.::.Fiche de Nyu Hotaru ~.

Je t'aime Mélancolie...


Nom : Hotaru
Prénom : Nyu
Âge : 15 ans
Sexe : Féminin
Affinité : Fûton
Grade Visé : Jônin
Village demandé : Konoha
Avez Vous lu les règles ? : Validé par konan

Armes :
<.Shuriken
<.Kunaï
<.Parchemin explosif
<.Senboms (armes fétiches de Nyu)

Techniques :
<.Bunshin no jutsu (Technique de dédoublement)
Description : Cette technique permet à son utilisateur de créer un ou plusieurs clones de lui-même. Cependant, ces clones ne sont pas réels, ce sont des « illusions » qui disparaissent au moindre contact « physique ». Plus qu’une attaque, c’est avant tout une technique de diversion que tous les ninjas de base doivent maitriser.

<.Kawarimi no Jutsu (Technique de permutation)
Description : Cette technique de substitution est maitrisée par la totalité des Ninjas, et peut s’avérer bien pratique dans de nombreuses situations. Comme son nom l’indique, le principe consiste à éviter un coup direct en mettant à sa place un objet aux choix, laissant croire que l’attaque a atteint son objectif. Aussitôt après le choc, la personne disparaît donc pour laisser place à l’objet choisi. L’utilisateur a profité de cette diversion pour aller se cacher ailleurs.

<.Suimen Hokou No Waza
Description : Technique permettant au ninja de marcher sur l'eau.

<.Kai
Description : Rompt la plupart des Genjutsus de rang D et C

<.Chiyute no jutsu (Technique de soin)
Description : Il s'agît de la technique de soin de base, elle permet entre autre de soigner un membre blessé, des éraflures diverses et même des blessures un peu plus grave, mais le médecin devra passer beaucoup plus de temps à réaliser la technique.

Descritpions Physique :
<.Nyu est un joli brin de fille de taille assez moyenne pour son âge. Sa silhouette est fine et bien proportionnée concernant ces courbes. Son visage est doux, encadré de mèches de cheveux courtes brunes. Ces yeux aux longs cils noirs sont légèrement en amande et de couleur gris avec une pointe de mauve. Elle a les pommettes sayantes et un teint de pêche. Son nez est petit, discret. Juste en dessous, sa bouche se desssine, fine. Lorsqu'elle sourit, on peut voir deux belles rangées de dents blanches, parfaitement alignée. Concernant ses cheveux, Nyu n'aime pas perdre de temps avec ce genre de détail. Un peu garçon manqué, elle sépare ses longs cheveux en deux et les tresses avec soin avant de les entourer d'un ruban blanc, terminant le tout par des anneaux en argent. En même temps, elle les protège de cette manière. Ne comptez pas voir une trace de maquillage sur cette bouille. Non pas qu'elle soit contre, mais pour la demoiselle c'est juste de la coquetterie et elle ne se sent pas concernée. En même temps, la nature la gentiment gâtée avec une peau sans défaut.
Pour les vêtements, Nyu est souvent habillée de son kimono noir et blanc. Elle le considère pratique.
Signe particulier : Nyu possède une marque sous le sein gauche, sorte de fleur...

Description Psychologique :
<.Les personnes qui croisent Nyu ont souvent une mauvaise opinion d'elle. Souvent le visage fermé, elle ne laisse paraître aucune émotion et la première chose qui vient à l'esprit en la voyant, c'est la froideur qu'elle dégage. Hors, une fois qu'on la connait mieux, Nyu se montre gentille et mâture pour son âge. La tête sur les épaules, elle est brillante et très fûtée. On peut la voir sourire de temps en temps et montrer une marque d'affection en posant la main sur une épaule... Depuis la mort de son père, la jeune fille s'est forgée un caractère de fer et une carapace à tout épreuve. Sur le terrain, elle se montre impitoyable et n'hésite pas à frapper. Autre particularité de la demoiselle, c'est qu'elle ne pleure pas. Seul son coeur verse des larmes. C'est une Nyu meurtrie par la mort de son paternel. Elle se montre un peu mélancolique... et se plait d'être comme ça. Elle est pourtant optimiste de nature, ce qui en étonne plus d'un. Elle ne baisse pas les bras devant l'adversité et reste très fière, quitte à y laisser des plumes. C'est une personne déterminée et têtue qui reste malgré tout attachante. On lui connait un petit côté gourmand avec les bonbons parfum framboise qu'elle affectionne tant. Bien entendu, elle a sa part de guimauve (timide et embarrassée sous un compliment), elle reste une fille malgré tout et même si elle ne veut pas l'avouer, Nyu rêve du prince charmant. Bon ... peut être pas le même que la plupart des nanas avec la cape au vent et l'étalon blanc... Il devra avoir sa part de mystère, être froid et distant. Nyu aime les défis... plus elle rame plus elle kiffe. En paradoxe avec sa patience légendaire, cette brunette est impulsive... Un mot de travers et elle sort de ses sandales. Celui qui croise la route de Nyu n'est pas près de l'oublier de si tôt...

Histoire :
<.Je ne sais pas d'où je viens... ni même ce que je fais ici. Tout ce noir autours de moi me fais peur. L'inconnu... L'inconnu me fait peur. Pourquoi j'ai si froid ? Pourquoi le vent ne cesse de souffler sur mon visage ? Je suis si petite... si fragile... Je n'entends rien. Mes mains sont liées devant mon ventre. La sensation de papillon dans mes jambes me rapellent que je suis debout. Depuis combien de temps suis-je ici ? Papa... papa où es-tu ? J'ai si froid. Viens me chercher... Je t'en supplie viens me chercher... Ma gorge me pique. La poussière entre par ma bouche, mon nez, mes yeux... J'aimerais bouger mais je n'y arrive pas. Suis-je paralysée ? Non... non ce n'est pas ça. Un lien me retient à la cheville droite... Je suppose qu'il y a un mur derrière moi. Je ne veux pas toucher... J'ai peur... Oh papa... Ne m'abandonne pas...

Des bruits de pas me font sursauter. J'ai dû m'assoupir, j'ai la nuque tendue. On pousse une porte, les gons grincent doucement. On entre dans la petite pièce. Je distingue trois hommes. Le premier tiens une torche... La lueur du feu me brûle les yeux. Mes sourcils se froncent et les silhouettes se dessinent mieux. Les deux derniers trainent un prisonnier à en voir les liens qui le scient de partout. Ils le poussent à mes pieds. Il tombe à genoux comme une masse, fatigué. Son visage se redresse vers moi... L'horreur doit se lire sur ma figure. Mon père tente de sourire pour me rassurer, mais son oeil gauche percé et coulant me donne la nausée. Sa bouche est meurtrie, ensanglantée. Sa joue droite rayée d'une plaie se termine au coin de l'oeil trahie la pointe d'un couteau. Les larmes me montent aux yeux rapidement, impossible de les refouler. Mon père me supplie d'être forte et de ne pas pleurer... J'ai la gorge nouée. Les mots viennent mais ne sortent pas. Je voulais tant lui dire à quel point je l'aime mais les éclats de sang giclant subitement sur mon visage décoincèrent un hurlement de douleur. Mon père, gorge tranchée, s'étala devant moi... inerte. Les hommes ricannèrent avant de poser leur regard noir sur moi. "Voilà ce qu'on réserve aux traitres" dit le plus vieux, haineux. Ils crachent à mes pieds avant de faire rouler mon père comme un vulgaire tas d'os dans un coin de la pièce. La trainée de sang me fit vomir, je sens la colère monter en moi pour la première fois... et c'est le trou noir...

Oh papa... pourquoi... pourquoi...

Nous vivions dans le village Kiri. Nous étions pauvre mon père et moi, mais nous étions heureux. Il avait son petit bateau de pêche... une barque plutôt qui était son gagne pain. Il vendait son poisson sur le marché, et nous mangions les restes. Malgré la précarité de cette vie, je me sentais heureuse. Mon père inventait des histoires de Ninja pour me faire dormir les soirs, évitant ainsi ma peur des monstres. J'aimais l'écouter pendant des heures... Il vivait ces récits... Je me suis souvent demandée si la vérité n'avait pas rattrapée la fiction. Mon père était un homme simple, calme et très impliquée sur les valeurs. Je lui devais tout. Mais alors que tout semblait aller pour le mieux, le village commençait à bouger. Des rumeurs naissaient... violentes. Mon père n'en parlait pas, mais je voyais bien qu'il était inquiet. Un soir, il rentra tard. Du haut de mes huits ans, j'avais préparer le diner et mis la table comme une femme au foyer l'aurait fait. Il avait les traits tirés et l'air grave. Il me prit les mains et m'expliqua qu'on devait fuir le village sans perdre de temps. Je ne comprennais pas... La nuit même, il fit un baluchon dans un vieux drap, fourrant dedans quelques affaires vitales. Je pris Croquette avec moi, seule peluche dont il m'avait accordé l'autorisation. Il voulait voyager léger. On prit place dans sa petite embarcation, sans torche pour ne pas se faire repérer. J'avais tellement peur que je ne bougeais pas de ma place. Mon père voulait quitter le pays de l'Eau pour rejoindre celui du Feu. Il me disait que la vie était meilleure là-bas... moi je savais bien que c'était la faute de cette fichue politique dont je ne comprennais pas grand chose... J'ai cru qu'on allait y arriver... Mais à mis chemin, des Jônins nous ont rattrapés... Mon père montra alors son vrai visage... Devant mes yeux écarquillés, je l'ai vu se battre comme un lion, marchant sur l'eau et virvoltant dans les airs, shiruken dans les mains. Je compris alors que ces histoires de Ninja étaient vrais... Et à ce moment là, j'ai eu de l'admiration pour mon père... Je me souviens simplement qu'il a hurlé mon nom... Je me suis retournée, appeurée... Croquette tomba à l'eau et se fut le trou noir...

Je sens mes joues qui m'élancent, une douleur me transperce le bas du dos. Tout mon corps semble être une echymose géante. Le goût amer du sang emplit ma bouche... je crache le tout sur le sol et tousse. Je comprend alors que je suis à terre, le visage dans la boue. Mes mains sont toujours jointes devant mon ventre et le lien qui retenait ma cheville n'est plus là. J'ose à peine ouvrir les yeux... Le soleil pâle tape contre ma peau âbimée, transperçant mes paupières encore closes. Un râle de douleur s'échappe de ma bouche lorsque je tente de me relever. Je sens comme une présence proche de moi... On m'observe tapis dans l'ombre. J'ai envie de crier... d'hurler... de pleurer... mais le visage de mon père revient en mémoire et j'entend encore ces derniers mots... Je refoule alors mes larmes et ouvre lentement mes yeux. Une douleur aïgu arrache ma tempe droite. J'ose porter un doigt dessus... Un liquide à la couleur cerise coule le long de mon index. La plaie est profonde... Comment peut-on faire cela à une petite fille ? Une fois à genoux, je redresse ma bouille pour voir les horizons... Je suis totalement perdue. La forêt qui se dresse devant moi m'est inconnu... La brûme n'est plus là... Tout est clair et bien vert... Je ne comprend pas. Soudain, une main se tend vers moi. Je sursaute. Mes yeux suivent la continuité du bras devant moi et là... je vois son visage pour la première fois. Une vieille femme aux cheveux ambrés, rayés de blanc. Ces yeux bleus me fixent, sans méchanceté. Je vois même de la peine dans son regard. Je ne sais pas pourquoi, mais elle m'apaise. Je saisie cette main et me relève. A partir de ce moment, je sais que ma vie va changer...

A présent j'ai tout juste quinze ans. Je suis une Genin... Mon apprentissage à pris du temps vu que je suis entrée à l'académie assez tard. Mamori, ma sauveuse, a préféré attendre que je sois d'assez bon niveau pour faire mes preuves à l'école Ninja. Sauf que vu mon âge, j'ai eu droit à des moqueries de la part de mes camarades. Heureusement que je suis brillante et que j'apprend vite. Sur le terrain, je ne laisse aucun stress m'envahir. Je sais ce que je dois faire, et j'aime pôfiner mes techniques. Je me suis habituée au village de Konoha. Je me sens même comme une des leurs.
Mon but est de faire partie des ANBU. Je veux protéger ceux que j'aime et je ferais tout pour y arriver...