BackGround de Fusaaki Razan

Fusaaki chez son senpei:

Le jour de son sixième anniversaire fut bien long pour le jeune Iwajin, au première lueur de l'aube il fut réveillé par un gros sac de toile en pleine figure, les yeux hagards il chercha la personne responsable de cela bien qu'une idée sur son origine avait déjà fait son chemin dans la tête du gamin. Il vit les traits graves de son père aussi il prit le sac en main et sortit du lit en vitesse et salua son père en s'inclinant.

«-Sale petit insolent a peine levé que déjà tu te moque de moi et bien c'est fini l'oisiveté et l'entêtement, tu part aujourd'hui dans la montagne pour y recevoir une éducation un peu plus ferme.......le Razan saura t'inculquer le respect et la reconnaissance.»

Le père du jeune garçon savourait se moment, il attendait le moindre signe de faiblesse de la part de son fils, le moindre tressaillement mais rien ne parût. Il lâcha un juron inaudible en ne voyant aucune réaction de la part de son fils et reprit sur un ton sec.

«-Tu pars sur le champ alors habille toi.»

Le père sortit en trombe de la chambre, et le jeune Fusaaki se changea en vitesse, habillé d'une tunique et d'un ample manteau noir. Toujours aussi impassible, comme endormi, il enfila ses chaussures et chercha du regard un élément qui sorte de l'ordinaire car il était hors de question de demander à son père si il allait seul. Ne voyant rien d'inhabituel Fusaaki prit la direction de la sortie, un peu après un homme d'une cinquante d'années lui barra la route et prit la parole.

«-Tu ne compte tout de même pas partir tout seul, si?»

Le garçon fut surprit par la rapidité du mouvement autant que par se nouveau personnage qui n'avait rien à voir avec les autres membres de la famille, sa musculature puissante le plaçait sans contexte dans le rang des combattants, son regard semblait perçait à jour toutes les ruses qu'il avait mis en place pour se protéger des langues de serpents qui pullulaient dans sa famille. Il avait l'impression de ne pas pouvoir se détacher complètement de ses sentiments en parlant à cette homme aussi il inspira et expira au moment de commencer sa phrase.

«-Si mon père le souhaite....»

Le vielle homme sourit et intima au jeune garçon de le suivre d'un signe de main, ils marchèrent l'un à coté de l'autre sans dire mot jusqu'au portail marquant la fin du domaine de la famille Kurushima. Le vielle homme reprit la parole sur un ton neutre.

«-Tu n'oublie rien mon jeune ami?»

La question le prit de cour aussi il répondit de la façon qui lui semblait la moins stupide possible.

«-Désolé mais je n'ai pas la prétention de savoir se qu'il faut emporter pour se genre de voyage, pourriez-vous me dire je que j'ai oublié monsieur?»

Le vielle éclata d'un rire franc, avant d'ajouter.

«-Bien habile de ta part gamin mais cela ressemble trop à une réponse passe par tout si tu veut mon avis. Et je voulais simplement parler de dire au revoir à ta famille»

Le jeune garçon n'était pas habitué a se que l'on s'occupe de lui après pareil réponse et son regard se posa sur sa demeure.

«-Vous avez raison.......................allons-y je vous pris.»

Le vielle homme arrêta de rire sur le champ et partit d'un pas décidé vers la sortie du village, le gamin le suivait sans se plaindre malgré la cadence imposait par l'homme aussi il se retrouvèrent bien vite devant les portes du villages. Le vielle homme ralentit une fois les portes passées, et c'est en silence que la marche continua jusqu'à arriver au pied d'un des flancs de la montagne un peu après que le soleil est atteint son point le plus haut dans le ciel. Toujours en silence l'homme sortit de son sac un quignon de pain et un morceaux de fromage de son sac et commença à manger, le jeune garçon l'imita et c'est toujours en silence qu'il se restaurèrent. Le jeune garçon en profita pour étudier le vielle homme, ses cheveux était d'un brun très clair et ses yeux d'un vert profond, son visage semblait taillé dans le roc tout chez lui respirait la force même sa barbe graisseuse. Une fois fini il sortit une corde de son sac et l'attacha autour de sa ceinture puis de la mienne.

«-Bon à partir d'ici on va escalader alors je passe devant, tu regarde bien quelles sont mes points d'appuis et tu me suis. Sa monte que sur trente mètres mais sa va nous faire gagné beaucoup de temps de passer par là.....bon c'est partit»

L'homme avait bien surpris le jeune Kurushima qui en resta pantois alors que se dernier crachait dans ses mains avant de commencer l'ascension avec rapidité et aisance, bien moins sûr le jeunot regardait et mémorisait les déplacements de son guide avant de commencer son ascension, il se rendit bien vite compte que malgré le nombre très important de prise l'effort physique demandé pour l'ascension était bien plus grande que leur marche jusqu'ici mais le gamin se refusait d'abandonner. L'ascension fut assez rapide cependant ses muscles étaient encore tendu par l'effort qu'il avait fournit, il en profita que le vielle homme défasse les nœuds des cordes pour reprendre haleine et contempler le paysage. N'ayant jamais quitté le village il fut surprit par la beauté du paysage qui s'offrait à lui, d'ici le village semblait bien plus petit, et pour la première fois il se rendit compte de la taille minuscule du village par rapport aux montagnes qui l'entourait. Son guide le coupa dans ses pensés en lançant d'une voix puissante et d'un geste amical:

«-Bien joué gamin, t'as bien grimpé.»

Le gamin sourit depuis la première fois de se voyage et c'est cote à cote qu'ils reprirent la route. Le gamin avait comprit que l'homme le ménageait, il marchèrent ainsi jusqu'à la nuit tombé avant de s'arrêter pour bivouaquer, le guide sortit une grande toile ainsi que plusieurs tiges fait d'un alliage dont le garçon ignorait tout. Lui jetant une des tiges le guide l'invita à l'aider à monter la tente, une fois cela fini il l'envoya chercher du bois pour le feu pendant que se dernier creusé un trou pour l'y accueillir afin de la protéger du vent. Une demi-heure plus tard tout était près et la viande cuisait sur le feu, la conversation débuta sur grognement d'estomac.

«-On dirait que cette marche t'as affamé gamin, tiens mange sa en attendant»

L'homme lui tendit biscuit qu'il prit de bon cœur mais avant même d'y gouter il le coupa en deux et tendit l'un des deux morceaux à son guide qui le refusa en souriant en sortant un autre biscuit de son sac.

«-Alors comme sa tu va devenir le nouveau chef de la famille Kurushima c'est cela?

-Euh oui......c'est ce que mon père à prévu pour moi.»

Le guide ne laissa rien transparaitre de se qu'il pensait et sortit la viande du feu et tendit un morceau au garçon qui l'engloutit goulument. Une fois le repas fini le guide étouffa le feu avec un peu de terre et ensuite tout deux allèrent se coucher. Au matin le réveille fut bien difficile pour le gamin qui avait les jambes en compote, après un petit déjeuné frugale ils reprirent la route jusqu'à le fin de l'après-midi, même si ils arrêtèrent deux fois, la première pour manger la seconde pour récupérer un peu. Une fois encore il se retrouvèrent devant l'un des flancs de la montagne sans aucuns autres chemins que celui qu'ils venaient d'emprunter.

«-Nous camperons ici pour la nuit car il nous faut encore trois voir quatre heure pour arriver au sommet et deux bonnes heures de plus pour arriver à notre destination.»

Encore une fois ils bivouaquèrent et dormir dans leur tente jusqu'au petit matin avant que l'ascension ne commence. Ils déjeunèrent quelques fruits puis le guide attacha la corde au gamin et la monté puis enfin débuter, au début cela était facile mais après une demi-heure le garçon était déjà exténué mais il essayait de ne pas le montrer, d'autant plus que son guide regardait souvent vers le bas pour voir si cela allait.

«-Si tu n'en peut plus laisse toi pendre dans le vide, vu ton poids je n'aurai aucun mal à continuer l'ascension.»

Cela c'était hors de question pour le jeune garçon, il ne voulait pas être un fardeau et en plus il n'avait pas entièrement confiance en se guide après tout il ne le connaissait que depuis quelques jours, bien trop peu pour commencer à lui faire confiance. Alors le jeune garçon continua de monter doucement, il prit bientôt le cout pour monté et cela lui devînt plus facile et moins fatiguant. Au fur et à mesure que le temps passait sa fatigue se muait en force, sa volonté d'y arriver prenait le pas sur le reste si bien qu'au mépris des protestation de son corps il continua jusqu'au sommet se qui laissa le guide sans voix. Cependant une fois arrivé en haut il s'écroula purement et simplement, à bout de force, lorsqu'il revînt à lui il était sur le dos du veille homme.

«-Euh....je suis désolé.....je peut marcher maintenant.

-T'excuse pas gamin, y pas beaucoup de ton age qui peuvent se vanter de pouvoir grimper comme tu l'as fait. Mais je doute que tu es encore la moindre force dans les bras où les jambes alors laisse moi te porter jusqu'à la cabane se n'est plus très loin après on pourra souffler et se laver un peu.»

En effet ils ne sentaient pas la rose après ce petit voyage, bien vite il arrivèrent à la cabane et le garçon pu descendre, la douleur dans ses membres se réveilla et le fit grimacer. La cabane devait faire environ cinquante mètres carrés , elle était faite de bois, seul deux fenêtres et la porte était visible. Juste à coté de cette dernière coulé un torrent qui allait se jeter plus loin que ne portait le regard à savoir pas très loin à cause des arbres qui cachait assez rapidement la vue. Ils posèrent leurs affaire à l'intérieur avant que le guide ne lui indique un endroit pour se laver, une fois fini le jeune garçon alla voir le vielle homme pour lui poser la question qui le taraudait depuis un moment:

«-Excusait-moi mais sauriez-vous quand le Razan rentrera s'il vous plait.»

Le vielle homme explosa de rire, le jeune Fusaaki l'interrogea donc sur la raison de cette hilarité.

«-Pourquoi vous riez?

-Parce que je suis le Razan petit.»

Cette révélation surprit le jeune garçon même si il essaya de ne rien laisser transparaitre.

Le début d'une nouvelle vie:

L'aube arriva sur les montagnes du pays de la terre, bien vite l'ombre dans la cabane s'estompa et le jeune Fussaki se leva en prenant le temps d'étudier sa nouvelle chambre, une petit commode dans un coin, son lit....et la fenêtre voilà qui était bien sobre mais compressible surtout au vue de la grandeur de la pièce. Et oui rien avoir avec la grande et belle chambre qu'il occupé avant, et puis maintenant son tuteur était une toute autre personne, le Razan, dans la famille on parlait beaucoup de lui mais pour ne rien en dire de concret, en faite personne ne savait vraiment qui il était mais bon d'après se que le gamin avait vu de lui c'était plutôt un homme d'action. Lorsqu'il s'approcha de la porte cette dernière s'ouvrit toute seul, le Razan se trouvait en face de lui.

«-Déjà levé, bien, tu va aller chercher de l'eau au puits qui se trouve au village. Va en bas tu trouvera des habits, un bâton et deux seaux alors va te changer et par pour le village et ne t'inquiète il n'y a qu'une route tu ne peut pas te perdre.»

Le garçon encore un peu endormit s'exécuta sans un mot, comme l'avait dit le Razan il trouva les affaires alors il prit les vêtements et se changea au plus vite car on ne pouvait pas dire qu'il faisait très chaud par ici de si bon matin mais le pantalon ainsi que le grand manteau beigne que lui avait donné l'homme lui porterait bien chaud aussi il saisit le bâton, installa un seau à chaque extrémité et sortit de la cabane. Un beau petit chemin de terre venait jusqu'à la maison aussi la route fut tout de suite tracé, marchant tranquillement, toujours la tête dans les nuages il se rendit au village sans se rendre compte qu'il marchait déjà depuis plus d'une heure. Le village était assez petit, pas plus d'une quinzaine de maison guère plus grande que la cabane d'où il venait, malgré le fait qu'il soit encore tôt tout le village semblait animé car les gens courait en tout sens, le voyant arriver avec ses seaux une vielle femme vînt l'aborder.

«-Bonjour mon petit, si tu es venu pour l'eau va te servir au puits qui se situe au centre du village.......enfin de cette unique rue.»

La femme lui montra la route qui traversait le village alors le gamin la remercia et alla puiser de l'eau au puits mais il ne s'expliquait pas comment personnes au village ne se soient demandés d'où venait cette nouvelle tête et cela le tracassait quelque peu. Le puits était fait de pierre et grâce au seau pendu à la corde il put sans mal remplir les siens, les plaça de façon a se que le point des deux seaux se compensent donc tout se qui lui restait à faire c'était de rentrer sans tout renverser. Cette fois le voyage lui parût plus long et il fut bien heureux d'apercevoir la cabane, il n'eut pas le temps de poser les seaux que le Razan était déjà là pour lui dire d'aller verser leurs contenus dans la citerne derrière la maison avant de venir prendre le petit déjeuné. Sans dire mot le gamin s'exécuta et alla ensuite prendre un petit déjeuné copieux composé de jus de fruit et de tartines de confitures, une fois cela fini son maitre, le Razan, lui donna un «autre» travail.

«-Bon maintenant que tu as déjeuné tu va pouvoir te remettre au travail, tu as surement remarqué que la citerne et pratiquement vide et bien tu as commencé ton travail de cette semaine.....remplir la citerne....soit deux cents litres.»

(Pensée de Fusaaki):Deux cents litres! Il m'a déjà fallu plus de deux heures pour ramener seulement trois litres, c'est une blague!......Bon ressaisit-toi sa ne sers à rien de paniquer , trois litres à raison de deux heures trente....soit près de soixante-sept aller retour.....soit....oh et puis zut je verrai bien une fois fini.

Ni une, ni deux, Fusaaki récupéra le bâton et les deux seaux puis repartit en direction du village sachant pertinemment que se serait une véritable épreuve pour lui, malgré que la tache requiert beaucoup d'attention au retour son esprit vagabonda de si delà si bien que le soir arriva plus vite qu'il ne l'attendait mais lorsqu'il arriva pour manger il se rendit compte de la douleur dans ses membres, ainsi que des ampoules qu'il avait aux pieds et aux mains. Ce fut donc tout tremblant qu'il engloutit son repas avant de prendre un repos bien mérité mais trop cour, le réveil fut dure mais il refusait d'abandonner et sa tache devînt vite monotone a ses yeux aussi cette fois-ci un caillou vînt le sortir de sa rêverie et l'eau de ses seaux se déversa sur le sol aussi il dût retourner au village pour remplir ses seaux et se jurant de ne plus être aussi inattentif. La journée se termina comme celle d'avant mais avec un réveille encore plus dure, ainsi les jours se suivirent jusqu'au sixième jour de travail, il en voyait enfin le bout, il ne manquait plus qu'une dizaine de litre et c'était fini mais cette fois-ci sur le chemin du retour il tomba sur son tuteur. Se dernier se mit en travers de son chemin et le plaqua violemment au sol avant d'ajouter.

«Pour les dix derniers litres tu devra réussir à me passer, utilise tout les moyens que tu as à ta disposition. Tu va devoir réussir cela quatre fois au minimum.»

(Pensée de Fusaaki): Comment c'est une blague, comment je vais réussir après cette semaine passé à porter de l'eau et pourquoi....

Tout d'un coup tout devînt limpide dans l'esprit du jeune garçon et un sourire apparut le Razan n'était pas seulement là pour le mater mais pour l'entrainer, l'endurcir, pour devenir digne du titre de chef de la famille Fussaki. Il repartit investit d'une nouvelle force en direction du village, lorsqu'il revînt vers le Razan il posa l'un des seaux près de lui, prit l'autre à la main puis le bâton dans l'autre et fonça sur son maitre comme un cavalier en pleine charge mais se dernier attrapa le bout du bâton d'une main et de l'autre fit pivoter le bâton se qui fit chuter le garçon en avant. Le jeune garçon récupéra son bâton et prit l'autre seau, avant de charger de nouveau son maitre mais cette fois au lieu de faire une course bien droite il l'a fit en zigzaguant afin de tromper sa vigilance et une fois arrivé à hauteur il tenta de lui faucher les jambe mais se dernier se contenta de sauter sur le garçon et le plaqua au sol. Déçu de n'avoir pas réussit il ne laissa rien transparaître et repartit chercher de l'eau au village, malheureusement malgré tous ses efforts il n'arriva pas à passer une seul fois le Razan et n'obtînt que des bleus et beaucoup de fatigue mais il était hors de question d'échouer aussi après avoir bien mangé il alla se coucher pour réessayer le lendemain matin. Après un bon déjeuné il repartit en direction du village et transporta l'eau jusqu'à se qu'encore une fois le Razan se mette sur son chemin.

«-Alors tu compte réussir à me passer un jour?»

Il disait sa d'un ton moqueur mais en réalité il était très fier de se gamin, la plupart de son age aurait déjà abandonner mais pas lui, cependant la raison lui restait obscure car le garçon restait impassible quoi qu'il arrive, au début de leur rencontre il arrivait un peu à le faire réagir mais depuis c'est comme si il avait dressé une muraille entre lui et le monde extérieur, une qualité autant qu'un défaut car à cause de cela il se retrouvait souvent la tête ailleurs. Son élève répondit à cette provocation en lui fonçant dessus avec les deux seaux et le bâton encore sur le dos.

(Pensée du Razan): Idiot, si tu fait n'importe quoi je ne te laisserait pas passait.

Mais il fut bien surpris en voyant l'un des seaux être projeté sur lui, il n'eut que le temps de repousser le seau avant de voir le bâton foncer vers son abdomen, il esquiva sur la gauche attrapa le bâton mais déjà le gamin sprintait pour passer en force aussi il se saisit du bâton que se dernier lâcha immédiatement, Fusaaki passa son maitre mais fut fauché par le bâton et s'étala sur son ventre mais prit soin de le seau de se renverse pas. Pas une goutte d'eau n'était sortit du seau, il était passait.

«-C'est bon va y, tu passe pour cette fois mais la prochaine fois il te faudra trouver autre chose.»

Heureux d'avoir réussit à passer son maitre et partit à toute allure remplir la citerne de son eau si difficilement acquise. Plus que neuf litres et se serait fini mais cela serait dur aussi durant le trajet il pensa à une nouvelle méthode de le passer, bizarrement portait cette eau n'était plus difficile car le défit que représentait son maitre était bien plus grand. Une nouvelle fois devant son maitre, il posa un seau sur le sol prit l'autre dans la main et chargea son maitre exactement comme à son première essai, se dernier attrapa le bout du bâton d'une main et de l'autre le fit tournoyer mais il fut surprit de voir le bâton se détacher en deux et au vu de l'impulsion qu'il avait donné jamais il n'arrêterai son élève à temps qui passa en trombe pour aller verser l'eau dans la citerne. A son retour son maitre était toujours au même endroit mais avec une expression différente sur le visage, le genre qui dit je ne te sous-estimerai plus malgré ton jeune age, il prit le seau encore remplit le sous son bras et fonça sur son sensei en exécutant une rotation sur lui juste devant lui pour le passer mais il le plaqua violemment au sol tout de même et de toute la journée il ne réussit pas a passer. Cependant même une fois la nuit tombée il ne se sentait le cœur à s'en arrêter-là aussi il posa les deux seaux et les deux demi-bâton près de lui et se mit à attendre assis en tailleur, la pluie commença à tomber, chose qui n'était pas arrivé depuis son départ du village, le regard impassible il guettait la moindre ouverture tel un prédateur guette sa proie. Plusieurs heures passèrent et la pluie fine c'était transformé en orage, c'était un beau spectacle cependant le Razan ne semblait pas du tout près à lâcher son apprenti du regard ne fuse qu'une seule petite seconde. Se fut au moment où un éclair frappa un arbre juste derrière eux que le gamin passa à l'action profitant de la lumière aveuglante, du bruit de tonnerre et du craquement du bois sous la puissance de l'éclair, deux seaux en main il fonça une fois de plus sur son maitre et au moment où se dernier allait le saisir il fit une rotation sur lui même tout en se baissant à ras du sol pour repartir avec une vitesse effréné en direction de la cabane, et au moment de déverser l'eau dans la citerne cette dernière recracha de l'eau, à se moment-là le Razan arriva à son niveau sans aucun bruit et lui parla calmement malgré la force de l'orage.

«-Tu as réussi cette épreuve gamin, jamais je n'aurai pensé te voir tenir si longtemps, l'orage et arrivé avec quatre jours de retard par rapport à se que j'avais prévu et jour après jour je t'ai vu repousser les limite de ton corps grâce à une volonté de fer, je suis fière d'être ton mentor jeune Fusaaki. Mais j'aimerai savoir se qui t'a tend motivé.

-Un simple caprice.....»

A cette réponse le Razan éclata d'un rire franc il allèrent manger avant de profiter d'un repos bien mérité.

Le premier jour à l'académie:

Pour la première fois depuis son séjour dans les montagnes avec son sensei il reçut une missive du village ninja d'Iwa. Dans cette lettre on le sommait de rentrer au village pour commencer son initiation aux arts ninjas, en clair son père l'avait envoyé a l'académie ninja pour devenir genin. Cela chagrinait un peu le jeune Fusaaki car il aimait bien s'entrainer avec son mentor le Razan, lorsqu'il vit l'homme rentrer dans la maison de bois il fut un peu surpris mais il commençait à bien connaître son maitre et se dernier avant toujours une longueur d'avance sur lui.

«-Alors c'est le grand jour, prend tes affaires et on y va.»

Le jeune futur ninja s'inclina se qui laissa un léger sourire à son sensei puis s'en alla chercher ses affaires avant que les deux protagonistes ne partent en direction du village. Le temps était léger, la brise soufflait, le soleil pontait son nez et il se coucherait avant que le voyage soit fini même si grâce à son entrainement cela serait plus rapide que la première fois. Le lendemain alors que le soleil se couchait il put enfin apercevoir le village, une fois devant les portes ils furent arrêté par les ninjas en place et ils durent justifier leur présence au village avant de pouvoir entrer, enfin surtout le Razan car pour le gamin ils avaient déjà étaient prévenus par son père. Puis ils prirent la route du domaine de ses parents, une fois arrivé il put enfin se rendre compte de la grandeur de sa demeure en effet n'ayant que rarement quitté le cocon familial pour lui sa maison était comme toutes les autres mais en réalité rare étaient les personnes à pouvoir prétendre à un telle domaine dans le village. Les murs autour du domaine faisait presque cinq mètres de haut et la porte bardé de fer était encadré par deux hommes en armures et un vieillard qui sourit à la vu de Fusaaki.

«-Oh, le jeune maitre est enfin de retour. Je suis enchanté de vous revoir en bonne santé.

-Mes hommages Omaho gardien du domaine.

-Moi de même, Razan-sama»

Le ton n'y était pas, il était clair aux yeux du jeune Fusaaki qu'il ne s'appréciait pas du tout cependant cela n'empêchait pas le gamin de répondre à Omaho après tout il l'avait beaucoup côtoyé, notamment car à plusieurs reprises il avait tenté de déjouer la surveillance pour sortir mais sans succès.

«-Je suis également très heureux de vous revoir Omaho-san»

Les deux hommes qui gardait l'entrée ne bougeaient pas, cela avait laissé le futur ninja perplexe et apparemment le vielle homme de la porte l'avait remarqué, il invita le Razan et Fusaaki à entrer et les conduisit devant le père de Fusaaki ainsi que sa mère qui attendait mais juste avant de les laisser Omaho murmura à l'oreille de Fusaaki.

«-Une simple illusion.....on ne peut empêcher d'entrer quelqu'un qui veut à tout prix passait.»

La pièce était éclairé par quatre bougies, une dans chaque coin, l'on pouvait apercevoir un ninja à chaque coin de la pièce alors que la mère et le père de Fusaaki se tenait au milieu de la salle et fixait leur fils ainsi que le Razan. Ils s'assirent en face des chefs de la famille sur de doux cousins.

«-Mes hommages Genjo....Mina.

-Heureux de te revoir Razan, tu peut disposer»

Lui intima Genjo, le père de Fusaaki, juste avant qu'il ne s'exécute et sorte Mina, la mère du jeune futur chef de la famille.

«-Bonne soirée mon très chère frère.»

(Pensée de Fusaaki): Frère! Cette homme que je prenais pour un vieux proscrit du clan était mon oncle, mais alors en toute logique c'est lui qui aurait du prendre la tête de la famille car ma mère descend en droite ligne du premier chef de clan. Alors pourquoi?

Il n'eut pas le temps de cogiter davantage que déjà sa mère se jetait sur lui pour l'enlacer se qui le surprit alors que son père semblait mécontent mais ne disait rien. De toute la famille seul sa mère avait grâce à ses yeux, elle l'avait toujours bien traité et il l'adorait même si il n'aimait pas s'ouvrir à sa mère en dehors qu'en privé alors il ne lui rendit pas son étreinte autant qu'il l'aurait aimé et elle le comprit aussi elle relâcha son fils puis son prit la parole.

«-Je t'ai inscrit à l'académie et ils ton acceptés malgré ton âge aussi je compte sur toi pour t'en montrer digne. Allez maintenant va, j'enverrai quelqu'un venir te chercher pour le diner.

-A plus tard mon petit.

-Père, mère.»

Il effectua une révérence et sortit pour aller du coté du petit étang, il posa son barda et se mit à courir autour de l'étang car bien que le voyage fut éprouvant il pensait déjà à son entré dans l'académie et même si il pensait être le plus faible, car n'ayant jamais rien apprit sur l'art ninja, Fussaki pensait se rattraper sur le physique. Il courra ainsi pendant près d'une heure et lorsqu'un des serviteurs de la maison vînt le chercher pour le diner il arrêta momentanément son entrainement, fit quelques étirements avant de rejoindre les autres convives pour manger. La table était très grande, des dizaines de plats succulents attendaient d'être dévoré et une dizaine de personnes étaient assises autours à savoir tout les haut dignitaires de la familles avec Fusaaki et le Razan. Tout comme à leurs habitude ils parlèrent de finance et d'investissement ainsi que divers problèmes de bandits, comme Fusaaki se trouvait près de son mentor il put lui posait la question qui lui brulait les lèvres.

«-Razan-sama, pardonnez ma franchise mais vous êtes le frère de ma mère, vous êtes mon oncle?

-Non je ne suis plus ton oncle, en devenant Razan j'ai perdu tout ça, donc même si autrefois je le fut il t'es interdit de me nommer ainsi, ta mère aussi normalement mais vu sa position au sein de cette famille je me demande qui oserait lui dire se quelle doit faire. D'autre question?

-Oui je voulais savoir pourquoi se n'est pas vous à la tête de la famille, après tout vous descendait en droite ligne du premier chef de famille.

-Bonne question et la réponse est très simple. Je ne peut pas donner la vie alors le pouvoir est revenu à ma sœur.»

Le jeune futur shinobi mangea à sa faim et demanda à son père de sortir de table plus tôt pour s'entrainer encore avant son entré à l'académie qui lui accorda immédiatement comme s'il cherchait une raison de le faire partir mais Fusaaki ne chercha pas plus et retourna courir pendant encore une heure avant d'être interpellé par le vieux Omaho.

«-Tu m'as l'air bien motivé pour réussir à l'académie ninja jeune maitre mais si tu veut un bon conseil tu ferrais mieux de varier ton entrainement pour y inclure des techniques ninjas, comme pas exemple le lancé de shirukens ou encore de Kunais et puis il te faudrait un adversaire pour pratiquer ton taijutsu.

-Mais Omaho-san je ne sais rien faire de tout ça, je ne me suis jamais servit d'armes ninjas et mes entrainement on surtout endurcie mon corps.

-Et bien suis moi, je vais te trouver tous se dont tu as besoin.»

L'homme l'emmena dans la partie boisé de la demeure, et dans un vieux cabanon sortit plusieurs cibles, kunais, shirukens et même shiruken géant puis alla placer les cibles sur divers arbres.

«-Bon sa me paraît bien, donc commence par les shirukens ensuite je te montrerai comment faire avec un kunai puis si tu est doué pour le reste se sera le shiruken géant.»

Omaho prit donc un shiruken et le lança en exagérant son geste pour que le gamin le voit bien et puisse le reproduire le plus rapidement possible, le futur shinobi se saisit d'un shiruken et l'envoyant dans la cible avec une belle trajectoire rectiligne mais cela ne lui allait pas alors il recommença encore et encore tant et si bien que l'homme avait bien compris qu'il ne tenterait pas de maitriser une autre arme avant de maitriser le shiruken aussi il rangea le reste et partit se coucher car le soleil était maintenant couché et il se doutait que le jeune maitre le suivrait sous peu car il lui serait impossible de visait dans le noir mais c'était mal le connaître, en effet ne voyant plus suffisamment pour toucher les cibles ils s'entraina sur le mouvements que faisait son bras lors du lançait pour y mettre le plus de force possible tout en gardant une précision optimal. C'est au petit matin lorsque Omaho revînt au terrain d'entrainement qu'il comprit que Fusaaki n'avait pas était se coucher, car lorsqu'il l'avait quitté ses lancés manqué de forces mais plus maintenant en revanche la fatigue se lisait sur le visage du garçon. Le vielle homme lui fit apporter son petit déjeuné au terrain d'entrainement puis son déjeuné et enfin son diner mais cette fois à la nuit tombé le jeune Fusaaki partit se coucher immédiatement avec ses articulations toutes endoloris. Et il s'entraina ainsi jusqu'au jour fatidique où il dû partir pour l'académie, il allait enfin pouvoir mettre son entrainement à profit. Au petit il partit en direction de l'académie, il fut le premier arrivé, il attendit assis devant l'académie pendant près d'une demi-heure avant que le premier chunin n'arrive, l'académie était comme la plupart des bâtiment d'Iwa à savoir en pierre avec en plus un terrain recouvert d'herbe autour de ce dernier surement pour l'entrainement. Le chunin fut surpris de voir quelqu'un devant l'académie à cette heure-ci, en effet l'académie n'ouvrirait que dans un bonne heure et même si c'était le jour des nouveaux arrivant cela le surpris un peu, le voir seul ne fit qu'accentuer sa curiosité et alla parla au jeune futur ninja. Fusaaki en profita pour l'examiner, une démarche sûr et rapide, un corps musclé, un bandeau frontal, des cheveux cours de couleur brun ainsi que des yeux d'un bleu profond et bien sur l'uniforme réglementaire des chunins.

«-Salut gamin qu'est-ce que tu fait ici tout seul à cette heure, l'école n'ouvre que dans une heure tu sais.

-Bonjour, et oui je sais que l'académie n'ouvrira pas ces portes avant une bonne heure. Mais j'avais envie de venir plus tôt pour profiter de la douceur du vent et de la fraicheur de la nuit qui se retire à peine, si j'étais resté chez pour en profiter, je serais arrivé en retard.

-Comme tu voudra, tu peut attendre à l'intérieur si tu veut au lieu de rester seul ici.

-Non merci cela ira.»

Le jeune Fusaaki avait sourit de la proposition du chunin mais l'avait décliné poliment alors se dernier partit mettre de l'ordre dans l'académie avant l'arrivée des autres futurs espoirs du village. Le temps sembla passer bien vite pour le jeune Fusaaki car en un rien de temps des dizaines d'autres enfants accompagné de leurs parents pour la plupart arrivèrent, la plupart se demandèrent qui était se jeune emmitouflé dans un grand manteau beigne qui attendait un regard absent. Le précédent chunin vînt à la rencontre de la foule pour se présenter.

«-Bonjour à toutes et à tous je me nomme Keinzo et se serait votre professeur à partir d'aujourd'hui, vous m'appelleraient Keinzo-sensei et juste sensei, bien suivait moi maintenant.»

Et c'est dans le bruit que tous rentrèrent dans le bâtiment de l'académie, et se rendirent dans une grande salle de forme circulaire, il y avait plusieurs banc et tables qui faisait face à un grand tableau noir et un bureau, le chunin les fit s'assoir avant de commencer l'appelle et de demander à chacun de se présenter brièvement. Et donc vînt le tour de Fusaaki.

«-Bonjour je me nomme Fusaaki Kuruhima, je suis heureux d'être parmi vous.»

Son ton neutre laissa ses camarades et le chunin sur une drôle d'impression mais bien vite le cour commença et se fut de l'histoire ancienne. Jusqu'au moment de partir où trois gamins allèrent lui parler, mais étant le plus vieux il était plus grand et plus robuste.

«-Tu croit faire ton malin à te la jouer façon mystérieuse, je te prévient que si....»

Il ne finit pas sa phrase car ennuyé Fusaaki s'en allait déjà alors prit de colère l'un des gamins lui mit un coup de coude en plein dans l'estomac se qui le fit se baisser légèrement mais sans un mot ni une expression sur le visage il partit, au moment où l'un des gamins voulu le frapper de nouveau son compagnon l'arrêta.

«-Arrête, sa n'en vaut pas la peine, en plus vu comment il a encaissé ton coup sans broncher j'aimerais pas le voir en colère.»

L'autre gamin acquiesça et ils partirent retrouver leurs parents, Fusaaki de son coté rentra chez lui et révisa ses leçons du jour avant de reprendre son entrainement déçu par cette journée à l'académie.

Le début d'un grand complot:

Fusaaki avait déjà obtenu son bandeau frontal faisait par la même de lui un ninja à part entière et en profita pour retourner voir son véritable mentor, à savoir le Razan, il prit donc la direction de la montagne. Le lendemain lorsqu'il arriva le Razan l'accueil avec le sourire et lui offrit le gîte et le couvert, mais le lendemain matin au lieu de s'entrainer ensemble comme à leur habitude ils partirent pour le village. Les villageois étaient entrain de rentraient des ballots de foin dans leurs granges, en effet un véritable convoie de charrette étaient stationnés au milieu du village hors seulement deux hommes semblaient rentrer les ballots. Lorsqu'ils nous virent ils vinrent nous saluer et mon mentor m'expliqua que les villageois étaient déjà dans leurs champs et que seul ses deux hommes avaient pu se libérer pour rentrer le foin, que Fusaaki et lui allaient les aider à accomplir leur tâche. Ils y avaient cinq charrettes avec environs une cinquantaine de ballots par charrette et au vu de leurs poids Fusaaki ne pouvant pas en prendre plus que deux, une dans chaque main, se qui sembla surprendre les hommes du village qui n'en portaient qu'un. Il y avait deux granges et toutes deux étaient faite de bois; il commença donc son «entrainement» avec toujours le même regard absent, petit à petit la place dans la grange diminuait et ses bras lui faisaient de plus en plus mal mais il était hors de question de s'arrêter avant la fin. Une jeune fille au cheveux blond comme les blés, elle devait avoir près de quinze ans et portait une vielle robe taché de ci-de-là par divers choses, mais ses yeux d'un bleu cristallin furent la seule chose qui tira Fusaaki de sa rêverie, tenant un seau emplie d'eau et une cruche elle proposa de l'eau au jeune ninja qui l'accepta de bon cœur avant de se remettre au travail. Un peu plus tard un jeune d'un peu près son âge vînt les aider à décharger les ballots et voulu imiter le genin en portant deux ballots en même temps mais ne réussit pas à les porter ensemble jusqu'à la grange mais Fusaaki s'en fichait et continua son travail. Il devait être près d'une heure lorsqu'une femme d'un certain âge vînt les convier pour le diner mais le travail n'étant pas fini Fussaki voulut finir mais son mentor le voyait d'un autre yeux.

«-Écoute Fusaaki, je sais que pour toi l'entrainement prime sur tout le reste mais si tu ne mange pas tu ne tiendra pas la cadence, savoir écouter son corps et au moins aussi important que de l'endurcir auquel cas tu ne ferra que le rendre faible.

-Vous avez raison je m'excuse Razan-sama.

-Bien allons y on nous attend.»

Ils partirent en direction d'une petite cour près d'une ferme où une table était dressé avec des bancs en guise de siège, déjà les couverts étaient placés. Fusaaki fut installé au coin des jeunes de son âge et se retrouva donc entre la jeune fille aux cheveux blonds et le garçon au cheveux blond qui prit la parole dès que le shinobi s'assit.

«-Alors tu te croit le plus fort a porter deux ballots?

-Ani! Pourquoi es-tu si agressif envers quelqu'un qui vient nous prêter main forte?

-On ne le connais même pas et il vient, ne dit pas bonjour, et a l'air de se moquer de nous constamment.

-Non je ne moque pas, mais mon action n'a rien de généreux je suis venu uniquement pour mon entrainement ni plus ni moins.»

Alors que la jeune fille blonde rougissait et ne savait plus trop quoi dire son frère lui semblait très en colère et l'attrapa par le col.

«-Je suis Cho et ma sœur c'est Aiko et je t'interdit de te moquer de nous ou bien je vais t'en faire passer l'envie à coups de poing.

-Et moi je me nomme Fusaaki, et moins que tu ne soit près à faire un scandale devant cette belle assemblé je te conseil de te calmer.»

Cho le relâcha presque à contrecœur et ils purent enfin manger mais sans vraiment savoir pourquoi Aiko n'arrêtait pas de le dévisager et cela le gênait quelque peu, en effet cela lui rappelait son «séjour» à l'académie cependant son regard était différent de ceux qu'il connaissait. Une fois le repas fini ils repartirent décharger les charrettes et ce jusqu'au soir, même si son mentor insistait pour qu'il prenne une pose il n'en fit rien et continua à travailler tout en se demandant pourquoi la jeune fille l'épiai depuis tout à l'heure. Se que son frère sembla remarquer puisqu'une fois les charrettes déchargé il alla voir sa sœur pour lui parler seul à seul.

«-Pourquoi as-tu passé tout l'après-midi à le reluquer? Tu es bien sotte si tu pense qu'il se préoccupera de toi, je te rappelle quand même que sa famille est extrêmement riche, soit avenir doit déjà être tout tracé. Je suis sur que pour lui ce qu'un jeu de se mêler au «bas-peuple».

-Je sais très bien que nous sommes très différents! Mais....

-Mais rien du tout alors au lieu de rêvasser va plutôt faire quelque chose d'utile.»

La jeune Aiko partit donc à l'enclos pour allait chercher les chèvres et les ramener au coin des pâturages. Au moment de partir la plus se mit à tomber, en partant elle croisa Fusaaki et rougit en baissant la tête, le shinobi n'y prêta guère attention mais profitait plutôt de la pluie qui tombait sur son visage. Il attendit ainsi son mentor, lorsque se dernier arriva l'orage pointa le bout de son nez.

«-Bien nous en avons fini nous allons pouvoir rentrer cher nous.

-Oui, tout en profitant de se ciel magnifique.»

Le Razan ne put déterminer si c'était du lard ou du cochon mais il n'eut pas le temps de trop se poser la question que Cho vînt à leurs rencontre.

«-Excusez-moi mais vous auriez vu ma sœur Aiko, elle devrait déjà être rentrer depuis un moment et avec l'orage qui se lève je suis un peu inquiet.

-Et part où est-elle allé?, l'interrogea Fusaaki.

-Part le Nord'Est, le chemin qui serpente le flanc de la montagne pour se rendre sur le plateau..»

Il n'eut pas le temps de finir que le shinobi était déjà partit au pas de course dans la direction indiqué, se qui surprit à la fois Cho et le Razan.

«-Tiens donc il n'est pas aussi altruiste d'habitude, enfin bon.

-Pourquoi était-il si pressé?

-Tu as déjà prit se chemin pendant un orage?

-Non mais quelle rapport?

-Le rapport c'est que les glissements de terrains y sont assez fréquents dès qu'il pleut et avec une pluie d'orage cela ne m'étonnerai pas que...»

Il n'eut pas le temps de finir que Cho voulu partir à sa rescousse mais fut retenu par le Razan.

«-Laisse le faire, c'est un ninja après tout.»

C'est à contrecœur que Cho laissa le destin de sa sœur entre les mains d'un type qu'il ne connaissait même pas. Pendant qu'ils discutait Fusaaaki avait déjà atteint le chemin, et c'est donc avec prudence qu'il s'avança dessus, il vit un peu plus loin des rochers qui bloquait le chemin. En s'approchant il vit en contre-bas sur une petite corniche Aiko apparemment évanoui, sans se posa de question il entama sa descente pour rallier la distance qui le séparait d'elle mais cela était difficile, en effet de la boue était tombé sur la parois la rendant glissante et la pluie ne l'aidait pas vraiment. Bien vite il se retrouva sur l'étroite corniche, il retira son haut et s'en servit pour attacher Aiko sur son dos afin de faciliter son ascension. Il grimpa lentement tout en vérifiant toujours que le nœud qu'il avait fait tenait bien, quelques mètres avant d'atteindre le sommet la jeune fille se réveilla et se mit à crier en voyant le vide et par réflexe repoussa Fusaaki se qui défit le nœud et elle se mit à chuter dans le vide mais le shinobi réagit immédiatement et lui attrapa l'avant bras. Fusaaki se servit de cette chute à son avantage, dès que son bras fut tendu il le contracta de toutes ses forces pour le ramener au niveau de son cou.

«-Accroches-toi à moi! Vite!»

Aiko le serra au niveau du cou se qui lui coupa un peu le souffle mais se dépêcha de reprendre son ascension pour atteindre enfin le sommet. Elle relâcha son étreinte et Fusaaki put enfin respirer convenablement, il examina vite fait les blessures de la jeune fille, elle avait le poignée cassé et quelques légères écorchures aussi il la porta jusqu'aux village où elle put être soigné cependant sans vraiment que Fussaki comprenne Cho ne semblait pas content qu'il l'ai sauvé.

Un petit village dans les montagnes balloté par les vents, le soleil voilé les nuages gardait sa précieuse chaleur hors de porté de ses villageois qui semblaient en fête. Des banderoles étaient accrochées entre les différents bâtiments mais le bâtiment le plus décoré était une grange au centre de se petit village. L'on put distinguer aisément le jeune Fusaaki sur le toit de la dite grange en train d'installer des décorations alors que son maitre le Razan faisait de même mais sur le planché des vaches. Le grand manteau beige du jeune shinobi fouettait au vents alors que le Razan vêtu pour sa part d'un pull en laine, d'un simple pantalon de lin blanc et de sandales.

«-Alors tu t'en sort la haut?

-Sa va, sa va. Devant un telle temps être sur un toit est des plus plaisant vous ne trouvait pas sensei?

-Non moi je ne trouve pas et arrête de m'appeler sensei comprit tu as un professeur à l'académie alors arrête avec ça.

-Mais oui sensei, à moins que vous ne préférait que je vous appelle mon oncle?

-Bon sensei sa ira alors, mais tu as de la chance d'être la haut ou je serais en train de te botter le derrière.»

Le jeune Fusaaki sourit à cette remarque et continua son travail et son mentor le sien.

(Pensée de Fusaaki): Tout de même penser que c'est grâce à mon sensei que je me retrouve à faire le pitre sur la grange, tout cela car il a insisté pour apporter des banderoles; «avec des banderoles la fête est plus folle» il avait. Après tout c'était peu être vrai car pour ma part me retrouver sur se toit était des plus jouissif.

Il fut interrompu dans son travail par une petite voie fluette qui venait d'en bas, c'était Aiko le jeune fille blonde toujours avec son eau décidément elle voulait le noyer car c'était déjà la cinquième fois quelle venait lui apporter de l'eau depuis le début de la matinée.

«-Non merci j'ai pas soif.

-Euh mais non se n'est pas pour ça, c'est l'heure de manger. Il est midi passé, vous devez avoir faim et froid après tout cela, venez donc vous restaurer avec nous.

-Non pour moi ça...

-Se sera avec plaisir que nous viendrons diner avec vous, n'est-ce pas Fusaaki?

-Oui un plaisir mais je fini d'abord sa, c'est l'affaire de dix minutes tout au plus alors ne m'attendait pas.»

Bien que sceptique quand à la véracité des dires du jeune Fusaaki se dernier partit avec la jeune Aiko en lançant un regard plein de sous-entendu à son jeune protéger avant de disparaître derrière une maison. Le shinobi termina d'installer la dernière banderole, une fois satisfait du travail il descendit de la grange avec aisance avant de prendre la direction qu'avait prise son mentor quelques minutes auparavant, en arrivant devant tant de monde à table il s'excusa du retard et alla s'assoir. Il se retrouva entre son sensei et la jeune Aiko, son frère qui se trouvait en face d'eux le regardait d'un air mauvais mais Fusaaki n'y prêta guère plus d'attention puisque de toute façon sa réaction était toujours la même. Ils mangèrent en silence jusqu'au moment où, voilant se saisir de la cruche la jeune Aiko la renversa se qui eut pour d'arroser le jeune ninja.

«Oh! je suis désolé, je vais...euh...je vais.

-Laisse tomber, sa ira je vais me débrouiller.»

Fusaaki sortit de table en s'excusant quand à Aiko, elle se sentait terriblement gêné et insista pour le suivre et sécher ses vêtements, son frère voulut les suivre mais le Razan trouva un prétexte pour qu'il reste chose que le jeune shinobi trouva bizarre. Il enleva son manteau mouillé se retrouvant donc torse nu, en effet il n'avait pas prit l'habitude de porter quelque chose en dessous préférant mille fois le contact de son manteau à un quelconque pull ou chemise. Aiko lui prit pour le mettre à sécher et lui proposa d'aller chercher un vêtement de son père pour qu'il n'attrape point froid mais Fusaaki refusa l'offre et alla chercher son sac qu'il avait laissé prêt de la grange avec toujours le jeune fille sur ses talons, de se dernier il sortit quatre kunais et au moins deux fois plus de shirukens don la plupart allèrent dans l'étui prévu à cette façon accroché à sa jambe gauche.

«-Tu va me suivre encore longtemps? Écoute l'histoire de la cruche se n'est pas grave tu n'as rien à te faire pardonner.

-Oui mais je voulais....enfin tu vois....

-Non je ne vois pas.»

Le jeune shinobi lança trois shirukens en l'air avec une course courbée, se saisit de son premier kunain et l'envoya droit sur la course des shirukens, le premier fut interrompu dans sa course le kunai ayant frapper en son centre et se dernier étant plus lourd l'emporta dans sa course le second fut dévié de sa course, le troisième ne fut pas touché et alla terminer sa course dans le sol ainsi que le reste de ses armes.

«-Non sa n'est toujours pas ça mais je doit y arriver à tout prix.»

Le jeune ninja rassembla ses affaires sous les yeux médusé de Aiko, en effet jusqu'alors elle ignorait son rang de ninja car se dernier ne portait pas son bandeau lorsqu'il se retrouvait avec son sensei le Razan car se dernier le lui avait demandé. Elle s'enfuie comme prise d'une peur incontrôlable laissant le jeune shinobi tout seul.

(Pensée de Fusaaki): Tient je me demande se qui a bien pu lui prendre enfin au moins je suis seul et je le calme maintenant. Ah moi...si cela se trouve c'est pour cela qu'il voulait que je ne porte pas mon bandeau en venant ici.

Le jeune shinobi continua son entrainement lorsqu'une horde de villageois vint l'interrompre, ses dernier criaient et brandissaient leurs points en direction de Fusaaki alors se dernier prit un position décontracté pour éviter le conflit, un conflit selon lui stupide. L'un des villageois prit alors la parole.

«- Sale monstre tu t'es bien caché de nous dire qui tu étais!

-Et qui suis-je?

-Ne fait pas le malin, tu es un ninja un tueur sans foi ni lois.

-Vous connaissaient bien mal le monde des ninjas, et quand bien même se serait vrai. Ne trouvaient-vous pas stupide de provoquer un tel homme?

-Je....je...

-En faite vous êtes juste des idiots qui avaient peur d'un simple mot, un simple titre mais soit, si vous ne voulez pas de moi je m'en vais.»

A se moment le jeune shinobi croisa le regard désapprobateur de son sensei mais se dernier se contenta de prendre son sac et prit la direction de la cabane, celle où lui et le Razan vivaient lorsque le shinobi venait lui rendre visite. Cependant l'un des villageois plus hardi que d'autre, ou plus stupide fonça sur le jeune ninja près à en découdre, il ne s'attendait pas à une réplique aussi rapide de la part de Fusaaki, en effet se dernier avait fait les dernier pas qui le séparait de son adversaire pour lui décrocher un direct en pleine mâchoire. Bizarrement Fusaaki n'avait pas réfléchit, son corps avait réagit par instinct à cette provocation aussi cela le perturba se que son mentor ne manqua pas.

«-Je...je s....»

Fusaaki allait s'excuser mais se ravisa au dernier moment choisissant une réplique plus cinglante avant de partir.

«-Que cela vous servent de leçon, si quelqu'un d'autre veut se battre je serais moins clément.»

Il ne le pensait pas, c'était la première fois qu'il perdait le contrôle sur lui même et il avait horreur de cela, non c'est faux en faite cela lui faisait peur. Il partit en courant, voyant cela son sensei s'empressa de le suivre malgré le mécontentement des villageois qui le traitèrent de traite. Fusaaki courait si vite qu'il fut bientôt devant la cabane situé contre une falaise aussi il sauta sur la parois et grimpa contre cette dernière toujours de manière aussi frénétique, comme cherchant à fuir quelque chose ou quelqu'un mais en réalité il voulait se fuir lui même. Son mentor utilisa son chakra pour grimper à la surface de la parois afin de le rattraper car à la vitesse où il montait jamais il ne l'aurait rattrapé et une fois à son fini le saisie par le buste et le ramena sur le planché des vaches en un rien de temps.

«-Écoute Fusaaki, ces on subit la dernière grande guerre ninja alors il est normal qu'ils réagissent ainsi.

-Ah?

-Mais se n'est pas ça ton problème n'est-ce pas?

-Non, en effet.»

Le Razan soupira, il avait comprit, c'était son premier vrai conflit avec quelqu'un même si connaissait beaucoup de chose sur l'art d'être ninja il n'avait jamais tué ou même combattu pour se défendre.

(Pensée du Razan): Peut-être que cela fera de lui un mauvais ninja. Non je croit plutôt au contraire que sa fera un excellent ninja, pas une arme non mais plutôt un bouclier oui je pense que j'ai mit le doigt dessus.

«-Bas c'est pas grave vient on rentre, je voudrai te montrait quelques archives que j'ai conservait concernant l'ancienne guerre. Sa parle de la politique militaire de Konoha durant la guerre, une politique qui est devenu ensuite très populaire dans tout les autres villages ninja.»

Le Razan invita donc son apprenti à rentrer dans sa cabane et sortit plusieurs vieux ouvrages de durant la guerre parlant de nouveau type de «combattants» dans les équipes ninja, les ninja médecin. Ils passèrent tout deux un long moment à discuter de cela, pour le Razan cela lui faisait remonter de vieux souvenirs à la surface et cela lui rappela l'un des premiers ninja médecin qu'il ait connu, «l'homme crée beaucoup de puissante armes pour tuer mais ensuite il s'en sert pour sauver des vies, j'espère qu'un jour nos jinchuriki deviendrons des bienfaiteurs pour leurs village et plus uniquement des armes de morts»; voilà se qu'il lui avait dit.

(Pensée du Razan): Tu avait raison mon ami, tu avait raison.

En repensant à lui se dernier eut le sourire aux lèvres, lorsque son élève lui demanda pourquoi il lui expliqua, se dernier voulant en savoir plus sur lui ils arrivèrent à parler de sa mort; tuer par un jichuriki.

Aujourd'hui le temps était à l'orage, le pluie tombait dru, il faisait relativement chaud et le ciel prenait une couleur bien sombre. Le jeune Fusaaki escaladait le flanc de la montagne se trouvant juste derrière chez lui ou plus plutôt chez son mentor, le Razan. Ce dernier adorait cela, rien ne lui procurait autant de plaisirs, de sensations de plus cela lui faisait un très bonne échauffement avant son entrainement. Ce dernier vit arriver au loin une forme toute fluette, la première chose qu'il put distinguer d'elle était ses longs cheveux blonds, au fur et à mesure que cette forme se rapprochait il put distinguer qu'en réalité il s'agissait, c'était en réalité Aiko. Il s'empressa de descendre se demandant se qu'elle pouvait bien venir faire ici, en un rien de temps il fut au sol lorsqu'il atteignit se dernier l'orage commença a éclater. Aiko arriva très rapidement, son maitre le Razan resta dans la cabane pensant qu'ils feraient bien de se parler seul à seul, c'est donc vêtu d'une vielle robe à motif florale que Aiko atteignit la cabane, trempé par la pluie.

«-Que viens-tu donc chercher ici?

-Euh....je...je suis venu m'excuser de ma réaction au village ainsi que de celle des habitants.

-Je ne vous en veut pas, je ne vous en veut plus.

-Mais je...

-Inutile de continuer cette discutions si c'est tout se que tu as à me dire.»

Fusaaki s'apprêtait à rentrer lorsque cette dernière lui retient le bras, il se retourna et remarqua une chose qu'il n'avait pas vu auparavant, Aiko pleurait. Il n'eut pas le temps de chercher une réponse que cette dernière se blottit contre lui, le jeune shinobi ne savait pas quoi répondre à cela. Il ne c'était jamais retrouvé dans une telle situation et cela lui faisait presque peur, il avait peur car il ne comprenait pas, comment trouver une logique à se quelle venait de faire. Sa seul réaction fut de rougir, se n'est qu'au bout de plusieurs minutes qu'il lui adressa la parole.

«-Euh nous ferrions peut-être mieux de rentrer, tu va être toute mouillé.»

Il eut l'impression quelle le lâcha presque à contrecœur mais il la conduit à l'intérieure, là on son mentor le Razan attendait. Il alla lui chercher une serviette afin quelle se sèche, il ne savait plus vraiment où se mettre et ne la comprenait toujours pas. Puis son sensei tenta de filer à l'anglaise afin de les laisser seul.

«-Et bien je vous laisse les jeunes, je vais chercher de l'eau au puits.

-C'est une mauvaise plaisanterie sensei, vous avez un récupérateur d'eau juste derrière la cabane.

-Oui mais, se dernier est percé alors je doit aller récupérer de l'eau au puits.

-Vu se qu'il pleut un simple seau dehors fera largement l'affaire en plus vous me dites toujours ne pas aimer la pluie.

-Bon sa va, sa va.»

La jeune Aiko s'essuyait avec énergie, notamment ses cheveux qui lui tombait sur le visage cachant en grande partie son visage. Sans réellement savoir pourquoi Fusaaki ne détachait pas son regard d'elle alors que pourtant quelques jours auparavant elle avait fui devant lui. Finalement elle lui passa la serviette avec un sourire sur le visage, en effet lui aussi était mouillait, enfin trempé jusqu'aux os aurait été plus proche de la réalité car sur le flanc de la montagne il n'avait aucun couvert contre cette dernière mais il adorait cette sensation. Ses cheveux tombait comme pesant une tonne, des gouttelettes d'eau tombaient de ces derniers se qui avait pour effet de le faire frissonner lorsqu'elles glissaient sous son manteau. Il prit donc la serviette devenu humide et la posa dans un coin, mais une question le taraudait, cela devenait pratiquement obsessionnel depuis quelques secondes, il voulait savoir et il saurait.

«-Pourquoi?

-Pourquoi je suis venu sous la pluie?

-Oui et pourquoi tu.....enfin pourquoi tu m'as enlacé tout à l'heure?

-Si je suis venu ici sous la pluie c'était pour m'excuser et si je t'es serré dans mes bras c'est se que j'en avait envie. Fusaaki même si tu es un ninja je t'aime.

-Moi aussi je t'aime c'est pas pour autant que je vais venir te voir sur un coup de tête au risque de...»

Il n'eut pas le temps de continuer qu'il se prit un violent coup derrière la tête de la part de son Razan se qui le coupa net dans ses palabres. Alors qu'il allait protester contre se traitement un peu vigoureux et surtout inutile car il n'avait, selon lui, rien fait qui mérite un tel traitement il en prit un second.

«-Mon jeune apprenti tu es un crétin comme on en rencontre peu à moins peut-être que tu m'es caché une infirmité mais je penche plus pour un handicap du point de vu mental.

-Mais..euh, sa vous prend souvent, en plus qu'est-ce que j'..»

Il s'arrêta lui même de parler, ayant enfin comprit sa bêtise, sa faute en effet comment pouvait-il appeler autrement le fait d'avoir pratiquement marché avec ses gros sabots sur les sentiments de Aiko. Cette dernière semblait au bord des larmes mais pas comme lorsqu'elle était venu le voir cette fois-ci c'était des larmes de tristesse, de désespoir. Fusaaki s'en voulait terriblement et ne sachant que faire pour la calmer, la réconforter il se contenta de faire la même chose qu'elle à son arrivé. Il la serra donc contre lui, les pleurs d'Aiko stoppèrent assez rapidement à la place son visage s'empourpra quand à son sensei il se sentait de trop dans cette cabane.

«-Je suis désolé si je t'ai fait souffrir.»

(Pensée de Fusaaki): Mais je suis encore plus désolé de te donner de faux espoir Aiko car si c'est de l'amour que tu recherche et bien je ne peut te le donner. Je n'ai jamais rien ressentit qui puisse y ressembler, il m'arrive d'apprécier des choses ou des gens mais je n'ai jamais mit le doigt sur se qu'il fait que les être humains recherchent la compagnie de leurs semblables.

La tension montait pour Fusaaki, se fut pire lorsqu'il sentit le jeune fille lui glisser entre les bras, elle se laissait tomber. Ses jambes ne semblaient plus la soutenir, seul le shinobi l'empêchait de tomber.

«-Aiko tu vas bien? Aiko!»

Elle ne répondait plus, elle s'était évanoui pour une obscure raison et lorsqu'il toucha son front se dernier était brulant. Aussitôt son mentor, le Razan, la prit et la mit sur son lit avant de regarder ses signes vitaux.

«-Sa respiration est haletante, son cœur s'emballe et...»

Se dernier ne fini pas sa phrase mais son visage afficha la surprise aussitôt et sans que Fusaaki comprenne il examina les signes vitaux de son élève avant de prendre la direction de la sortit.

«-Fusaaki toi reste-là et essaye de faire baisser la fièvre, moi je vais aller prévenir ses parents, les prévenir qu'on doit l'emmener d'urgence a Iwa.

-Mais maitre il ne voudrons jamais l'emmener dans un village ninja.

-Et bien si c'est vrai, elle mourra.»

Sur ses mots le Razan partit rapidement, bizarrement Fussaki ne semblait pas du tout affecté par les dires de son mentor et alla chercher un linge qu'il humidifia afin de faire baisser la température, puis il l'emmitoufla dans une couverture chaude et sec ;ne voulant pas lui enlever ses vêtements mouillé il se contenta de cela en attendant que le Razan reviennent. Mais se fut long, se dernier n'arriva qu'au bout d'une heure soutenu par un homme du village, son sensei maintenait l'un de ses pieds au niveau de son genou. Pour Fusaaki cela était clair, son retard était du à cette blessure.

«-Voyait comme votre fille mal, si on ne l'emmène pas dans un hôpital et cela dans les plus bref délais elle mourra et dans mon état Fusaaki est la seul personne capable de l'emmener d'une traite jusqu'au village au moins aussi vite que moi si se n'est plus.

-Je ne fait pas confiance au ninja, surtout se de Iwa. Je suis sur qu'il ne feront rien pour sauver ma fille.

-C'est faux, j'appartiens à une puissante famille marchande qui vit à Iwa si je l'emmène il la prendront sans la moindre hésitation.»

(Pensée de Fusaaki): Il vaut mieux lui dirent cela que de le raisonner sur les intentions du village et de son chef puisqu'après tout mon travaille se fera contre la montre.

«-Soit j'accepte mais je serais au village le plus tôt possible pour rejoindre ma fille et s'assurer quelle va bien.

-Dans se cas, enlevez ses vêtements à votre fille et enfilez-lui se qui se trouve sur le lit ensuite était Fusaaki à l'accrocher sur son dos, il aura de l'escalade en chemin mieux vaut quelle soit attaché.»

L'homme s'exécuta sans dire mot pendant que le maitre et son élève regardait ailleurs, chuchotant à son oreille il lui donna quelques instructions.

«-Tu passera par le chemin venteux se sera plus rapide bien qu'avec se temps et avec une personne sur le dos sa sera une vrai épreuve pour toi.

-Bien maitre.»

Une fois les préparatifs fini Fusaaki sortit, l'orage était en train de se déchainer ainsi que la pluie mais il devait faire fit de se magnifique spectacle pour remplir la mission que son mentor lui avait confié. IL partit donc sans se retourner en courant à bonne allure de sorte qu'il avait une vitesse suffisante pour ne pas être obligé de s'arrêter pour reprendre haleine ensuite seulement il forcerait car courir comme cela après être resté inactif presque une heure n'est pas chose facile. Le sol était glissant aussi il fit attention mais s'en ralentir pour autant après tout il avait l'habitude de sortir quand il pleuvait et escalader une montagne sous la pluie était selon lui au moins aussi dur, ses bruits de pas sous la pluie étaient régulièrement couvert par le bruits du tonnerre . Après à peine une heure de route il trouva son premier obstacle, en effet le torrent devant lui crachait comme rarement et il aurait était stupide d'essayer de traverser, il regarda en hauteur et vit que la parois avait était creusé par l'eau donc impossible à escalader puis il regarda en bas, le torrent descendait jusqu'à la vallée. Il ne pouvait ne pouvait pas passer aussi il se dépêcha de rebrousser chemin et prit un autre chemin qui serpentait la montagne plus en hauteur, là aucuns torrents en furies ne viendraient stopper sa course. Il avait donc déjà prit du retard sur son itinéraire, aussi il se pressa un peu plus que prévu faisait attention car de petites cailloux glissaient le long de la falaises et un glissement de terrain où une chute de pierre n'était pas rare à cette endroit aussi il redoublait de prudence. Il sentait sur son cou la chaleur du souffle d'Aiko, il continua sa course jusqu'à atteindre l'endroit où le chemin changeait de direction pour s'enfoncer dans les montagnes aussi Fusaaki s'assura que son bagage était bien accroché et amorça une longue descente sous la pluie, le vent et les éclaires. Bien que la parois soit très glissante Fusaaki n'eut aucun mal à descendre en toute sécurité du faite de sa grande expérience dans se domaine. Une fois au sol Fusaaki reprit sa course de plus belle, la fatigue commençai déjà à l'assaillir mais le chemin allait être encore long alors il ne pouvait se permettre de ralentir ou de se reposer.

(Pensée de Fusaaki): Je doit rattraper le temps perdu mais si je cours encore plus vite je ne tiendrai pas tout le voyage. Je vais devoir emprunter devoir emprunter le passage des routes jumelles, au pire si j'échoue personne ne pourra venir me faire des reproches.

Ces deux routes se longeait durant quelques centaines de mètres avant de prendre des directions totalement différente, l'une d'elle menait directement à la vallée mais le problème c'est que même si elle se suivait c'était avec une bonne cinquante de mètres de hauteurs de différence sans oublier qu'un gouffre d'un largeur de quelques mètres séparait les deux routes se qui rendait le passage de lui vers l'autre assez dangereux et notre genin ne sachant pas encore grimper les parois à l'aide de son chakra cela serait difficile mais extrêmement payant en cas de réussite. Il prit donc un chemin escarpé le long de la montagne et bien vite il arriva devant les fameuses routes jumelles, il assura que Aiko était toujours bien attaché avant de commencer à descendre en direction de son objectif, le soleil était en train de se coucher et les éclairs ne suffirait pas à éclairer la parois et sans voir les éventuels endroits où ils pourraient avoir prise cela deviendrait bien plus dur voir impossible. Il se pressa à descendre et quand il fut à environ cinq bon mètre au-dessus de la route il stoppa sa descente, assura ses prises avant de se préparer à sauter.

(Pensée de Fusaaki): Une dernière volonté? Avoir une dernière bonne idée.

Il s'élança dans le vide sans plus attendre, un éclair vint saluer son saut et se fut dans un bruit sourd qu'il atterrit sur la route et à peine quelques centimètres de là le gouffre. Bien que la chute fut rude il se sentit investit d'une nouvelle force, l'adrénaline avait atteint son paroxysme durant ces quelques secondes. Il partit donc en direction de vallée et de son objectif, à savoir son village natale. Dès que l'adrénaline retomba elle laissa place à la fatigue, en effet se genre de parcours était déjà difficile seul mais avec une personne sur le dos c'était autre chose mais au lieu de s'en plaindre il s'en réjouissant car lorsque l'on continue de courir alors que nos jambes nous font souffrir et ne veulent plus avancer cela signifie que l'on repousse ses limites et que l'on devient plus fort, plus endurant; tous ce qu'il faut pour devenir un bon ninja. Petit à petit le temps se calma, l'orage puis la pluie cessèrent et l'on pouvait enfin distinguer les étoiles du soir cependant notre jeune shinobi ne pouvait se permettre de rêvasser la tête dans les nuages car son mentor lui avait confié la vie de quelqu'un et pour rien au monde il n'aurait voulut le décevoir du moins c'est ce qu'il pensait à ce moment mais n'était-ce pas simplement un moyen de trouver le courage de continuer sa course effréné vers le village. Le temps passa et malgré la fatigue il continua, ses jambes devenaient toutes engourdies lorsque le soleil se leva enfin lui laissant contempler les ultimes kilomètres qui lui restait encore à parcourir. Voyant se spectacle réjouissant il donna un bon coup de fouet pour arriver le plus vite possible au village, lorsqu'il atteignit les grandes portes d'Iwa il se sentait tout léger comme si la fatigue n'était plus-là ni même Aiko. Sa vue était brouillé et son esprit embrumé mais une chose restait et s'en était presque devenu mécanique, son objectif, sa course pour rejoindre l'hôpital. Les personnes responsable des entrés et sortis virent simplement un jeune ninja transportant une fille au cheveux blonds sur son dos, et celle-ci semblait vraiment mal en point. Sur le chemin il croisa son sensei à l'académie ninja, Keinzo-sensei.

«-Tiens salut Fusaaki comment va-tu?»

Il se rendit bien vite compte dans l'état que se trouvait son ancien élève ainsi que de la personne qu'il transportait, il remarqua le regard vide ainsi que son visage malade mais il ne l'arrêta pas en effet même dans cette état second Fusaaki courait comme si la mort était à ses trousses et l'arrêter l'aurait fait chuter inévitablement. Il arriva finalement devant l'hôpital escorté par le chunin Keinzo poussa la grande porte d'entré avec son épaule et entra mais dès qu'il fut arrivé il s'écroula littéralement au sol sans chercher à se rattraper mais heureusement Keinzo le rattrapa durant sa chute et appela à l'aide afin que l'on s'occupe d'eux le plus tôt possible.

Fusaaki se réveilla en pleine nuit dans un lit d'hôpital avec plusieurs perfusion, il se sentait faible et ne savait pas depuis combien de temps il était allongé dans se lit aussi il voulut se lever mais cela tira sur ses perfusions. Il regarda autour de lui et vit des compresses posait sur un petit chariot à roulette, il se leva quelque peut afin de se saisir de l'une d'elle malgré ses courbatures qui lui intimaient de rester allongé dans se lit. Il plaça une compresse au niveau d'une de ses perfusions et la retira délicatement malgré la douleur il réitéra l'expérience pour l'autre perfusion voyant que les compresses ne pouvaient-être retiré sous peine de saigner abondamment il prit un rouleau de bandage plaçait également sur le chariot afin de les maintenir en place. En sortant de sa couche il remarqua qu'il ne portait plus ses vêtements mais ces infâmes habits d''hôpitaux, il chercha dans la penderie non loin et en sortit ses habits afin de se changer. Ainsi vêtu il put sortir de sa chambre sans que personne ne le remarque, il se faufila donc hors de l'établissement pour se retrouver dans un petit parc justement derrière se dernier, il se mit donc à courir dans se merveilleux endroit afin de réhabituer ses muscles qui était encore tout endoloris mais il courra ainsi plusieurs heures avant qu'une femme ninja ne vienne l'interrompre.

«-Je peut savoir se que vous faite ici.

-Euh pardon si je n'ai pas le droit d'être ici je m'en vais immédiatement.»

Fussaki voulut donc prendre la direction de la sortit mais fut stoppé par la jeune femme, au vue de sa vitesse se dernier commença à penser quelle devait-être entrainé au combat où du moins quelle faisait beaucoup d'exercices.

«-Non je vous demande se qu'un patient encore sous traitement fait dehors en train de courir le marathon.

-Je vais bien, et je vous en remercie. Ah oui j'oubliai il y avait une jeune fille avec moi quand je suis venu vous savez où elle est?»

La femme qui l'avait abordait laissa ses yeux vagabonder vers le sol se qui n'échappa point au jeune shinobi qui en déduis que quelque chose avait mal tourné.

«-Je vais vous emmener la voir mais seulement si vous retournait dans votre chambre ensuite.

-Soit, comme vous voudrait.»

Fusaaki suivit cette femme jusqu'à une chambre de l'hôpital, là, la jeune fille au cheveux blond semblait dormir au début le shinobi pensa quelle était morte mais il réfuta vite cette hypothèse à la vu de signes vitaux évidant.

«-Elle est tombé dans le coma, elle a subit les affres d'un germe inconnu. Mais le plus étrange c'est que se soit vous qui l'ait portait jusqu'ici, car la personne qui portait se germe en premier c'était vous, vous lui avez transmit cette maladie pourtant vous êtes déjà presque rétablit, je ne me l'explique pas.

-Ah, et bien merci.

-Mais où allez-vous?

-Et bien dans ma chambre comme convenu.»

Le jeune shinobi retourna à sa chambre, se posa seulement quelques minutes avant de ressortir et sur le chemin il croisa la femme qu'il avait vu juste avant.

«-Vous aviez promit de rester dans votre chambre.

-Non j'avais promit d'y retourner maintenant que c'est chose faite je vais pouvoir m'entrainer un peu. Merci pour tout et ne vous en faite pas pour tous les frais médicaux ma famille couvrira largement la dépense.

-Et de quelle f...

-Kuruhima»

Cela laissa cette femme sans voie en effet la famille du jeune garçon était puissante et très riche d'ailleurs elle avait financé une partit de cette hôpital. Le jeune homme alla donc s'entrainer dans le parc ne pensant à rien d'autre que son entrainement et cela malgré les douleurs dans ses muscles.

Pour moi c'est bon, tu est l'heureux propriétaire de Gobi =)