Ayami relisait son
ordre de mission pour la dixième fois depuis son levé. Elle qui gardait une mauvaise expérience de son passage furtif dans les marais, allait devoir y accomplir son devoir de Chuunin pour le compte d'Orochimaru. Contre mauvaise fortune bon cœur, elle se mit en chemin malgré tout. Passé les deux heures marches forcées, elle parvint à hauteur d'un groupement de maisonnées. Ce genre d'habitation convenait particulièrement bien aux marais environnants, le simple fait de se tenir proches les uns des autres, empêchait de nombreux prédateurs de venir faire ripaille de tout ce beau monde. Mais apparemment la proximité n'était d'aucune aide fasse au danger qui menaçait la région. Elle ne savait pas quelle chose pouvait agir de la sorte, mais elle avait décidé de passer ses nerfs dessus. A t'on idée d'envoyer une belle fille patauger dans ses marais ? Cette phrase trottait sans cesse dans la caboche d'Ayami tendit qu'elle commençait à interroger les témoins.
Une vieille dame affirmait qu'il s'agissait du fantôme d'un ancien membre du clan Fûma, un ouvrier quant à lui prétend avoir vu une grande ombre noire glisser près de l'endroit où une victime aurait disparue. Mais ce qui troubla le plus la Chuunin fut le témoignage d'un jeune garçon, en effet il jure avoir vu un vieil homme ramassé quelque chose de noir sur le sol puis d'être tombé raide mort, sans un cri. Après avoir donné l'alerte, il accourut dans la direction du cadavre, mais ne put voir qu'une sorte de queue de lézard s'enfuyant entre les roseaux environnants.
Ayami passa la nuit sur place et décida de partir sur le terrain à l'aube afin de poursuivre son enquête. Le lendemain après une légère collation, la Chuunin partie plus en avant dans les marais. Elle avait relevé sur une carte les emplacements des attaques données par les villageois. Une première déduction s'imposait à elle, toutes les attaques avait eu lieu dans un périmètre proche et semblait définir un cercle d'une centaine de mètres. Elle comprit que quelqu'un ou quelque chose protégeait cet endroit. Quand elle approcha du lieu, elle se mit a ras de terre et apposa la paume de sa main sur le sol. Les dieux était avec elle, car à peine elle exerça une pression sur la terre que cette dernière recracha de l'eau, en cas de lutte elle saura tirer avantage du terrain.
Elle continua son avancé toujours plus prudente que jamais, elle n'avait pas fait vingt-cinq mètres qu'elle aperçut une forme rocheuse, pas plus grosse qu'une chaise. Sur la dite forme on apercevait un objet luisant et noir, Ayami scruta les alentours...pas âmes qui vivent. Alors qu'elle tendit la main pour saisir l'objet, le témoignage du jeune garçon lui revint en mémoire. S'agissait-il de l'objet qui avait foudroyé le vieil homme ? Ayami fixa la chose et entreprit de la bouger avec un roseau, elle commença à piquer ça et là. Une réaction étonnante arriva : la chose, qui quelques instants plutôt, était noire comme l'obsidienne se tacha d'un jaune vif et sembla être animé de vie, vu qu'elle commençait à se tortiller. Bien loin du minéral, Ayami se rendit à l'évidence qu'il ne s'agit que d'une sorte de lézard local. Elle se releva et pris la bestiole dans le creux de la main afin de l'observer de plus près.
_ Rhooo ! Est-ce donc toi qui avale tout cru ces idiots du coin ? Quel joli fantôme tu fais. Tout d'un coup la Chuunin fut prise d'un haut de cœur, elle regarda sa paume et jura voir la bête lui sourire sadiquement. Elle comprit, un peu tard ; qu'il s'agissait d'une salamandre dont la peau, lors d'un contact, pouvait secréter une violente neurotoxine. Ayami tomba à la renverse, gardant la salamandre coincé entre ses doigts. Un bruit se fit entendre, un glissement pour être plus précis, voilà qu'un serpent d'une envergure humaine s'invita sur scène. Alors qu'il ouvrait sa gueule béante pour assimiler le corps de la Kunoichi, cette dernière se révéla et tout en gardant la salamandre coincé dans sa main, tendit l'autre vers le reptile :
'Suiton Suirou'
Une sphère aquatique se forma autour du prédateur. Il ne fallait pas être surhumain pour comprendre que ces deux vermines avaient unies leurs talents afin d'optimiser leurs survies. Ayami les admiraient, surtout la salamandre.
[Suite et fin au Bureau d'Orochimaru]