il n’était certes pas instruit au-delà des autres, mais il savait suffisamment de détails au sujet de ses propres affaires pour connaître ce qui pouvait le concerner au sujet du village caché d’Ame. Le Pays de la Pluie recelait fort malheureusement de liens non-officieux à son égard qu’il n’avait pas réellement envie de déterrer. Mieux valait laisser les morts en terre, au lieu de profaner les mémoires. Surtout en ce qui concerne des mémoires uniquement capables de pervertir les vôtres d’une façon des plus désagréables possibles. Pour ce qu’il avait pris le temps de savoir en se renseignant dans toutes les sources qu’il avait su trouver au cours des… trois dernières années, le village d’Ame représentait la fourmilière d’où avaient jaillis toutes les créatures infectes qui avaient disséminé le sang de la famille Soddyn, considérée comme influente au sein même du village. Influente au village, haie en dehors, voici ce qui valait probablement le fait d’être escortés lors de leurs rares sorties des limites légales par une garde rapprochée relativement nombreuse, en dépit des capacités combatives bien connues de cette famille. Des chiens qui se couvrent d’or pour les quelques fois où ils se montrent aux yeux des mortels plutôt que ceux des dieux. Car si quelque chose était bien étrange à Ame, c’était le système de hiérarchie. Loin d’être pourtant un réel village influent à de grands extrêmes, Ame était cependant pourvu d’un système de classes sociales rivalisant d’organisation avec ceux des grands pays. Ce n’était pourtant qu’une pâle imitation, aux finales. Mais bon, ce genre de chose ne valait pas le prix de s’y intéresser outre mesure, à moins de raisons personnelles. Car ce qui intéressait Galeinn depuis des lustres se concentrait exclusivement sur la famille dont il était apparemment issu. C’était une chose qui l’avait toujours tracassé, même du temps lointain où il faisait encore partie intégrante des sujets prioritaires d’Orochimaru à Oto. C’est dans la nature humaine de s’interroger, aussi n’avait-il pas manqué de se poser certaines questions sur sa propre personne, questions qui avaient vu la possibilité d’être satisfaites une fois que la désertion du jeune homme avait eu lieu de façon plutôt inusitée.

Or, ces réponses avaient pris forme au bout de presque une première année de recherches. Il est vrai que de partir d néant le plus total pour chercher des réponses à ses propres questions existentielles, il fallait le faire. Et comme celle qui avait été sa mère n’avait plus été revue depuis longtemps lorsqu’il avait quitté les rangs d’Orochimaru, la seule source possible pour disposer de bases sur lesquelles commencé, avait tout bonnement disparu. Il avait cependant fini par trouver un mot qui lui avait ouvert les portes : Soddyn. C’était un mot qui prenait un certain sens, considérant le fait que de toute sa vie, jamais sa mère, pas plus que ses détenteurs, ne lui avaient évoqué un quelconque nom de famille qui aurait pu être le sien. Ce qui avait bien entendu intrigué le jeune homme à l’époque, mais sans plus. Ce fut cependant à partir de l’évocation de ce nom que les recherches de Galeinn allèrent finalement en flèche. Au bout de deux autres mois, il eut ce dont il avait besoin pour entamer des recherches efficaces. Ce qu’il avait fait. Il avait passé tout ce temps, dans tous les coins des pays, à retrouver des informations de n’importe qui, cherchant à retracer ce clan qu’il avait su originaire d’Ame dès le départ. Au moins un point de gagné. Le plus difficile avait été de remonter jusqu’aux derniers représentants du clan. En effet, la famille Soddyn avait apparemment subi un important… changement de constitution, des suites de deux périodes ponctuées par un nombre certain de morts sur des personnages clé. Et à sa grande stupeur, l’image qu’il arriva à retrouver de l’auteur du second évènement lui fut familière. Il n’avait eu aucun mal à reconnaître l’homme qui l’avait attaqué ce jour-là, à Oto. Vaen Soddyn, responsable d’une série de meurtres brutaux à l’encontre de son propre clan. Il n’avait pas été élevé avec eux, lui non-plus. Cela expliquait-il ses étranges paroles à ce moment là… ? Peu importe. Le premier évènement retraçait également un autre membre du clan répertorié et encore en vie, quoique situé à un emplacement inconnu. Erayn Soddyn. De 4 ans son cadet, il avait exterminé lui-même son propre géniteur. Et ce fut un autre visage qui le frappa. Non pas celui du jeune garçon. Mais celui de l’homme tué. C’était lui. Tout ce temps, il y avait eu une image que sa mère avait gardée cachée dans ses affaires, mais qu’il avait tout de même trouvée par hasard. L’image était percée de trous brutaux, à l’image du visage de sa mère alors que la colère avait parcouru le visage de cette dernière lorsqu’il lui avait montré la photo la première fois. Il n’avait plus jamais osé chercher cette dernière par la suite. Mais en grandissant, il avait bien compris. C’était lui, le responsable. Lui, la charogne, l’homme qui avait rencontré sa mère ce jour-là. Cela aussi, il l’avait découvert, dans ce qu’une femme a souvent de plus précieux : un journal. Et bien oui, le petit gamin fouillait dans les affaires de sa mère, et avec un acharnement maladif…Toujours est-il que cet homme était apparemment déjà mort depuis un moment. Dommage. Les autres possibles survivants n’étaient pas mentionnés, car on ignorait leurs identités s’ils étaient encore existants. Galeinn remarqua bien sûr qu’il ne figurait nulle part dans les listes. C’était compréhensible, considérant qu’il avait été à Oto dès sa naissance. Aucun registre étranger n’aurait pu savoir qu’il faisait même partie de ce monde. Cependant, il y avait un nom qui intéressait Galeinn depuis ce jour. Erayn. Depuis ce temps, il n’avait eu un mal fou à le retrouver, si bien qu’il crut un certain temps que son jeune demi-frère soit déjà mort à un tournant de chemin. Mais il finit par le trouver un jour. Kiri. Il avait alors changé d’identité, de nom, d’apparence, tout. C’était une autre personne, dans les hautes hiérarchies du village caché de la brume. Au moins, il s’en était bien sorti, c’était bon à savoir. Il allait pouvoir faire ses petites recherches approfondies, désormais…

Et c’était ce qu’il avait fait jusqu’à ce jour. Par de nombreux moyens détournés, il n’avait eu de cesse de s’informer des progrès et développements de la situation d’Erayn, surveillant un moment où il pourrait peut-être avoir une conversation de vive voix avec lui. C’était une envie un peu tirée par les cheveux, mais néanmoins nécessaire aux yeux de Galeinn. Cependant, il devait calculer son coup, et veiller à être en présence d’Erayn loin de Kiri. Peu importe ce qu’il pourrait dire, un déserteur reste un déserteur. Et en provenance d’Oto en plus, le tout n’arrangeait pas sa situation. Enfin bon… toujours est-il qu’il était ici ce jour-là, grâce à la dernière information dont il avait eu vent. Selon laquelle son demi-frère passait dans les environs. C’était une occasion rêvée, et il avait bien l’intention de la saisir, malgré le côté quelque peu extrémiste de la chose.

°o° - Te voilà… - °o°



Les yeux ténébreux de Galeinn suivaient avec attention une brève série de mouvements qu’il distinguait au loin, alors qu’une silhouette encore indistincte se mouvait avec rapidité vers lui. Pas directement vers lui, mais dans sa direction tout de même. C’était tout ce dont il avait besoin. Alors il allait enfin le rencontrer, et pas juste apprendre les détails de loin. Quoiqu’il ignorait s’il aurait réellement quelque chose à lui dire. Après tout, c’était un ANBU, il était un déserteur errant dans tous les sens, et il allait apparaitre comme ça, sans prévenir. Inutile d’espérer un accueil autre que rigide et menaçant à la limite. Enfin, il aviserait, il n’avait quand même pas pris place sur les environs pour rester immobile et laisser passer sa chance. Il fit un pas en avant, et tomba dans le vide en direction du sol où il intercepterait le ninja de Kiri. À dieu va.
Spoiler:


Dernière édition par Galeinn le Jeu 11 Mar 2010 - 19:29, édité 2 fois
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Hoshikuma Yeijiro
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MessageSujet: Re: Retrouvaille !PNJ présent ! A noté FINI   Retrouvaille !PNJ présent ! A noté FINI Icon_minitimeDim 7 Mar 2010 - 18:27

Spoiler:
 Les larmes s'écoulent de ce ciel depuis la nuit des temps. Mille larmes versées, continuellement, en un écoulement miséricordieux qui témoigne de la peine divine face à la déchéance de l'homme au fil de l'évolution de ce monde dépravé qui s'approche inéxorablement de l'absolution purificatrice qu'il n'a de cesse d'espérer de se voir exaucer. Un ciel bleu azur qui ne manque pas d'inspirer les rêves, de faire souhaiter une liberté et une allégresse utopique à quiconque parvient à se complaire de sa beauté séraphique. Un ciel onirique vers lequel on tend les mains, qu'on fixe avec envie, sans jamais pouvoir parvenir à franchir les nuages et à l'atteindre, ne fût-ce que pour effleurer du bout des doigts la tendresse et l'impulsion de renouveau qui s'enivre de sa magnificence. Ainsi, les hommes se murent dans le carcan consolateur de leurs rêves. Ils vivent chaque jour un peu plus dans leurs espoirs et désirs entrelacés le long de leur volonté et de leurs souhaits. S'enorgueillissant de ces vertus abstraites, il leur est de rigueur de poursuivre du fin fond de leur être la lueur de la chandelle nichée au creux des ténèbres à laquelle tout cela donne naissance. Certains peuvent ainsi vivre un rêve... Aussi, ne les réveillez pas. Si nous regardons tous le ciel les yeux bien ouverts, c'est pour y voir voler nos rêves, après tout. Et aussi longtemps que nous pourrons y naviguer librement, nous n'aurons plus besoin de cette étendue azurée. Ainsi va la tristesse romanesque d'une âme égarée, s'abandonnant à une pérégrination désuète en ce monde dont la dégénérescence le précipite vers une fin tragique. Quand viendra l'échéance de la mélancolie des être à la perdition de cette strate? Le ciel à beau se teindre de bleu, il apparaît pourtant d'une nuance anthracite, couleur de cendres... L'entendez-vous, la mélancolie des âmes, fredonnant ce chant intemporel? Nul autre besoin pour en sentir les méfaits au-travers de votre individu que d'avoir été lacéré jusqu'au coeur par ces doucereuses ronces, mille fois capable de vous être fatales mais d'autant plus pernicieuse et souhaitant pouvoir se targuer de votre lente agonie psychique... Voilà ce qui ensorcèle sa progression effrenée au-travers du fin rideau d'une pluie battante, à découvert, s'offrant à ces aiguilles liquides dont seule la froideur mortuaire lui perce la peau. Une simple silhouette se nantissant du linceul maléfique de l'ébène, faisant sien le nom d'Ombre... Point d'autre qualification pour cette obscur destin qui se perd dans les ténèbres avec une frénésie troublée.

Les délictueuses pensées malsaines s'épanchaient en une brume acariâtre tandis qu'un vent tragique étendait sa miséricorde au-travers d'un horizon où ne se dressaient qu'incertitude et désarroi avec plus encore d'omnipotence dans leur invariable gouverne. Cette tyrannie ésotérique s'étendant avec une absconse rhétorique sur des cieux dépourvu de toute tendresse, tout prêtait à croire que l'utopie ne dépasserait jamais les qualificatifs qu'on lui voue bien à regrets. Ainsi git silencieusement la complainte ardente de ma joie qui sombre en ces heures nichées au creux de mon coeur enténébré... La fumée de ma cigarette s'étiolait au vent sombre, ensorcelé, qui tournoyait autours de moi avec une cadence maussade. Sa seule substance semblait s'imprégner d'une inexpressive morosité qui se confondait en lui, me laissant à loisir de sentir s'accroître le tranchant effilé des lames obscures saillant de mon organe de vie. La désolation se sustentant de mes paysages intérieurs ne pouvait guère que profiter de ce subtil agrément afin d'accroître son emprise néfaste sur mon individu, rugissant comme une bête furieuse noyée dans les tréfonds de mes larmes à venir. Placide, je ne pouvais qu'accueillir avec bonté ces bourrasques affutées qui me cisaillaient chaque parcelle de chair avec une vive intensité, s'incurvant dans mon tissu cutané avec un engouement sournois. Mes pupilles chimériques s'entravant de mes paupières mi-closes, je contemplais non sans distraction les paysages alentours, hydraté plus que de raison par les eaux divines qui ne cessaient inlassablement leur flot lugubre. Adossé à ce gargantuesque saule qui semblait me tenir lieu de gardien et de fite simultanément, je ne pouvais que contempler ce sinistre environnement, si dépité qu'il me paraîssait gagné par la même affliction que celle qui m'était intrisèque. Ma spiritualité semblait se gorger au fil des secondes de plus en plus de désenchantement, à l'image de ces terres qui ne pouvaient guère plus qu'engloutir cette affluence aqueuse incessante. Mon essence s'emparait également d'une sépulcrale élégie à mesure que je me perdais dans la scrutation désabusée de ce paysage monotone. Décidément, l'analogie que ce fragment de passé tendait avec ma propre personne ne faisait rien de plus que me porter à croire que j'étais prédestiné à tracer les premières lignes de mon nébuleux passé souillé de vermeil en cet endroit. M'enquiérant de ce sentiment obsolète alors que le panache grisâtre de cette fumée empoisonnée accomodait intangiblement mes lippes.

Une bouche renfermant des crocs aiguisés, allant de pair avec les griffes fatales que je n'avais de cesse de porter continuellement. Ni plus ni moins qu'un loup errant, hurlant dans l'obscurité. Hurlant à cette lune tentatrice, rejaillissant de sa nitescence immaculée aux méfaits d'argent, une somptuosité qu'il ne sera jamais capable d'atteindre. Pour moi, cette inaccessible beauté n'est autre que celle d'une sérénité perpétuelle, que je me sais incapable d'atteindre un jour en raison de l'hémoglobine répandues de mon propre fait. Une sombre entité assassine, née pour comprendre, créer, puis haïr et détruire, dans un cycle immuable... Ainsi, j'avais balayé d'un revers de la main tout ce qu'elles avaient elles-même forgé. N'était-ce point ironique? Il n'y avait autre coupable que moi-même. J'avais brisé avec une frénésie animale ce que j'avais ciselé moi-même dans le flot de ma destinée, endommageant simultanément le flot de ceux qui y avaient lié les leurs. J'avais ouvert des plaies abstruses, dont certaines qui s'étaient mortellement ancrée dans cet afflux tumultueux que l'on appelle éternité pour priver certains d'y figurer. Voilà toute la laconie que m'inspirait vicieusement cette auréole de brume vaporeuse émanant de mon doux plaisir, lui-même ne pouvant qu'apprécier d'aller assaillir un peu plus mes poumons déjà bien meurtris de ce doux affect. Soupirant, bien que ce type d'expressivité ne puisse au grand jamais dévoiler qu'un fragment infime de mon amertume perpétuelle, j'écrasais les vestiges du cylindre consûmé au creux de ma paume, indifférent à la légère chaleur cuisante qui aurait probablement brûlé un individu lambda. J'avais tellement connu les tortures de type incandescent et subi des brûlures en tous genres et à tout degré que j'avais perdu toute notion de ce qui concerne les dommages possibles que pouvaient causer les flammes. Au final, aussi drastique qu'elle soit, il fallait bien admettre que la manière dont ce foutu salopard de géniteur m'avait fait entraîner par ce chien de Jin avait porté ses fruits, m'endurcissant au-delà de toute prédiction. S'il avait pû anticiper que je tiendrais par ce biais la promesse macabre que je lui avais faite aux prémices de ce suivi aux méthodes barbares des plus mémorables tant elles étaient douloureuses, il n'aurait certainement pas été si extatique lorsque je fûs forcé de suivre mon geôlier vers les premières "leçons" qui m'étaient programmées. Au final, celles-ci n'en avaient guère plus que le nom, tant leur contenu s'avéra inhumainement déraisonnable. L'adéquation avec le titre susnommé n'était guère au rendez-vous...

Mais cessons de ressasser cet épisode pesant de mon passé, sans quoi je finirai par voir ressurgir du fond de ma conscience la haine viscérale que j'avais pour ce bâtard que j'ai pris le plus grand plaisir à éxécuter de mes propres mains. C'avait beau être ma réelle première victime en toute théorie, celle-là ne m'a jamais tourmenté; je n'ai jamais considéré cette engeance de basse extraction comme un être humain, tout paternel qu'il fût sensé être à mon égard. Ce n'était autre qu'un échange équivalent; il avait sacrifié ma mère sur l'autel de son despotisme et de sa tyrannie, et c'est par équité que je m'étais servi de lui comme tribut pour expier cette mort injuste dont la douce femme était plus qu'indigne. Et ce, en excluant les affres qu'il m'avait infligées avec le plus grand plaisir... À peine entreprenais-je de m'approcher de ces lieux bien sombre pour moi que déjà, tout cela ressurgissait non sans aigreur de ma part des méandres de mes pensées. Avais-je vraiment bien fait de me rendre en ces lieux? Je n'en doutais que trop, mais il était déjà bien trop tard que pour faire marche arrière. Après tout, il était de rigueur pour moi de pouvoir me confronter à ce reliquat révolu de mon histoire. Quoi qu'il en soit, il fallait que je me hâte; mon absence ne serait pas furtive bien longtemps, aussi structurée que soit ma couverture pour cette visite impromptue sur les lieux de mon enfance. Déjà, des images frappées par les ravages temporels s'imposaient à mes pensées, surnageant par-delà mes réflexions actuelles afin de se réimplanter vivement, et douloureusement pour certaines, dans mes souvenirs avec plus de clarté. J'étais lucide, et avais prévu qu'une telle rémiscence m'accablerait une fois que j'aurais foulé ces domaines au pied. Cela ne me mena pas pour autant à la renonciation, aussi pénible que je devinais la chose : je ne m'étais point trompé. Qu'importe... Excluant ces songes mitigés, je m'élançais à nouveau, menaçant de m'introduire de manière imminente dans les territoires de la Pluie eux-même. Restait à espérer que le fait que j'aie rechaussé pour cette excursion frauduleuse mon bandeau d'Ame, malgré le stigmate qui le barrait en son centre, me permette de m'introduire ici sans encourir de périls, bien que je n'étais guère rassuré à ce propos.

Néanmoins, j'étais bel et bien confiant vis-à-vis de mes capacités, et je ne manquerais pas d'opposer une résistance logique et pour le moins épique s'il venait à survenir un quelconque inconvénient durant cette visite. Bondissant avec vélocité, voyant défiler le décor alentours à une vitesse fulgurante au fil de ma progression vivace, je parvins tout de même à discerner la naissance d'une silhouette, visiblement vouée à apparaître dans mon champ de vision après avoir calculé une chute au-devant de ma course effrenée. Une interception? Les ennuis commenceraient-ils déjà alors que je n'avais même pas encore recouvré les domaines que parcourait mon sillage? Sans plus attendre, je me laissais porter par les réflexes ancrés dans mon corps aguerri; juché accroupi sur le sol, de plus qu'une main en guise de soutien après une enième descente vertigineuse, je feintais rapidement cet anonyme surgi du néant et me mouvais avec une rapidité foudroyante à ses côtés, ma paume rencontrant sa face. Ce mouvement n'avait qu'un unique but, qu'il atteint efficacement; impacter le crâne de cet inconnu sur la roche robuste à laquelle il tournait le dos afin de l'assommer, ne fût-ce que modérément. Je m'emparais ensuite avec tout autant de célérité de Fleur de Lune, dont la lame émit un sifflement mélodieux, fendant les flux aériens pour venir flatter la gorge de ce nouveau venu non sans animosité. Je ne pris même pas la peine de me départir de ma plénitude, imperturbable comme à l'ordinaire face à ce curieux individu, dont je discernais néanmoins une certaine familiarité dans les traits faciaux. Ceci s'additionnant à la familiarité avec laquelle il s'était permis de s'adresser à moi, un zeste de perplexité fût suscité en moi, mais je l'occultais rapidement afin de me concentrer pleinement sur celui que je venais vraisemblablement de neutraliser. S'il s'agissait bien d'une menace quelconque, pourquoi n'avait-il pas tenté de s'en prendre directement à moi plutôt que de se découvrir sans agir de la sorte? De plus, ses mots ne pouvaient que me laisser dubitatif à son encontre. Mais je n'allais pas tarder à en savoir plus, pour peu qu'il se montre coopérant; quelle que soit sa mentalité à ce sujet, l'acier froid charmant avec facétie sa chair ne manquerait pas de le convaincre d'être explicite. Plongeant avec froideur mon regard enneigé dans ses propres prunelles, je l'interrogeais d'un souffle oppressant de par le ton sur lequel il m'échappait.

~._¤ Qui es-tu et que me veux-tu donc, étranger? ¤_.~
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MessageSujet: Re: Retrouvaille !PNJ présent ! A noté FINI   Retrouvaille !PNJ présent ! A noté FINI Icon_minitimeLun 8 Mar 2010 - 18:31

Et voilà, le coup était déjà parti dans la petite solution des simples d’esprit, appelée si joliment la violence. C’était fou ce que ce genre de chose devenait automatiquement la réponse la plus ‘’appropriée’’ à toutes les situations chez la moitié de ceux qui portaient le titre de shinobi. Sérieusement, ça devenait lourd, au bout d’un certain temps. Surtout pour une personne ayant passé la majorité de son existence dans un lieu tel qu’Oto, c’était une chose qui devenait lassante à l’extrême. Vous savez, quand on a l’habitude de voir trainer des morceaux de doigts perdus au coin de chaque couloir, on finit par ne plus vraiment voir le côté plus ou moins excitant du fait d’être violent. En particulier lorsqu’il y a un bel os tout blanc en train de se faire grignoter sur le sol par des rats plus gros que les matous du coin, ça vous fait……..enfin bref. Tout ça pour dire que c’est avec une vague monumentale d’efforts concentrés que Galeinn dut retenir un soupir à se démolir l’âme en pièces de puzzle pour experts. Il savait qu’il aurait du s’attendre à une réaction plutôt militaire de la part de cet homme qu’il cherchait depuis déjà un bout de temps, mais bon, de là à se retrouver la lame sous la gorge dès le premier contact, mauvais départ. Temps mort, la situation prenait une tournure qui n’avait rien de prometteur en ce qui concernait des retrouvailles sympa. Quoique pour avoir été ‘’élevé’’ à Ame par le gros porc sans avenir qui représentait leur lien biologique, pas de quoi s’étonner qu’il ait des réactions portées sur la violence. Mais peu importe, le fait d’être ouvertement menacé si rapidement était une chose que le Nuke-nin n’avait jamais trouvé le moyen d’apprécier. Et puis quoi, c’était pas normal? Il devait faire un beau sourire con(descendant) en essayant d’argumenter avec une gueule de béton qui se voulait intimidante? Autant demander à Orochimaru de se foutre sa langue dans le fondement. Quoique ce type n’aurait probablement même pas eu de honte à le faire, avec toutes les saletés qu’il arrivait à accomplir dans une seule journée. Mais ça ne changeait pas grand-chose, étant donné que le boa à jambes que représentait le dirigeant d’Oto ne représentait plus qu’un très mauvais souvenir traumatisant et désagréable en tout point. Donc, autant l’oublier aussi vite que possible, et tout est bouclé dans la section ‘’rien à foutre’’.

Or donc, c’est bien beau de mijoter dans ses propres idées mélangées à un petit assaisonnement de souvenirs épicés, mais il faut que cette boue morveuse donne un résultat à peu près potable en bout de ligne. Surtout dans la situation présente, en fait. Car à voir l’allure qu’affichait ce cher Erayn, il n’allait pas attendre longtemps pour une réponse pré-formulée à sa précédente question. Et ces bourrins là, ce qu’ils font quand ils n’ont pas de réponses, qu’est-ce qu’ils font? Ils passent le relais à l’arme. Et les interrogatoires des lames sont en général légèrement trop brefs pour laisser place à une réelle conclusion utile à la sortie de piste. Donc, la question restait entière : que faire? Et même si la réponse était aussi évidente que la mocheté des lunettes de Kabuto, le Nuke-nin chercha un brin dans les recoins de sa tête, dans le but de trouver une solution légèrement moins provocatrice, pour ainsi dire. Car pour ce qu’il croyait juger, son assaillant disposait d’une force physique tout de même bien travaillée. Inutile de tenter quoique ce soit de physique, à moins de vouloir se briser le poing en cognant le type, pour ensuite plaider la légitime défense en interrogatoire. Et les nuke-nin de haut rang qui plaident la légitime défense en braillant pendant qu’ils se tiennent la main, ça ne fait généralement pas long feu. Et en plus, il arrivait d’Oto. Et une tache de plus sur le dossier, une! Enfin bref, c’était triste à dire, mais il allait devoir avoir recours un peu plus rapidement que prévu à certaines de ses attributions naturelles. Il aurait aimé avoir le temps de discuter un brin avant d’envisager ce fait, mais bon, on ne peut pas toujours avoir ce qu’on veut.

°o° - Bon, écoutes. Je ne suis pas du genre à aimer parler avec ce genre de chose contre mes cordes vocales, ça leur donne les chocottes, tu vois? Alors premièrement… - °o°


Les pupilles de Galeinn s’illuminèrent doucement, pour prendre une teinte bleutée laissant entrevoir plusieurs formes ondulantes ressemblant à un millier de flammèches. L’air devint lourd et oppressant aux alentours, alors que les plus petits grains de poussière se soulevaient doucement à une trentaine de centimètres du sol. Les prunelles du shinobi fixèrent avec lenteur les yeux de celui qui le retenait, continuant leur plongeon intense dans le regard de ce dernier alors que l’épée s’appuyant sur sa gorge se mettait à vibrer doucement. Au bout de quelques secondes, la lame commença à s’éloigner de la chair de Galeinn, et ce malgré la force que déposait sur celle-ci son possesseur. Toujours aussi calme et désinvolte, le Nuke-nin cilla des yeux l’espace d’une fraction de seconde, pour voir la lame partir en flèche, s’arrachant brutalement de la main du ninja de Kiri, et terminer sa course dans le sol, cinquante mètres plus loin, plantée dans un axe droit sur sa position. Les pupilles enflammées du jeune homme revinrent finalement se poser sur son assaillant, pour arborer une légère expression amusée qui alla s’accorder avec le mince sourire en coin qui alla se former sur son visage.

°o° - …et deuxièmement. - °o°


Le sourire sur le visage de Galeinn alla s’effacer en même temps que son corps tout entier, alors qu’un nuage de fumée le remplaça, pour ne laisser place qu’à un panneau de signalisation en bois-rond, prélevé un peu auparavant. Comme si l’idée d’être aussi stupide aurait pu l’effleurer. La survie pour un Nuke-nin, ça passe avant tout par la débrouillardise. Et l’instinct de survie, par le fait même. Et c’est ce que venait de faire Galeinn en posant le pied, cinq mètres au dessus de son demi-frère, s’accroupissant au même moment sur la corniche où il venait de prendre pied. Sa main droite se leva, et son claquement de doigts retentit doucement comme un glas sur une situation qui venait de vraisemblablement tourner à son avantage. Car à la seconde où les deux doigts se séparèrent, le sol gronda sous les pieds du ninja de Kiri, pour laisser s’échapper une série de filaments argentés qui allèrent promptement se saisir des pieds du shinobi, enserrant avec force ses pieds et ses chevilles pour le maintenir au sol de façon implacable. Pendant ce temps, le corps svelte de l’auteur de ce phénomène vola sur quelques mètres, pour se poser avec souplesse sur la droite d’Erayn, à une douzaine de mètres de distance. La main gauche trouva le chemin de la poche de son pantalon, pendant que sa jumelle se frayait un chemin jusqu’à la chevelure en pagaille du jeune homme. Tout ne s’était pas vraiment déroulé comme il l’aurait préféré en premier lieu. À voir le dossier d’Erayn, il aurait pu croire que ce dernier ferait au moins montre d’un peu plus de prudence en ce qui avait trait à son contact avec un étranger dont il n’avait aucune idée de l’identité. Enfin, peut-être avait-il simplement pensé que la lame bien placée suffirait à intimider. Il fallait dire que cela avait sa part de vérité ; en général, il est difficile de résister dans cette position. Seulement, il avait lui-même le moyen précis de résister à cette méthode d’interrogatoire, ce qu’il venait de prouver sans contredit. Mais maintenant, que pouvait-il faire ? Okay, il était dans une zone relativement ‘’sure’’, pour l’instant, et la personne à qui il voulait parler était au moins brièvement immobilisée. Il n’avait pas intérêt à dire n’importe quoi, où la réponse armée reviendrait en force dès qu’il serait capable de faire preuve d’assez de rapidité pour se faire. Il n’avait donc que deux ou trois minutes pour se faire un tableau qui lui éviterait d’avoir perdu ses trois dernières années de vie. Et comment faire pour attirer son attention ? En faisant allusion à des arguments étranges, voyons. Et en fait, il en avait bien un. Car c’était à peine s’il avait reconnu cet homme à le regarder rapidement. Du moins, en comparaison avec les images qu’il avait pu dégoter dans ses recherches. Le garçon qu’il avait trouvé avait tout du gosse rebelle et suffisant, sûr de lui sur pas mal de trucs. Ce trait de caractère était visiblement resté, mais le reste était parti en fumée. Les cheveux coupés, le tatouage, les vêtements. Mouais, rien à voir. Et justement, pourquoi ne pas en parler, de ce petit fait ?

°o° - Dis-mois, tu as vachement changé depuis les photos que j’ai pu dénicher à ton sujet. C’est pour ne pas être retrouvé par les autres que tu as changé tout ça ? - °o°


Et voilà, un petit hameçon de lancé à l’eau, restait à voir si le gros poisson viendrait morde à l’appât, ou s’il sauterait dans le bateau pour bouffer le pêcheur. En fait, la seconde partie du dialogue lui était venue sur le moment. Il y songeait justement, maintenant. Les autres, comme il l’avait si bien dit. Lui-même, après trois ans de recherches, n’avait pas trouvé d’informations réellement valables au sujet des possibles rescapés du massacre double connu par le clan Soddyn quelques années auparavant. À croire que tout ce qui concernait ce clan relevait d’accès secret-défense. Il n’était pas en train de rechercher le messie du prochain siècle, il cherchait des historiques d’un village qui passait plus de son temps à chialer sur la pluie qu’à faire un réel boulot. Car c’était un fait, la moitié des ninjas d’Ame passaient leur temps à chialer contre tout ce qui pouvait exister. Sauf une personne qu’ils appelaient ‘’Pein’’. Curieusement, le nom leur mettait une de ces expressions sur le visage, c’était à vous enlever l’appétit. Ils semblaient capables d’étriper quelqu’un si un mot qui ne ressemblait pas à un compliment s’échappait de votre bouche à ce sujet. Peu importe qui pouvait être ce type, il avait visiblement sa réputation. Mais bon, Galeinn s’en foutait pas mal. Il se devait plutôt de se concentrer sur sa situation présente. Lui et sa manie de divaguer… ça allait finir par le tuer. Mais pas maintenant.
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Hoshikuma Yeijiro
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MessageSujet: Re: Retrouvaille !PNJ présent ! A noté FINI   Retrouvaille !PNJ présent ! A noté FINI Icon_minitimeLun 8 Mar 2010 - 20:10

Spoiler:
Il n'était absolument pas d'humeur à perdre son temps en tergiversation, surtout avec un parfait inconnu. Surtout que le parfait inconnu en question semblait soit n'avoir aucun rapport avec un village, soit avoir tout intérêt à ne pas faire montre d'un bandeau. Or, à qui ce genre de dissimulation profiterait donc? À un quelconque nuke-nin, cela va de soi. Or, la familiarité de cet énergumène, la manière peu orthodoxe avec laquelle il l'avait accosté, et l'absentéïsme total de marque d'appartenance à quelque pays que ce soit... Il s'agissait probablement d'un chasseur de prime ou d'un déserteur, dont la manière avec laquelle il s'était adressé à lui ne faisait que pousser un peu plus loin tout le côté louche de son apparition aussi soudaine que dérangeante. La morosité d'Erayn, bien que presque constante, parvenait quelquefois à être poussée plus à l'extrême encore que d 'ordinaire. C'était présentement le cas, comme il est aisé de le deviner. Or, étant déjà froid et peu avenant d'ordinaire, lorsqu'il est en proie à ce déplaisant accroîssement, l'accoster de la sorte était sans doute l'un des meilleurs moyens pour finir dans la position plus qu'inconfortable dans laquelle s'était retrouvée Galeinn à cet instant précis. Les gestes de la jeune légende de Kiri étaient exemplaire pour l'expert qu'il était en matière de combat au corps, son domaine de prédilection. Le moindre de ses mouvements était dépourvu de toute fioritiure, et se parait de surcroît d'une fluidité étonnante, qui ne faisait qu'améliorer encore la base même de ce composant essentiel à une éminence du contact par excellence. Son demi-frère avait bien dû s'en rendre compte à la manière dont il avait été épinglé; l'enténébré ne plaisantait pas le moins du monde, et ne reculerait pas une seconde quand au fait de lui régler son compte au premier écart. Tout comportement déplacé commis devant lui en période de mauvaise humeur de la sorte avait généralement intérêt à voir son initiateur détaler, sans quoi le retour de manivelle s'annonçait généralement épique et amplement mémorable. L'ancien disciple du serpent blanc avait tout intérêt à faire preuve d'une subtilité et d'une vigilance de pointe s'il désirait sortir indemne de ces pseudo-retrouvailles. Le terme n'était en effet pas très adapté, puisque c'était en réalité la première fois qu'ils se trouvaient face à face, aussi périlleuse que soit cette rencontre pour celui qui l'avait provoquée. Tandis qu'Erayn n'avait même pas connaissance de l'existence de son interlocuteur, Galeinn, quand à lui, n'avait jamais eu guère plus que l'occasion de se fier à une ancienne photo.

En l'occurence, le cliché en question datait de l'époque ou l'obscur martial arborait encore les couleurs de ce même village avec une fierté toute relative. Une époque déjà bien sombre d'ailleurs, bien trop pour l'adolescent qu'il était en ces temps qui lui semblaient déjà si reculé et qu'il souhaitait occulter, mais pourtant infiniment innocente encore en comparaison du calvaire quotidien que constituait son existence présente. À remuer un passé trop sombre, l'on ne gagne rien de bon. D'ailleurs, étant donné l'état d'esprit du moment du shinobi de la brume, l'autre Soddyn allait devoir déployer bien des efforts de diplomatie et de délicatesse verbale : s'il touchait trop peu délicatement à ces mémoires enfouies, elles risquaient bien de refaire surface et de lui exploser en plein visage, par le biais de quelque riposte belliqueuse et qui plus est physique à une phrase inadaptée. Patience était le mot d'ordre pour cet entretien forcé. Restait à escompter que son parent l'ait bien compris, sans quoi tout cela s'achèverait en queue de poisson, et probablement dans un peu plus de sang et d'ombres. Leurs antécédents respectifs en comportant déjà bien assez, il serait pour le moins déplorables qu'ils se voient forcés d'en rajouter une couche fraîche comme cette pluie purificatrice à cause d'un mot de trop... En somme, une allusion foireuse suffirait à ruiner totalement tout espoir de premier rapport calme et paisible pour le maître des fers, qui avait déjà pris un départ des plus discutables en se risquant à entrer en contact de manière si soudaine et inappropriée. S'il l'avait souhaité, Erayn aurait pû l'abattre d'une unique frappe de sa lame sélénienne avant de poursuivre sa course inlassable vers les terres de ses ancêtres, aussi inavouables que soient certains de ces derniers, à commencer par son propre paternel. Pour en revenir au fil de cet échange provoqué à l'encontre du destin par pure ambition de nouer fraternité, chose un peu saugrenue étant donné l'anonymat absolu ou presque dans lequel ils se trouvaient réciproquement vis à vis de l'autre, il s'était abstenu de le mettre à bas aussitôt par pur dégoût pour le fait de donner la mort sans plus de prérogatives. Loin de lui l'âme d'un quelconque boucher sanguinaire; il répugnait totalement à nourrir les terres du sang de ses victimes sans raison tangible. Il avait beau être totalement dégoûté par le fait de devoir voler les âmes, chose parfaitement compréhensible en raison du fardeau qu'il portait bon gré mal gré, il ne reculait pas pour autant lorsque l'obligation en venait.

Il avait beau avoir ses principes, aussi jolis que soient ceux-ci, le devoir avant tout était une rengaine poussiéreuse mais qui lui allait pourtant au mieux. Ajoutons à cela que sa proie potentielle semblait être potentiellement un renégat, et le fait qu'il ait été régent de la section des traqueurs de ceux-ci lui indiquerait avec une impulsion magistrale de débarrasser le monde de celui-ci comme il avait eu à le faire avec tous les autres avant lui. Un de plus, un de moins... Il n'était plus à ça près, dans le fond, non? Bien sombre ironie, et pourtant... Si significative. Mais ces raisonnements personnels ne regardaient que lui, tout comme ses états d'âme perpétuellement à vif. Il fallait croire qu'il n'était pas de son ressort de décider d'avoir une vie calme et sereine. Cela contrasterait pourtant si bien avec les années précédentes, déjà plus que riches en miséricordes... Si le reste de son existence battait au même rythme, autant dire que les événements à venir ne seraient pas du premier ordre en matière de bonheur. L'on a beau dire que les choses vont bien finir par s'arranger, quand on traine un bagage pareil, le positivisme à plutôt tendance à se noyer dans un océan de désarroi. Chose des plus piquantes, mais pourtant si coutumière pour Erayn. C'était certes bien consternant que de constater que les choses allaient de la sorte, mais il faut croire qu'au vu du peu de résultats fructueux malgré ses efforts en ce sens, l'on ne peut pas dévier le tumulte immuable du destin... Parlant de tumulte, c'était désormais un torrent pluvieux déchainé qui se mettait à frapper vivement les deux hommes de son affliction aqueuse. Un décor bien morne que pour un premier rendez-vous, même si celui-ci s'avérait au final placé sous le signe de l'hostilité. Restait à espérer que les suivantes seraient un peu plus avenantes, si suivantes il devait y avoir. Le début des choses ne semblait pas très hospitalier à ce genre de suggestion, et le fait que la vie du fuyard d'Oto soit dans la balance ne faisait qu'en rajouter à l'aspect mitigé de la chose. Mais trêve de bavardages pour en revenir au cours des choses, les circonstances prêtant plus que probablement à une évolution riche d'intérêt, peu importe le sens dans lequel elle se dirigerait.

Reprenons donc, à commencer par le fait que la manière de s'exprimer de celui dont l'état des choses faisait apparemment son interlocuteur tendait à lui hérisser le poil. Voir quelqu'un parler de manière si décontractée l'horripilait, sans qu'il ne parvienne à savoir exactement pourquoi, si ce n'est par le manque apparent de toute considération pour sa propre existence. Car oui, il était totalement déraisonnable à ses yeux immaculés que de rétorquer de la sorte. Assurément, dans le cas de figure ou quelqu'un d'autre se serait trouvé dans la même position, ce type aurait déjà eu la tête éclatée comme un fruit trop mûr. Mais qu'est-ce qui l'empêchait donc d'en faire autant? Eh bien, une fois encore cette même retenue, celle qui l'empêchait d'être totalement impitoyable, même s'il parvenait toutefois à faire preuve d'un assentiment et d'une imperturbabilité totale à ce niveau pour ceux qui le méritaient. Mais il était encore bien loin du stade où peu lui importait de buter quelconque comme ça, froidement, pour le simple motif que sa gueule lui déplaisait. Ce n'était d'ailleurs pas le cas, ou tout du moins pas vraiment; c'était plutôt que quelque chose dans le visage de cet étrange individu titillait sa curiosité. Comme un air de déjà vu assez prononcé, bien qu'il n'arrive pas à mettre précisément le doigt dessus. Qui pouvait bien lui rappeler ce type surgi de nulle part comme un diable sortant de sa boîte? Décidément, il semblait que les cieux s'acharnent à lui compliquer la journée, dans le sens néfaste du terme... Et encore, il ne savait pas ce que lui réservait la suite. Ne continuait-il donc à vivre que pour tomber sur des embuches du genre? Donc, advenait qu'il le tenait en joue d'un tranchant bien affuté, ne s'assoiffant que de son sang possiblement à venir. Fleur de Lune avait beau être un nom ô combien poétique qui inspirait plutôt la finesse et la subtilité, voir l'abstrait, combien de fois ce fer brillant d'albâtre ne s'était-il pas gorgé d'un sang impie au poing de s'en teinter complètement? Restait à voir si celui-ci serait le prochain à la repeindre, au prix onéreux de sa vie. Cependant, il apparut bien vite qu'il y échapperait, à la lame tout du moins. La mort, cela restait à voir : désarmer de la sorte quelqu'un alors qu'on se trouve en position plus que désavantageuse, ça avait certainement son prix, surtout lorsque l'on faisait les choses de la sorte. Ce ne serait par contre pas dans l'immédiat, s'il était au final dit que son existence s'achevait aujourd'hui. Tout du moins, c'était ce que semblait vouloir dire le panneau de signalisation routière rudimentaire qui remplaçait désormais sa silhouette malingre à la poigne de fer du punk désabusé.

Ce dernier haussa un sourcil suspicieux, s'additionnant à son expression flegmatique permanente. Au lieu de balancer plus loin l'objet anodin sans vergogne comme n'importe qui d'autre l'aurait probablement fait, il choisit de s'en saisir plus fermement, tandis que sa silhouette s'estompait du décor en l'espace d'un battement de paupières après avoir laissé croire à une immobilisation. Au vu de la célérité dont pouvait faire preuve le jeune homme à la crinière corbeau pour peu qu'il s'en donne la peine, il était peu rusé que de croire qu'il pourrait être capturé aussi facilement. On avait beau dire au vu de ses apparents accès d'impulsivité, ils demeuraient factice. Simple poudre aux yeux pour ceux qui auraient à souhait de le prendre au piège par son biais de la sorte. Et généralement, ça se retourne précisément contre eux que d'estimer les choses de la sorte. Il faut bien dire qu'ils ne doivent pour cela pas avoir grande idée des qualifications requises pour une position hiérarchique telle que celle qu'il occupe. Néanmoins, la nouvelle phrase de ce curieux lascar laissait à croire qu'il n'en avait pas idée, ce qui pouvait excuser une tentative obsolète du genre. Le temps d'un papillonnement dû à cette disparition soudaine, qui laisse croire généralement à un problème visuel, il se tenait dans le dos de cet énigmatique larron. Sa curiosité, de même que son effervescence avaient été mises à vif par la déclaration qu'il avait émise. Cela se voyait d'ailleurs au-travers de l'expression du sombre palladium, plus "éveillée" mais également plus ferme que d'ordinaire. C'est un regard perçant qu'il posa sur la nuque du concerné, bien déterminé à en savoir plus sur lui et sur tout ce qu'entrainait l'articulation de sa précédente phrase. Il avait là commis un impair s'il espérait une discussion parfaitement détendue : il venait d'aguerrir au possible son cadet qui, même s'il paraîssait parfaitement calme, adossé au tronc robuste d'un vieux chêne local, réprimait en réalité son ébullition interne. Il était bien rare que de parvenir à briser la gangue de glace qui étreignait le coeur du tatoué, mais la pointe en fer blanc qu'il avait planté dans la cage susdite avait eu un effet remarquable à ce sujet, peut-être trop, même.

~._¤ Je réitère ma question, puisqu'il semble que tu sois plus disposé à y répondre désormais. Qui es-tu et que me veux-tu? J'ignore pour quelle raison tu te penches sur moi de la sorte, mais tu ferais bien de l'exprimer en toute hâte si tu tiens à te préserver. Sache que si les mots te font défaut, je n'hésiterai pas à nourrir ce sol du sang qui parcourt tes veines, étranger, j'ôse espérer que tu en es bien conscient. Tu danses sur les crocs du lion noir... ¤_.~



Il était rare qu'il se montre aussi bavard, même si c'était bien peu pour le commun des mortels, mais les circonstances le justifiaient. Restait à voir quelle voie emprunterait Galeinn dans le dédale de possibilités qui lui étaient désormais offerte. La position nonchalante qu'adoptait Erayn était loin de concorder avec la chape de brume inextriquable qui régnait dans son esprit. Il voulait y voir plus clair, comprendre avec précision qui il était et ce qu'il était venu faire sur sa route dans cette interception pour le moins mouvementée. Son ton était bien convaincant, même si ce n'était pas la meilleure des manières, mais il n'ôsait que trop miser sur le fait que cela le persuade de parler.
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MessageSujet: Re: Retrouvaille !PNJ présent ! A noté FINI   Retrouvaille !PNJ présent ! A noté FINI Icon_minitimeLun 8 Mar 2010 - 23:15

Comment décrire l’effet de voir une tentative qu’on croyait couronnée de succès un instant auparavant, se faire, comment dire… démolir de façon que le mot ‘’pitoyable’’ n’arriverait pas à décrire sans faire montre d’un manque de sincérité plus que flagrant, et ainsi encore plus déshonorant? Difficile à dire. Pour n’importe qui, l’échec représente généralement une chose fort désagréable, quoique dosée selon la situation. Il va sans dire que dans le cas présent, la situation n’était malheureusement pas propice au fait de perdre le contrôle d’aucune façon que ce soit. Car dans sa chère petite position de déserteur en présence d’un de ces énergumènes des forces spéciales qui se donnaient pour seul but existentiel de débarrasser la surface du monde des traitres dans son genre, il avait tout intérêt à, pour ne citer qu’un petit exemple, possiblement rester en vie? En tout cas, il fallait dire que son interlocuteur ne semblait pas réellement prompt à faire preuve d’une attitude qui aurait pu friser ne serait-ce qu’un brin un trait de caractère s’approchant de la sympathie, ou du moins de la cordialité, à tout prendre au hasard. Non, dans le cas qui concernait Erayn, la seule chose qui semblait vouloir faire place sur son visage, c’était une expression qui aurait eu de quoi laisser nombre de soldats aguerris et bien préparés avec rien d’autre sur leurs propres minois qu’une expression incertaine, voire à très peu de distance de la peur devant le regard pénétrant que l’enténébré garantissait à toute personne croisant ses pupilles laiteuses. Galeinn avait déjà rencontré le Byakugan à quelques rares reprises par le passé. Majoritairement lors de missions à Oto pouvant impliquer des forces ennemies en provenance du village de la Feuille. Étant donné leur forte capacité à détecter le chakra et leur légendaire talent d’utilisation du Taijutsu associé à leur dojutsu héréditaire, le clan des Hyuuga de Konoha représentait une chose que le nuke-nin avait appris à surveiller d’un œil attentif. Par le passé, quelques unes des marques cicatrisées sur son corps provenaient justement d’altercations avec certains membres de ce clan prisé. Malgré le fait qu’il ait su se sortir avec brio de ces situations pour le moins embarrassantes en général, il n’en ressortait généralement pas sans un souvenir à long terme. Cependant, il y avait une petite chose qui clochait sur l’apparition du Byakugan dans les yeux de la personne à qui il parlait. Le clan Soddyn n’avait jamais possédé une chose d’une envergure telle que le Byakugan, fort bien contentée par ses capacités héréditaires dont elle tirait une fierté pompeuse amplement suffisante sans rajouter un atout à la liste. Et malgré la quantité faramineuse de dossiers que Galeinn avait pu parcourir, jamais aucune mention n’avait été faite où que ce soit de la présence d’un tel dojutsu en la personne d'Erayn. Et pourtant, c’était bien cet œil mystique qui l’avait fixé de ses prunelles aussi blanches que l’âme d’une créature céleste, quelques instants auparavant. Il n’était cependant pas activé, mais ce fait ne changeait strictement rien, aux finales. La pupille était aisément reconnaissable par la voie de la teinte qu’elle laissait aux yeux de l’utilisateur, même en absence d’une quelconque utilisation active.

Or donc, il était peut-être temps de se pencher sur la situation présente, au lieu de rêvasser comme il avait la si mauvaise habitude de le faire. Ça aussi, c’était une chose qui lui avait valu certains petits problèmes à court terme, à force de sombrer dans ses pensées en plein combat. Mais bon, dans l’immédiat, on ne pouvait pas réellement parler d’un combat au sens propre. Surtout en considérant qu’il n’avait pas fait grand-chose, et le demi-frère non plus, à vrai dire. Pas que ça lui déplaise tellement, en fait. C’était un petit truc auquel il venait de songer – eh ouais, encore – d’un coup, comme ça. Même s’il avait semblé avoir un léger avantage pour l’effet de surprise provoqué par sa technique de substitution produite juste un moment plus tôt, l’effet n’avait effectivement, et également malheureusement été que de courte durée, vu la réaction rapide effectuée par son homologue Soddyn. Eh bien dommage, il avait mal calculé son coup. Que voulez-vous, ça arrive à tout le monde, de faire des erreurs de calculs dans les prédictions à court terme. Et puis contre quelqu’un s’étant hissé à la tête des chasseurs de Kiri en une période de temps relativement courte, il aurait bien du s’attendre à un potentiel finement travaillé, pour ainsi dire. Il fallait croire que lui-même n’avait pas suffisamment pris le temps d’augmenter ses capacités propres de façon convenable, pour être dominé de la sorte à une vitesse ridicule. Bon, tant pis, dans ce cas. Inutile de tenter une quelconque tentative de quoi que ce soit, il serait donc probablement intercepté d’une façon ou d’une autre. Et une jolie idée de rayée dans la liste des possibilités, merci. Il fallait cependant contempler le reste des idées qui pouvaient s’offrir à lui, et ce fut justement ce qui vint à l’esprit de Galeinn à la seconde où la voix du ninja de Kiri résonna dans son dos. Ah non, en fait, la première chose à lui être venu à l’esprit fut un mot quelque peu trop impoli pour être prononcé publiquement. Mais c’est une chose dont personne n’a rien à foutre, alors passons sur ce détail pour nous attaquer au vif du problème. Et non à la source du problème, de préférence. Or donc, il fallait évaluer la situation. Visiblement, Erayn le dominait sur le plan de la vitesse et des déplacements, il venait de le prouver. C’était une chose qui pourrait s’avérer problématique. Également, sa force physique était de loin supérieure, du fait qu’il était un utilisateur réputé de Taijutsu allié au Byakugan. Aux finales, la situation se résumait quand même rapidement : mieux valait éviter les conflits ouverts, et veiller à offrir de quoi attiser encore plus la curiosité du demi-frère. Car sur ce point, c’était une chose en laquelle Galeinn excellait. Le fait de déceler les émotions, il en avait carrément fait son petit jeu à lui, son passe-temps lors de ses rencontres pour savoir exactement l’état d’esprit des autres. C’est justement son esprit d’analyse qui avait valu au nuke-nin de rester en vie avec tous les morceaux de son corps en bon état encore aujourd’hui. Et la petite once de curiosité filtrait sournoisement entre les mailles du voile de froideur et de rigueur de son cadet, à la manière des petits poissons qui passent dans les filets des pêcheurs. Mais bon, autant se montrer de face pour commencer, c’était une chose qui vaudrait peut-être un peu plus de ‘’considération’’, que de rester de dos comme un imbécile heureux qui se croit doté d’un tel privilège. Le corps de Galeinn alla donc lentement pivoter, gardant toujours la même position alors que la main qu’il gardait sur sa tête alla secouer sa chevelure en pagaille pour tenter de la libérer d’un peu du poids que lui imposait la pluie battante qui faisait un semblant de charme rustique à ce pays.

°o° - J’te jures, tu aimes vraiment te la jouer, avec tes grands discours… - °o°


Une réponse qui allait sans doute tendre les nerfs du cadet d’une façon difficilement imaginable, si ce que Galeinn pouvait imaginer s’avérait vrai. Ce dont il ne doutait pas un seul instant, en fait. S’il y avait bien une chose sur laquelle il pouvait se fier sans risquer de se tromper, c’était son instinct. En fait, la réaction passerait probablement entre la rage contenue et les menaces, comme d’habitude depuis le peu de temps qu’ils se connaissaient maintenant, pour ainsi dire. Mais pour résumer, autant dire que la phrase avait beau être bien intentionnelle, elle n’en restait pas moins masochiste à n’en pas douter. Ou bien complètement folle à prononcer, au choix de l’utilisateur. Bien entendu, il allait devoir rajouter de quoi contenir la bouilloire, sous peine de se voir les pieds alors que la tête tomberait. Une jolie vue, mais qu’il préférait cependant laisser aux autres. Les décapitations, très peu pour lui. Enfin, autant ne pas trainer, ou l’autre kirien allait finir par lui éclater la figure. Autant ne plus perdre de temps.

°o° - Enfin bref, si tu tiens tant que ça à savoir… Il frotta une fois de plus la surface de sa tête avec un air renfrogné. - on a qu’à dire que je suis un autre résultat du crétin que tu as apparemment refroidi de tes propres mains, il y a un temps. - °o°




En prononçant la fin de sa phrase, la seconde main du nuke-nin sortit doucement de la poche de son pantalon pour aller pointer le pouce en direction du village d’Ame, en contrebas. Est-ce que l’allusion allait être suffisante pour être compréhensible, absolument aucune idée. Mais bon, normalement ça devrait aller, avec ces petits indices. Un peu de bon sens et de déduction, et la réponse sautait aux yeux. Et avec les yeux que ce type avait, il serait bien aveugle de continue de faire les durs en souhaitant une réponse plus précise. Disons que cela fixerait les bases de mentalité d’Erayn par la même occasion. Et maintenant, c’était bien beau d’avoir dit tout ça, mais il allait falloir prendre des précautions quand même, malgré ce dernier évènement. Un lien sanguin quelconque n’allait peut-être pas automatiquement le mettre à l’abri de quelconques représailles, considérant la haine éprouvée du ninja de kiri contre celui qui avait été son géniteur. Peut-être même ce lien pourrait-t-il représenter un défaut plus que dangereux qui irait inciter son jeune cadet à vouloir éradiquer une nouvelle trace des descendants Soddyn de l’histoire. Ce serait presque compréhensible, si c’était autre chose qu’un geste plutôt égoïste et stupide en soit. Mais bon, sous l’impulsion du moment, allié à une haine viscérale enfouie depuis l’enfance, ce genre de concept devenait probablement quelque peu vide de sens. Ça aussi, c’était quelque chose de compréhensible. Mais bon, bien que dans son imperfection chronique, Galeinn n’était pas très friand de l’idée de mourir, il saurait tout de même se défendre le cas échant. Le sujet de premier ordre concernait surtout le fait de s’assurer des éventuelles réactions de son cadet dans un avenir plus que rapproché. Autant adopter pour la nonchalance, quitte à l’utiliser sans arrêt depuis les dernières minutes.

°o° - Alors, est-ce que je garde ma tête ? - °o°


C’était fou ce qu’il avait un don pour imiter un ton totalement crétin, quand il voulait. Car au moins, il était quand même certain de ne pas l’être au naturel. Sans quoi il serait probablement déjà mort la gueule au sol, au lieu de faire le pitre dans sa petite pièce de théâtre en représentation privée. Quoique le public était quelque peu difficile aujourd’hui, ce qui ne faisait pas grand-chose d’autre que de compliquer la tâche aux finales. Mais bon, plus les spectateurs sont exigeants, plus c’est gratifiant de rester crédible quand même, c’est ce qui différencie les réels talents dramatiques des amateurs sans avenir. Et dieu seul sait que dans une carrière de shinobi, avoir un peu de jeu d’acteur en réserve peut toujours s’avérer d’une quelconque utilité. C’est bien beau de rester naturel, mais Galeinn avait préféré ne pas sortir son habituelle tête de mort sans considération pour quoique ce soit dans ce monde pourri par une liste sans fin de défauts et de problèmes tous plus décevants les uns que les autres. Histoire de diminuer un peu l’air de famille sur les bords, voyez ? Enfin bon, la suite ne tarderait pas à arriver, selon la vraisemblable vélocité d’action de son demi-frère. Il n’avait plus qu’à croiser les doigts pour que la situation ne dégénère pas.
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Hoshikuma Yeijiro
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MessageSujet: Re: Retrouvaille !PNJ présent ! A noté FINI   Retrouvaille !PNJ présent ! A noté FINI Icon_minitimeMar 9 Mar 2010 - 18:51

Spoiler:
Il avait une totale insouciance de l'effet qu'avait pû produire sa miraculeuse évasion sur cet étrange personnage surgi de nulle part et s'en moquait du tout au tout, uniquement intéressé par les réponses qu'il allait bien pouvoir lui apporter. Il l'intriguait, Erayn devait bien l'avouer. Sa curiosité avait été piquée à vif par les allusions dérangeantes que s'était borné à faire cet inconnu, qui visiblement n'était pas destiné à le rester bien longtemps. Mais qu'il prenne bien garde aux mots qu'il emploierait ainsi qu'aux formes qu'il y mettrait, tout du moins s'il tenait à garder la tête sur les épaules. Il avait bien dû le voir malgré le peu de temps depuis le début de cette entrevue où la tension était palpable : la jeune légende de Kiri ne plaisantait pas, et ses mots reflétaient bel et bien ses réelles intentions en cas de bavure. Galeinn marchait sur une corde raide, et avait tout intérêt à en être conscient, sans quoi un faux pas malencontreux serait bien vite arrivé. Seulement, ce ne serait pas dans un filet de sécurité qu'il arriverait au terme d'une chute aussi éprouvante que terrifiante, mais bien tout droit dans la gueule du lion affamé. En l'occurence, celui-ci se dotait d'un pelage noir, et se cachait sous les traits du cadet qu'il avait si longtemps cherché. Manque de chance, l'enthousiasme ne semblait pas être au rendez-vous dans les prémices de cette rencontre délicate à gérer. S'il s'attendait à des bonds de joie de la part du bellâtre frigide, il se fourrait le doigt dans l'oeil jusqu'au coude. Il était vrai que, dans la mesure où les informations qu'il s'était approprié par un moyen quelconque remontaient au temps de sa présence à Ame en tant que simple chuunin, tout ce à quoi il avait pû avoir accès était révolu depuis bien longtemps, la limite se tranchant par les stigmates qui parsemaient les chairs et les esprits du vaillant palladium. Ce dernier reposait toujours sagement dos à l'arbre qui le soutenait, les bras croisés, en une pose qui semblait bien peu prompte à la joute si celle-ci devait bel et bien éclore des suites des réponses du nuke-nin, si tout ce qu'il trouvait à livrer en pâture à son féroce frangin ne convenait pas à celui-ci. N'importe qui connaissant un minimum Erayn, ne fût-ce que de vue lors de l'une ou l'autre mission en commun, c'est que même avec cette posture, il aurait été capable de tuer. C'était totalement saisissant, et cela pouvait paraître abusif, mais n'était pourtant que la plus stricte vérité. La formation de pointe qu'il avait subie en continu, malgré les divers changements de mentor qui la ponctuaient, avaient forgé son corps et ses compétences de manière à optimiser sa capacité de réaction jusqu'à son paroxysme.

Pour prendre l'exemple présent, il aurait pû trancher la gorge d'une cible non-aguerrie sans même paraître remuer le petit doigt, tranquillement posé contre ce même support végétal. Une capacité effrayante qui poussait quiconque à se tenir à carreau avec lui, ne faisant que le rendre encore moins avenant. Inaccessible, et quoi qu'il en soit des moins engageants en raison de la froideur et de l'austérité qui le caractérisaient en toutes circonstances. C'était encore là le meilleur moyen qu'il ait trouvé pour empêcher les gens de s'approcher de lui dès le premier abord, afin de leur éviter des souffrances qu'il n'avait que trop provoquées chez les proches qu'il avait perdus... Sombres souvenirs qu'il était hors de question de faire ressurgir dans sa mémoire ethérée, surtout dans un moment aussi crucial pour la suite des événements. Ah, que toute cette brutalité et cette animosité constante de son existente le blasaient... C'était un bal d'une monotonie effarante qui faisait tourner en boucle ces deux constantes, à la manière d'un disque rayé régentant son quotidien et tout ce qui y avait trait. Décidément, une touche novatrice ne lui ferait pas de mal... Il ne connaissait déjà que trop de blessures par la croix qu'il portait en permanence que pour en plus connaître la défaveur de l'enlisement dans ces deux évidences entâchant constamment son existence journalière. C'était bien sûr le quotidien de n'importe quel shinobi de son rang que de connaître sans fin ces choses qu'il en venait à ne plus pouvoir tolérer, mais la chose était normale sans autre élément, quel qu'il soit, pour nuancer l'absorption constante de l'évolution du destin obscurci qui lui était tracé. Son avenir se dessinait dans une imprévisible obscurité, c'était évident, au vu de ce qui était venu maculer sa route passée... La désinvolture infantile de son adolescence brisée lui avait valu de se prendre les pieds dans des embûches qu'il ne pouvait prévoir, trop nonchalant que pour ne fût-ce qu'anticiper l'ébauche de ces pièges dans lesquels il avait fini par sauter à pieds joints, les voyant se refermer sur lui sans pouvoir y faire quoi que ce soit, plongé la tête la première dans un océan à la noirceur macabre. C'était cela, les ténèbres, et c'est cette lugubre allégresse qui le couronna du nom de déchu en lui arrachant tout ce qui était en sa possession, à commencer par son âme. Un bien triste détour qui ne manque pas de faire entrer de plein-pied un enfant dans l'âge adulte, bien qu'il ait déjà développé une maturité trop poussée pour son âge qui ne faisait que galvaniser les heurts que pouvaient provoquer de telles cicatrices.

L'inadaptation de son vécu à sa jeunesse poussait tout cela à l'extrême, noircissant sa vitalité et la transcendant de noirceur, le poids d'une tristesse irrévocable finissant de forger celui qu'il est et demeure encore à ce jour. Depuis lors, l'imperfection de ses émotions disparaîssait derrière ce masque de glace immuable, simple reflet frivole de la gangue indestructible au sein de laquelle se trouvait étreint son propre coeur. Ce carcan glaciaire n'avait jamais encore été baigné de chaleur au point de trouver délivrance, quiconque osant se risquer à l'effleurer s'exposant au hérissement soudain des épieux de glace qu'il recelait pernicieusement. Le regard qu'il n'avait de cesse d'infliger à la nuque de ce parent méconnu était aussi chauffé à blanc que pouvaient l'être ses chimériques pupilles, resplendissant d'une rare intensité abordant l'incandescence immaculée en sa plus pure tension rédemptoire, tendant à l'extrême une atmosphère qui n'était déjà que trop chargée par la friction née spontanément entre les deux jeunes gens qui n'avaient de cesse de se jauger mutuellement, comme cherchant à estimer communément la réelle profondeur de leur vis-à-vis. Tempérer constamment son sang-froid et mitiger toute tentation belliqueuse ou autre débordement était un véritable calvaire tant l'existence-même de cet être aimantait ses désirs sanguinaires, mais il ne sombrait pas pour autant à celles-ci, sans quoi Galeinn eût été bien moins disposé à s'exprimer de la sorte en ces instants riches en émotions et rebondissements. Tâter le terrain était une prépondérance essentielle pour pouvoir cerner avec pertinence quelqu'un, particulièrement lorsque l'on était dépourvu de la moindre donnée à son égard... Il dédaigna la première invective de son ainé avec le plus grand mépris, totalement indifférent à ce genre de pique infantile au point de ne même pas la considérer, la laissant se perdre dans les vents alentours, encore fortement agités comme de coutume. Le fait d'apprendre que celui qui se tenait devant lui n'était ni plus ni moins qu'un autre produit des copulations intempestives de son géniteur n'était pas pour l'aider à maîtriser ses penchants insatiables de l'instant...

« Cela ne cessera donc jamais... ? » fit-il en un soupir de désespoir, aussitôt renfrogné par cette révélation peu agréable.

D'un geste fulgurant, il décocha un coup qui sembla tout d'abord fuser vers le manieur de métal avant d'heurter de plein fouet l'arbre qui le maintenait un instant plus tôt, le percutant avec une violence inouïe et faisant voler en éclat une majeure partie de la robustesse de son tronc en un grondement du feu de Dieu, le volte-face qu'il avait produit à la dernière minute nourrissant l'impulsion grandiloque qui affligeait désormais le malheureux atour de mère Nature, blessé en son coeur par la frappe sourde d'Erayn. Rage au ventre. Une nuée d'oiseaux s'arracha au feuillage dense de l'ornement végétal en un brouhaha affolé avant que l'édifice naturel ne s'effondre avec poids et miséricorde sur le sol, son support trop endommagé que pour parvenir à supporter plus longtemps son propre poids. Faisant craquer ostensiblement ses phalanges, Erayn dévisagea son interlocuteur d'un oeil perçant, froid et analytique. Attrapant Galeinn par le col sans réelle violence à son égard, du moins pour l'heure, il planta son regard d'opale dans le sien avec une furieuse intensité, comme s'il avait dans l'espoir de le transpercer de sa simple vision d'albâtre.

« Qui es-tu vraiment? D'où viens-tu? Pourquoi es-tu venu me chercher?! Je veux en finir avec tout ça !... »




Pour la première fois depuis bien longtemps, ses intonations et sa loquacité venaient trahir son état d'esprit perturbé par cet état de fait inattendu, et plus que visiblement indésirable. L'incoercible palladium n'avait que trop à coeur d'inhiber ces mémoires étherées de sang et de larmes qui traçaient sa destinée parmis les ombres, et voilà que ce qu'il s'était tant et tant efforcé d'abandonner derrière lui revenait à toute hâte vers sa sombre silhouette pour le frapper dans le dos, lui délivrant une apparition aussi saisissante que saugrenue à laquelle il eût aimé ne pas pouvoir croire. Qu'est-ce que son semblable allait donc bien pouvoir lui répondre après avoir été témoin d'un aussi visible refus d'un passé qui n'était que trop honteux de par son hérédité, chose parfaitement compréhensible? Cette rencontre hasardeuse n'était pour lui qu'un maléfice supplémentaire qu'il maudissait déjà pour l'accabler comme tour le reste avant lui. Qu'est-ce qui avait bien pû pousser un membre de son clan à venir le chercher? Restait à espérer pour le concerné qu'il ne soit pas à la botte du défunt paternel ou de tout autre "associé", à moins qu'il ne souhaite mourir jeune. La menace planait encore et toujours sur Galeinn, que celui-ci s'en rende compte ou non, et il ne manquerait pas de le constater pour peu de commettre des erreurs : la moindre faute de parcours suffirait à provoquer une élimination fatale...
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MessageSujet: Re: Retrouvaille !PNJ présent ! A noté FINI   Retrouvaille !PNJ présent ! A noté FINI Icon_minitimeMar 9 Mar 2010 - 23:29

Et la situation avait dégénéré. Il avait eu quelques secondes pour réfléchir à de nombreuses réactions possibles de la part du demi-frère peu affable qu’il se découvrait avoir à chaque instant d’observation passé à regarder l’autre ahuri se monter une scène pour pleurnicher sur son sort. Lui-même avait eu le très prolongé loisir de méditer sur tout ce qui faisait son existence. C’est d’ailleurs ce qui l’avait mené à se rendre compte du fait qu’il existait plusieurs catégories d’êtres humains sur le plan émotionnel et historique réunis. Il y avait tout d’abord les faibles pleurnichards qui sanglotaient sur les évènements de leur passé, qu’il soit lointain ou non n’y changeant absolument rien. Une sorte de beau traumatisme prolongé ayant laissé suffisamment de traces crasseuses pour poursuivre tout le long d’une vie. Par la suite, venaient les faux-courageux. Ceux qui étaient sans doute aussi bien affectés que les plus faibles par leur passé traumatisant, mais qui arrivaient tout de même à se voiler la face en public sur ces détails, que ce soit par fierté, honte ou tout autre ressentiment pouvant mener à vouloir dissimuler ses propres faiblesses à tout pris. La catégorie suivante regroupait les insoumis. Les énergumènes qui – pour ne citer qu’un exemple vulgaire – avaient fichu une bonne raclée à leurs mauvais souvenirs pour arriver à les faire se retrancher en arrière fond de leurs pensées, tout en les empêchant de ressortir pour les hanter en constance. Ceux-là étaient ceux qui avaient décidé de tirer un trait sur le passé. Galeinn aimait bien s’identifier à cette catégorie, même s’il gardait quelques parcelles de son passé constamment à la surface pour ne jamais réellement oublier ce à travers quoi il était lui-même passé à travers. Quand à la dernière catégorie, elle regroupait tout simplement les insensibles sans remords ni frayeurs. Les murs de glace qui laissent passer les traumatismes comme du vent, pour tout simplement passer à autre chose comme si rien ne s’était passé. Ces quatre catégories représentaient globalement les grandes lignes des réactions les plus courantes faces à une histoire personnelle éprouvante. Comme quoi lorsqu’on passe autant de temps dans une cellule isolée du monde comme l’avait auparavant fait Galeinn, on finit presque par apprécier de s’écouter penser. C’est d’ailleurs dans la solitude que les pensées les plus sensées font surface, lorsqu’aucun avis extérieur ne peut venir entacher le libre arbitre et le raisonnement de l’esprit en ébullition.

Et à la suite de cette analyse, le jeune Galeinn dut avouer avoir du mal à déterminer si son cadet se situait dans la seconde où la troisième catégorie. Peut-être à mi-chemin entre les deux? Ou alors un changement facile d’apparence et d’émotions, à moins qu’il ne s’agisse tout simplement que d’un mélange des deux catégories citées précédemment. Un génie impitoyable au visage d’albâtre sans expression, une machine à tuer respecté et craint. Et pourtant, constamment rongé malgré lui par les évènements qui avaient fait de lui ce qu’il était à ce jour. Une combinaison à la fois intéressante et courante en soit, maintenant qu’il y pensait. Une barrière de pierre infranchissable, pourtant aisée à fracasser car l’arrière n’est qu’en bois pourri. Du toc et des apparences, mêlés à une fierté farouche et un sens de l’honneur – pour ainsi dire - tout aussi susceptible. À moins que ce ne soit tout simplement à cause de ce qu’était Galeinn lui-même. C’était également une théorie tout à fait plausible. Il fallait dire que depuis plusieurs années, le petit demi-frère avait mis un terme à la vie du chef de clan grossier et sanguinaire qui lui avait fait office de père salopard et sans cœur. Détruisant par la même occasion une bonne partie du clan une fois la tête tranchée, le tout avait de quoi rester traumatisant, même après un bon bout de temps pour s’y faire et se créer une apparente barrière mentale pour se protéger des mauvais revers. Mais bon, Galeinn n’était pas réellement le genre de type à éprouver une quelconque forme de pitié pour les autres. Après tout, il avait lui-même été un sujet d’expériences au bistouri d’un esprit malsain et sadique depuis ses cinq ans. Il avait seulement réussi à survivre mentalement et physiquement parce qu’il avait eu la chance de disposer d’un don naturel qui lui avait permis de sortir des bas fonds crasseux de l’Antre d’Orochimaru. Et grâce à Dieu, il avait même été poussé à développer ses talents, ne fut-ce que pour satisfaire les désirs de connaissances et de science de son tortionnaire et détenteur. Donc bon, verser une petite larme de crocodile pour les malheurs des autres, c’était pour les autres, justement. C’est d’ailleurs ce qui lui permettait en ce moment d’évaluer objectivement ce qu’il voyait des réactions de son cadet. Et une chose attira son regard de façon innée. La réaction particulière au moment où il évoqua leur lien de sang sous la forme d’un défunt crétin violeur à ses heures. Un curieux mélange de surprise, d’incrédulité et de lassitude. Visiblement, ces mots n’allaient pas réellement constituer un plus pour son cas, la présence de l’ancien clan d’Erayn étant encore visiblement trop présente dans son âme. Une grosse cicatrice recousue à la bâcle dont il venait de trancher les points de suture. Une petite phrase pour ponctuer, mettant bien en valeur une émotion proche du désespoir, tellement elle semblait lasse et fatiguée au moment où elle fut prononcée. Aux finales, soit c’était un mauvais moment pour parler de ce sujet, ou alors c’était constamment un mauvais moment pour y faire allusion. Mais pas le temps de chercher là-dessus, malheureusement. Car les choses venaient de basculer d’une façon relativement désagréable et indésirable en l’espace de quelques secondes, alors que la silhouette de son demi-frère s’élança à pleine vitesse dans sa direction, ne lui laissant qu’à peine le temps de le voir arriver. S’il voulait lui mettre une rouste, il allait en prendre plein la gueule. Ce gars était un spécialiste en Taijutsu, et lui n’aurait pas assez de temps pour dresser une défense. Un sifflement bref passa entre les dents de Galeinn en signe de dépit face au coup qui allait sans doute lui défoncer le visage une seconde plus tard. Il avait trop eu confiance en la curiosité de son demi-frère, et cette fois il avait bel et bien négligé sa propre vigilance ainsi que les moyens de l’homme en face de lui. Merde. Le Nuke-nin vit arriver le coup au ralentit, s’approchant dangereusement… pour passer à côté de lui en s’écrasant avec fracas contre l’arbre chétif qui se dressait à ses côtés. Le temps sembla suspendu un moment alors que Galeinn regardait dans le vide avec une once d’incompréhension, contemplant les copeaux de bois voler dans toutes les directions. Puis le temps reprit son cours, et l’être vivant si durement malmené hurla sa douleur en s’effondrant lourdement au sol dans un craquement sinistre qui arracha une brève réaction d’incrédulité discrète à Galeinn, toujours immobile avec les deux mains dans les poches. Lui défoncer le visage? S’il avait pris ce coup-là, il n’aurait tout simplement plus de visage, pas la peine de se le cacher. Visiblement, c’était une menace un peu plus sérieuse que les précédentes par ses proportions ‘’physiques’’. La seconde qui suivit fut tout ce qui eut besoin de passer pour qu’un air impassible et narquois revienne prendre possession du visage du nuke-nin. Il allait devoir être plus prudent que prévu.

Mais il n’eut pas le temps de s’attarder à ses pensées, alors qu’un nouveau mouvement d’Erayn attira son regard. Un autre coup? Non, la position de la main disait autre chose. Il resta donc passif lorsque son cadet alla saisir avec violence le col de son chandail, pour le regarder d’un air menaçant en vociférant les questions qui harcelaient sans doute violemment sa conscience depuis quelques instants maintenant. Alors il avait décidé de laisser tomber le masque d’indifférence. Enfin, il avait toujours un air impassible, mais ses yeux et sa voix disaient tout ce qu’il fallait savoir. Il éprouvait de la colère, de l’impuissance et de la peur. Il ne savait pas comment réagir, alors il empruntait la violence pour tenter de se donner du contenu. Son aîné en aurait presque souri, s’il se savait à même de se faire arracher la tête dans sa position actuelle. Alors comme ça, il voulait arrêter les détours? Bien, il aurait ce qu’il voulait. Pour la suite, il aurait qu’à voir ce qu’il allait faire des informations données. Le regard morne de Galeinn alla se planter dans celui d’Erayn, alors que sa voix s’élevait lentement, prononçant chaque syllabe avec un calme et un tact travaillés.

°o° - Galeinn Soddyn, Nuke-nin # 523-91 du Bingo Book. Ex-détenu du traitre de Konoha Orochimaru, évadé il y a environ deux ans.- °o°


Là, ça devrait suffire pour calmer les esprits mais ne divulagant pas son attachement à l'Hebi. Ou alors pour le rendre encore plus en rogne face à trop d’informations. À ce stade, on aurait pu croire que ce jeunot avait tout pour se mettre en colère. C’était un type qui aimait bien se la jouer supérieur en prenant de grands airs d’impassible, mais visiblement, notre cher Galeinn avait les atouts nécessaires pour toucher les cordes sensibles retenant ce joli masque factice. Et hop, une petite provocation de plus pour la forme.

°o° - Ça te va où est-ce que je vais devoir ramasser mes dents? - °o°


Histoire de garder un petit profil masochiste sur les bords, pourquoi pas. La manipulation des gens fragiles sur le plan émotionnel était une chose relativement ardue à appliquer, surtout dans les rares cas où la personne en question était à même de vous enfoncer la figure jusqu’à l’arrière de la tête au moindre faux-pas. C’était dans ces cas que l’affaire devenait intéressante, mais également risquée à un point peu envisageable. Mais bon, Galeinn avait du développer une sorte de penchant sadique envers lui-même, à force d’être torturé. Quand on s’habitue à quelque chose d’aussi intense que la douleur, on en gardait forcément des séquelles d’une façon ou d’une autre. Mais dans le moment présent, il allait sans doute bientôt voir si sa compagne la Souffrance viendrait lui rendre une visite opportuniste, sous la forme d’un poing bien placé. Enfin bref, il verrait bien. Qui ne tente rien n’as rien, comme on dit


Dernière édition par Galeinn le Mer 10 Mar 2010 - 17:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Retrouvaille !PNJ présent ! A noté FINI   Retrouvaille !PNJ présent ! A noté FINI Icon_minitimeMer 10 Mar 2010 - 16:59

.°. ...Deux frères... Deux chemins... Un même destin... .°. 

Il faut croire que le passé est voué à toujours nous rattraper un jour quand on essaie de lui échapper... Et je n'avais visiblement pas encore remboursé les créances que j'avais prises de lui en suffisance, étant donné le percepteur efflanqué qu'il venait de m'envoyer sur la gueule avec ironie. Conformément au dicton, chassez le naturel, il revient au galop. Quoiqu'étant donné l'extravagance de cet oiseau de mauvaise augure, je doutais qu'il y ait quoi que ce soit de « naturel » chez lui, mais passons. Je l'analysais, l'examinais sous toutes ses coutures, comme si je cherchais une faille dans un déguisement d'excellente facture. Mais quoi que je fasse et dise, je retrouvais mes traits et par la même occasion ceux de mon satané géniteur dans ceux de ce soi-disant fugitif. C'était sans doute en partie ce qui rendait cette envie de cogner si irrésistible. Je devais avoir les jointures blanchies, à force de serrer les poings comme un damné en me retenant de démolir ce minois dans lequel transparaîssait des vestiges que j'aurais préféré mettre de côté définitivement. Mais à chaque fois, quelque chose venait y faire obstacle. Il était une de ces gênes personnifiées, ce qui ne m'incitait à aucune sympathie spontanée à son égard. Non pas que je me sois montré plus sociable avec lui qu'avec un autre si ce n'avait pas été le cas, qu'on s'en détrompe ; c'est la voie que je me dois d'emprunter que d'errer dans la solitude et de ne me lier à personne sous peine d'engendrer à nouveau un sillage sanguinolent comme celui que je traine depuis ces quelques années. Restait que c'était troublant ; d'une certaine manière, je pouvais imaginer qu'il s'agissait d'un reflet futur de moi, un peu retouché par-ci par-là mais tout de même bien fidèle à son modèle. Dérangeant, d'une certaine manière. Surtout qu'il portait dans son expressivité le même flegmatisme que moi, même si c'était sans doute le principal, si ce n'est l'unique point sur lequel nous nous rejoignions. Sa seule manière de venir jusqu'à moi, et les maltraitances que ça lui avait valu, en étaient la preuve la plus indiscutable.

Nous n'étions pas vraiment partis d'un très bon pied, et loin de moi l'idée de faire quoi que ce soit pour y remédier. C'était lui qui avait voulu cette rencontre entre « frères », il n'avait qu'à assumer ses actes et faire en sorte d'accomplir ses desseins. Car même s'il tergiversait, c'était pour tourner autour du pot encore et encore, sans jamais en venir au fait. Cette caractéristique le plaçait pour moi dans la catégorie des « pies bavardes » qui ne cessent jamais de jacasser pour un oui ou pour un non. En bref, une espèce que j'exècre pour les bris constants de mon précieux silence au calme suzerain qu'elle provoque. Mais je fais avec, comme tout le reste. Ce n'était qu'une moindre affliction comparativement à tout ce que j'avais à trainer dans mes bagages de l'âme. Même si mon calvaire était loin d'être réjouissant, il avait au moins le mérite modéré de permettre de relativiser un brin sur les accrocs insignifiants. Mais plutôt d'opter pour voir une version alternative de moi-même sur le plan physique, je ne pouvais nier les gênes corrompus de l'autre enfoiré qui constituaient l'existence aussi bâtarde que la mienne de ce nouveau rejeton sorti de nulle part. Et moi qui croyais pouvoir aspirer à une vacuité totale concernant la poignée de rescapés... Car il fallait bien le dire, les survivants de notre clan ne se comptaient plus que sur les doigts d'une seule main depuis que l'autre dégénéré avait perpétré son génocide. Même s'il lui manquait quelques cases, à moins que ce ne soit l'entiereté de l'échiquier, il avait au moins sû rendre un fier service à la communauté avec ce carnage sanglant qui hantait encore les chroniques du récit du village d'Ame. Comme quoi même les pires déchets peuvent faire preuve d'un tant soit peu de compétence si on les laisse sortir du vide-ordures avant d'être broyés. Il avait tout simplement été la peau de banane sous le pied trop confiant de notre lignée, pour rester dans le même registre avec un cynisme aussi acéré qu'avait pû l'être ma langue autrefois, notamment lorsqu'elle y recourait sans vergogne à longueur de temps. Une époque révolue qui, elle, contrairement à tout le reste, me manquait.

Même si je devais essuyer cent fois les diatribes des miens qui me crachaient au visage pour le coup d'état mené bien contre mon gré en prenant la tête de ce vieux con, cela m'était égal : c'était pour moi la période la plus clémente, après celle durant laquelle je demeurais au côté de mon parent maternel alors que je n'étais qu'un bambin. Avant que tout bascule, et avant qu'on souhaite faire de moi une arme. Mais pas n'importe laquelle, la meilleure qui soit. Un objectif partiellement atteint, on ne pouvait le nier, même si ce n'était certainement pas par le chemin tracé pour ça à l'origine. J'avais toujours été très marginal par rapport à notre caste et à ses principes ébrechés par une vieillesse trop présente à travers eux, et voilà à quoi ça avait mené. Beau bilan, n'est-ce pas ? Et dire que c'était moi qui avait porté le fanion de la révolte contre toute attente, même les miennes. Ca ne m'avançait en tout cas pas plus sur les réelles intentions du bonhomme qui me collait aux basques depuis maintenant de longs instants, s'accrochant comme s'il voyait en moi une sorte de messie, même s'il n'avait vraiment pas la tête d'un fanatique. D'un ahuri, ça oui, et d'un illuminé également, mais c'était une toute autre histoire qui ne concernait que lui. J'avais déjà fort à faire avec mes propres affaires et n'avais donc pas besoin de me surcharger avec celles des autres. Je l'avais relâché après l'avoir empoigné et soulevé de cette terre meuble qui resterait la gardienne de ce premier entretien plutôt sec. Le réduire en pièces ne m'avancerait à rien de bon tant qu'il n'aurait pas clairement transmis le fond de sa pensée. Et il tenait bien plus du gentil simplet que de la brute sanguinaire ou encore du traître perfide, ce qui permettait donc de le tolérer jusqu'à ce qu'il suspende toute cachotterie. En marge, il était aussi désabusé que moi, ce qui piquait au vif ma curiosité et une pointe de sarcasme.

Visiblement, c'était monnaie courante dans la famille. Au moins, avec celui là dans mes pieds, je me sentirais moins seul dans mon cas. Ca réduirait mon impression de passer une fois de plus pour une bête curieuse, enseveli que je suis dans les débris de mon humanité et ce qu'il reste de mon coeur, pris au piège de cette cage gelée. Plus rien ne peut trouver grâce à mes yeux, c'est ça, mon fléau. Bien entendu, ce minimum de tolérance maintenu de ma part ne l'exemptait pas pour autant de toute perspective de violence de ma part s'il s'engageait sur une mauvaise voie. Il avait le même talent que moi étant plus jeune pour appuyer sur les points sensibles, mettant le doigt dans les blessures n'ayant pas encore pleinement cicatrisé. S'il s'amusait trop avec moi à ce niveau, il savait ce qu'il encourait, et avait pû avoir un petit aperçu de ce dont j'étais capable. Ca devrait suffire à le tenir en respect et à le dissuader, s'il tenait à sa tête, ce dont je ne doutais pas puisqu'il était encore là, devant moi. Pour le meilleur ou pour le pire, seul l'avenir nous le dirait. Par le peu que je savais de lui, je commençais à le cerner et me disais qu'il devait être en train d'évaluer jusqu'où il pouvait aller sans atteindre le pic maximal qui lui vaudrait de se faire réorganiser façon puzzle. À trop remuer les choses, on finit par tomber dedans, et son équilibre était déjà bien plus que précaire à force de frasques. Je n'avais pas exclu la possibilité qu'il s'agisse d'un imposteur, mais c'était peu probable qu'il s'amuse à monter toute cette comédie dans un seul but qui serait sans doute en vue d'un quelconque affect pour ma modeste personne. Et même si c'était le cas, s'il croyait que j'étais le genre de personne à en avoir quelque chose à faire... Et puis, par-delà cet amalgame, il n'y aurait eu aucune utilité à interpréter un tel rôle, si ce n'est s'attirer plus facilement encore que quiconque les foudres que je pouvais faire subir.

Or, se cacher de la sorte derrière des faux semblants aurait plutôt eu comme utilité de baisser ma vigilance, alors rechercher l'effet contraire serait d'une stupidité achevée. Et puis, ce n'était pas comme si ma garde était affaiblie, quelle que soit la personne en ma compagnie. Je ne faisais que frôler la paranoïa sur certains points, même si j'avais toutes les caractéristiques s'ensuivant, et celui-ci faisait partie des concernés. De même que précédemment, je ne pouvais faire don de confiance à qui que ce soit, tout simplement parce que la réciprocité était aussi un interdit que je dressais, un rempart contre les ténèbres constituant ce que je suis. Non pas que certaines personnes ne méritent pas d'être leur proie, mais plutôt que je refuse de n'être qu'un instrument rudimentaire entre les mains de cette présence ombrageuse forgeant mon corps, mon âme et mon esprit. Pour en revenir à lui... Il provenait donc d'Oto. L'autre vieux salopard n'avait vraiment rien trouvé de mieux à faire que de copuler par tous les horizons, disséminant par la même occasion sa progéniture déshéritée. Autant d'autres qui avaient le fiel qu'était son sang dans les veines. Et moi qui croyait que l'autre psychopathe avait fait tout le travail... Il avait visiblement oublié quelques détails, à commencer par le fait que les hormones de mon géniteur le travaillaient un peu trop, de même que son absentéïsme indéniable de scrupule. L'évadé d'en face ne pourrait que confirmer. En le laissant retomber au sol, j'avais calculé sa trajectoire pour qu'il se retrouve adossé au peu qu'il restait de l'arbre que j'avais fait voler en éclats d'un coup de poing, y déversant ma hargne. Heureusement que les végétaux ne pouvaient pas hurler de souffrance, sinon lui comme moi serions sans doute déjà en train de ramasser les pièces détachées de nos tympans. Perdu dans mes pensées, je laisse un instant mon regard vagabonder ça et là sur le décor alentours, en profitant pour m'assurer de notre solitude. Il n'y avait rien relevant du secret d'état dans notre échange, mais le voir partagé me hérisserait le poil, je ne m'en cache pas. De toute manière, ça ne regarde bien que nous, après tout. D'un geste désuet, j'énucléais mon paquet de cigarettes de ma poche, réprimant une petite pensée pour mon défunt professeur lorsque mon oeil blanchi scrute l'emballage rouge et blanc. Une marque connue, à ce qu'il paraît. Je ne suis pas particulièrement calé en la matière. Et pour ce qui est de ce bon vieux Seijin', même s'il fumait la pipe et que je me suis restreint à ces morts en tube pour me préparer méticuleusement un cancer des poumons, le simple fait de fumer me remémore cette seule bribe d'antan que je souhaiterais sauvegarder dans le disque dur corrompu de ma vie. Un bon formatage sélectif, voilà ce qu'il me faudrait. Seulement, malgré les dehors qui portent parfois à le croire, je ne suis pas une machine... Quel dommage.

Portant le cylindre bourré de nicotine à mes lèvres, je l'allume avec mon briquet métallique décoré de motifs tribaux stylisés. Je me suis toujours étonné du souci du détail et de l'esthétique qu'on peut avoir pour de si petites bricoles, mais je ne m'en plains pas, c'est toujours agréable à l'oeil. Mon visage s'enfume et ma vision se reporte au visage en sursis de mon interlocuteur qui l'est donc tout autant. Puisqu'il a pris la peine de s'appliquer pour parler distinctement, je m'accapare mon calme froid de chaque instant à nouveau et me décide à lui répondre après cet instant d'absence.
« Je vais te les laisser pour l'instant, il serait idiot que tu aies plus de mal à t'exprimer maintenant alors que tu en as tant et tant à dire. Ne me remercie pas de cette clémence, elle n'est peut-être qu'éphémère. Pèse tes mots et sois concis, je n'aime pas attendre et trainer en longueur m'exaspère. Cela étant, je te remercie pour tes quelques éclaircissements, et ose espérer que tu te montreras tout aussi coopératif pour ceux à venir sans que je doive recourir aux mêmes moyens de persuasion. Les menaces ne sont pas mon registre favori et j'aimerais m'en dispenser autant que faire se peut. À présent... Puis-je en apprendre un peu plus ? À commencer par ton âge, notamment, et à ce que tu pouvais bien fabriquer dans des contrées si lointaines ? »[c'était le pnj]
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Hoshikuma Yeijiro
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MessageSujet: Re: Retrouvaille !PNJ présent ! A noté FINI   Retrouvaille !PNJ présent ! A noté FINI Icon_minitimeJeu 11 Mar 2010 - 19:28

Visiblement, il fallait croire que la petite famille aimait se donner des grands airs dans ce qui constituait les trois-quarts du temps de la journée où ils étaient conscients et à vue d’au moins une personne. En tout cas, c’était maintenant une chose dont le nuke-nin commençait à avoir la très forte certitude, autant en se rappelant les petits airs suffisants des photos qu’il avait des membres à la fois vivants et décédés du clan Soddyn, ainsi que par ce qu’il pouvait voir du type qui se révélait son demi-frère depuis quelques minutes maintenant. C’était soit une réaction instinctive, ou quoi que ce soit, c’était loin d’être réellement important en fait. Le petit accroc à toute cette petite panoplie pourtant bien garnie de détails, consistait en le fait que le dénommé Galeinn avait fini par développer de son côté également, certains tics d’observation qui pouvaient se révéler être une vraie plaie pour ce qui était des contacts interpersonnels en tous genres, en fait. Un esprit analytique mélangé de façon malheureusement assez hétérogène à une personnalité ayant passé depuis le temps, de froide et implacable, à l’image du petit costaud devant lui, à une espèce de nonchalance relâchée probablement due à sa période de liberté clandestine prolongée. Car après tout, une fois que les expériences quotidiennes et les prélèvements de plus d’une heure disparaissent de la routine au quotidien, on finit par se rendre compte que la vie n’est peut-être pas si pathétique et emmerdante, aux finales. Et il fallait dire que malgré certaines petites rémanences personnelles au niveau des souvenirs variés et quelque peu, disons, traumatisants sur les bords – de quoi presque provoquer la phobie complète devant une couleuvre -, le nuke-nin avait fini par prendre goût à cette petite existence relativement portée sur l’individualité et la liberté d’action à grande échelle. Le tout avait ses petits points faibles pour contrer ses avantages, mais le tout se valait bien. Bien entendu, les conséquences étaient prises en charge par la personne qui les avait commises, cela allait de soi. Curieusement, le système à Oto impliquait qu’on récompensait les actes de mauvaise foi, ou tout simplement de mauvaise intention. Or donc, même si se sauver du repaire par quelque moyen improbable que ce soit représentait une chance sur deux d’être exécuté au retour, le tout se trouvait bien plus simple si l’on avait provoqué le massacre d’un groupe de shinobis sur le chemin, en proie à une folie meurtrière sans précédent. Comme quoi le jour où il avait détruit trois de ses surveillants au point de devoir user des fichiers dentaires pour les identifier, il avait été gratifié d’un séjour en isolation, oui, mais qui avait quand à lui été suivi d’une intégration dans les sujets personnels d’Orochimaru. Bonne ou mauvaise chose, c’était cependant à déterminer. Oui, ils refermaient les plaies qu’ils faisaient, eux. Mais si c’était pour augmenter le rythme quotidien de ‘’consultations’’, c’était peut-être une meilleure chose d’être un petit insecte insignifiant dans les réserves souterraines d’Oto. Mais la bouffe était quand même meilleure, et il y avait un matelas. Enfin bon, autant dire qu’il valait sans doute mieux de couper ce petit monologue mental, avant de s’égarer au point de tomber en état catatonique sur place. Et puis il y avait ce frimeur d’Erayn qui semblait porté vers d’autres moyens de communication que la violence. Une bonne chose, certes, ça ne faisait aucun doute pour ce point en particulier. Il avait eu beau faire sa petite analogie mentale sur le sado-masochisme, éviter les saignements intempestifs étaient toujours une chose appréciable.

Or donc, il fallait sans doute espérer un avènement légèrement plus positif pour la suite des évènements, étant donné qu’il avait pu passer à côté d’une charge renforcée lui enfonçant tous les muscles et os du visage sur eux-même. Car il y avait un petit fait qu’il fallait prendre en considération, et c’était le degré de maîtrise d’Erayn sur certains domaines selon les registres qu’il avait ‘’empruntés’’ aux bureaux administratifs du pays de l’Eau. Oui bon, il avait quand même mis une semaine malgré tout pour prévoir une infiltration valable. Comme quoi c’était tout de même drôle de voir que les seigneurs mettaient si peu d’ardeur à protéger les détails concernant l’élite des combattants de leurs nations. Ces fichiers contenaient jusqu’à la pointure de chaussures des individus concernés, en passant tout d’abord par un beau petit document affilié qui s’appelait une biographie. Comme quoi il avait eu droit à un joli résumé en capital de ce qu’avait été l’enfance de son demi-frère. La solitude et les emmerdeurs devaient également être une tare familiale, visiblement. Quoique c’était un petit truc qui les rapprochaient d’une certaine façon. Tous deux emmenés en bas âge sous le règne d’un gros enfoiré qui souhaitait faire d’eux des armes portables grâce à des capacités spécifiques. Sauf qu’il n’avait pas réellement eu l’occasion de buter son salopard personnel, pour sa part. Il fallait dire qu’Orochimaru avait beau être un enfoiré de première, il n’avait pas choppé son titre de Sannin dans une boîte de céréales. Pour dominer une bande de cinglés comme ceux qui pullulaient dans les souterrains d’Oto, il fallait bien entendu disposer d’une certaine présence en soi. Et puis bon, à le voir manier les scalpels, juste ça avait de quoi terroriser la moitié de ses captifs au bas mot. Ce qui faisait donc sa réputation sur les vers de terre. Heureusement, Galeinn avait tout simplement eu la présence d’esprit d’être un prédateur au lieu d’une proie. Enfin bon, il avait juste eu assez d’intelligence pour résister et ne pas être embourbé dans toute cette merde. Bref. Restait à savoir comment continuerait la petite mise en scène empreinte de théâtralité qui se jouait sans pause ni interruptions entre les deux frères. Point positif? Il ne pendait plus dans les airs, le collet aux mains d’un expert en Taijutsu capable de le casser en deux relativement facilement. C’était une amélioration non-négligeable que le nuke-nin comptait apprécier à sa juste valeur pour ce qu’elle représentait. Aussi se laissa-t-il tout simplement tomber avec nonchalance en croisant les bras en cours de route, appuyant finalement le bas de son dos sur la souche démantibulée qui prenait place derrière lui depuis une bonne minute. C’était sans doute le sort de cette pauvre petite chose qui avait poussé le subconscient de Galeinn à tenter une approche qui lui vaudrait autre chose que la carrière de décoration murale sous forme d’éclaboussures. Il avait beau aimer l’originalité, l’art sadique pouvait prendre son trou. Et puis, autant prendre une pose qui n’inciterait aucune pensée comme quoi il pourrait tenter quoi que ce soit, car c’était visiblement la principale préoccupation de son cadet, à voir la façon qu’il avait de lorgner vers chacun de ses mouvements avec l’air de croire qu’il allait devoir lui casser un membre à chaque instant. Prudence ou paranoïa? Probablement un peu des deux, quoiqu’on tournait davantage vers la seconde réponse une fois qu’on en était à ce point. Enfin bon, autant ne pas s’attarder sur ces petits détails, ou il allait finir lui-même par développer quelques mauvaises pensées. En gros, que des projets pour chier la discussion qui venait tout juste de réellement s’amorcer. Prenant le temps de détendre ses traits pour faire aller l’expression de son visage avec sa posture présente, le nuke-nin regarda en silence son homologue Soddyn tirer un paquet de cigarette et s’en allumer une pour en respirer profondément les effets. Et merde, dire qu’il n’en avait pas eu une seule depuis plus d’un mois. Mais bon, curieusement, Erayn n’avait pas l’air du chic type qui offre des clopes à tous les passants. Tant pis, il n’aurait qu’à confiner son petit manque de nicotine dans un recoin de sa tête le temps de pouvoir s’en trouver. Ce fut cependant le discours qui suivit qui donna finalement à Galeinn quelque chose de tangible pour continuer quelque chose. Cependant, lorsque celui-ci évoqua son aversion pour le fait de ‘’trainer en longueur’’, l’homme ne put s’empêcher de relever l’un de ses sourcils, dévoilant un brin d’incrédulité devant cette petite déclaration. Eh bien, humoriste stupide par accident? De quoi alléger l’atmosphère en soi. Pour Galeinn, bien entendu. Car honnêtement, rares devaient être les choses pouvant rendre le personnage qu’était Erayn sociable d’une façon ou d’une autre. Cette pensée eut cependant pour effet de déclencher un petit tic incontrôlable chez le nuke-nin : la parole.

°o° - Et c’est moi qui m’éternise quand je parle, hein… - °o°


Une petite remarque de trop, valable d’une chirurgie gratuite au visage? Qui sait. C’était cependant une réaction qu’il n’avait pas le loisir de contrôler. Certains propos le rendaient tout simplement trop loquace, et il avait pris la mauvaise habitude de laisser certains petits trucs échapper à ses lèvres, pour aller s’étendre de façon vicieuse dans les environs. Inutile de dire que dans un bar de poivrots déjà à moitié saouls, c’était des projets pour s’attirer une baston de fin de soirée bien en règle, rien de moins. Il fallait également dire qu’il savait justement de quoi il parlait. Certains villages côtiers avaient en effet gardé un mauvais souvenirs de son passage. Dommage pour eux, le type n’était pas vraiment du genre richard qui paie gracieusement tout ce qu’il a démoli. Déjà qu’il avait en moyenne à peine assez pour se payer le saké qu’il prenait dans les endroits en question… Bref, il ne fallait pas tout de suite oublier les derniers propos d’Erayn. Apparemment, il voulait en savoir plus sur lui? Il n’y avait qu’à demander.

°o° - Si c’est ce que tu veux savoir… j’ai vingt-trois ans, une petite enfance gâchée par un emmerdeur à tête de vipère, des petits tours de passe-passe bien utiles avec les métaux en tous genres… Et pour ce qui est de ma présence ici… Tiens, ça devrait t’éclairer. - °o°


La fin fut tout bonnement ponctuée par l’envoie négligent au sol du registre qu’il avait subtilisé des données du Pays de l’Eau, après l’avoir sorti tout en parlant pour le feuilleter une dernière fois. Après tout, il avait déjà amplement eu le temps de survoler tout ce que contenait ce truc, et il n’avait plus rien à en tirer. Car si tout fonctionnait dans un sens positif, il aurait le loisir d’en apprendre plus par l’intermédiaire de la personne elle-même. Quand à savoir quelle réaction irait adopter le jeunot en voyant ce qu’il venait de lui donner, c’était à voir. C’était un membre des forces spéciales de Kiri, il devait bien savoir qu’on ne pouvait trouver ce genre de documents qu’à un seul endroit. Ainsi que le fait qu’ils n’étaient pas réellement disponibles au grand public pour lecture libre. Après tout, ces trucs contenaient les données biographiques officielles, capacités et résultats de missions ainsi que de tout évènement notable par le passé. C’était dans ce genre de cas que Galeinn s’estimait heureux d’être un nuke-nin, car cela lui enlevait le poids d’être suivi à la trace par les scribes et les gardiens des informations confidentielles des villages cachés. Mais grâce à ce petit truc bien pratique, il n,avait eu aucun mal à déterminer quels contacts retrouver pour savoir comment organiser sa petite rencontre surprise. C’était facile à faire en fait, il suffisait de jouer ses cartes à bon moment. Mais bon, il allait devoir continuer dans sa lancée, sous peine de trébucher lamentablement dans ses tentatives à court terme comme à long terme. Il ne restait plus qu’à attendre la suite des réactions de l’impétueux mur de pierre qui fumait une clope devant lui. Et on croise les doigts.
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MessageSujet: Re: Retrouvaille !PNJ présent ! A noté FINI   Retrouvaille !PNJ présent ! A noté FINI Icon_minitimeSam 13 Mar 2010 - 15:07

Salut Salu't Voilà c'est pour savoir ce rp pouvait être noté ou pas ?? Merci de répondre admin ou modo ^^
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