- Spoiler:
Mission de rang D : La livraison
Un livreur de Ramens s'est égaré dans le désert, à vous de le retrouver et effectuer les livraisons à sa place.
À peine commencer, cette mission m'énervais déjà. Mais quelle idée d'aller se paumer dans le désert alors qu'ont à une livraison à faire! Bon, aller chercher le malheureux, je veux bien, mais faire la livraison à sa place c'est exagéré! Je n’allais pas râler pour une petite mission comme ça, j'avais donc accepté. Maintenant je faisais face au désert et à sa chaleur et à un dilemme: enlever ma cape/robe noire et m'exposer au soleil brulant ou la garder et crever de chaud? N'arrivant pas à me décider je choisis de ne rien modifier et de continuer à avancer parmi les dunes. Je pensais à mon entrainement passé avec la vielle harpie, puis à celui futur qui m'attendais. Mes paupières se fermaient presque, mais je continuais à avancer, encore et toujours.
Du sable, du sable et encore du sable. J’étais sans doute trop habitué au paysage de Konoha et le désert à perte de vue m’énervait. Les dunes ne laissaient place à rien. À part un point noir. Un point noir ? Je m’arrêtai un instant. Si seulement ça pouvait être cet imbécile de livreur… En repartant, je me rendis compte que j’avais la gorge sèche et je sortis une petite gourde de sous ma cape et j’en bus tout le contenu d’un coup, n’ayant pas l’habitude d’économiser. Il me fallu qu’une quinzaine de minute pour atteindre le point noir qui étais effectivement le pauvre livreur perdu.
-C’est pas trop tôt ! Vous en avez mis du temps pour venir me sauver !
Je ravalai un commentaire désobligent sur son sens de l’orientation et poussa seulement un soupir excéder. Par contre les clients où c’étais leur employeur ou la famille qui payait, croyais vraiment que tout leur était dû et ne pouvais s’empêcher de me râler dessus, çà, je commençais à avoir l’habitude.
-Et maintenant ? Comment vous aller faire pour transporter tous ça ?
Je réfléchis à la manière de porter l’énorme tas de caisse qui était à l’origine tracté par une charrette, mais les roues s’étaient bloqués dans le sable et une s’était même cassé sous le poids du chargement.
-Vous auriez de la corde ?
Ma question le surpris mais il me répondit positivement. Pendant qu’il la sortait de son sac et le déroulait, je cassais la roue restante avec mon kunai. J’attachai ensuite la corde autour des barres en bois chargés de retenir les caisses et je l’étendis d’une manière spéciale sur le sol. Je fis ensuite couler le sang de mon pouce et composas les signes nécessaires à l’invocation. Je mis ensuite ma main à quelques centimètres du sol. Un épais nuage apparus et quand il de dissipa, un énorme blaireau entravé par la corde le remplaçais.
-AH TU TE CROIS MALIN ?
Je me contentai de lui sourire et de me placer sur le tas de caisse.
-Et moi je vais où ?
Encore l’autre enquiquineur… Je lui répondis sèchement et je lui montrai la direction du retour. Sans lui laisser le temps de dire autre chose, je fis avancer mon blaireau (la corde servait seulement à le calmer un peu et l’empêcher de se retourner contre moi, pas à l’empêcher de partir). Il avançait lentement au début une patte après l’autre, puis se mit soudainement à accélérer. N’étant pas fait pour courir, la vitesse maximal qui l’atteint ne fut pas très élevé, mais pour une masse comme lui, c’était impressionnant. Nous mîmes longtemps à arriver au petit village où je devais faire ma livraison. Une fois arriver au portes, je repairai un homme, debout et qui s’emblait attendre quelque chose. Il me fit signe de décharger la livraison et je m’exécutai. Une fillette arriva soudain et demanda une chose à ce qui devait être son père. Je crus entendre « le doudou est au monsieur » et je rigolais intérieurement en pensant à comment « le doudou » allais le prendre. Curieusement, il ne réagit pas mal et frotta même son museau contre la fillette. En repartant j’essayai de savoir pourquoi avait-il été si aimable mais je n’obtins qu’un :
-Laisse moi partir, tu n’es pas assez fort pour me retenir.
Je lui obéis et recommenças la traversé du désert. Je me réveillai quelques temps plus tard, je m’étais apparemment perdu et ont avais du envoyé un ninja se faire les 50km pour venir me chercher. Y’a pas à dire, j’aime pas le sable…