Une soirée bien étrange (libre)

Yume, un nom signifiant bien des choses... Le rêve, l'illusion, était-ce ces thèmes malchanceux qui devairent là hanter toute ma vie? ne suis je que le fruit d'une illusion, un simple genjutsu représentant une femme brisée? Toutes ses questions que je me posait sur moi... furent toutes sans réponses. Avant, à Konoha, j'avais l'espoir que malgré tous ses malheurs, tout redeviendrait comme avant, mais j'eu la vie bien difficile face aux autres villageois... La maison Haroya fut brûlé accidentellement, tout fut écroulé, il ne restait plus rien pour moi, rien que les dépouilles de ma famille que personne n'avait eut le courage d'enterrer, rien que l'odeur de la mort restant gravé dans mes vêtements. Bien évidemment j'ai tenté d'y faire face, mais faire face à quoi? Les villageois eux même ne savaient pas pourquoi ils devairent tous m'injurer... Bref cela ne fut qu'une simple décision d'hokage sans doute.

Je marchais dans le village cachée de la pluie, quelle magnifique lumière... Les nuages noirs avaient recouvert le ciel et cela devait bien faire une semaine que je n'avais pas vu ne serait qu'un rayon de soleil. Pourquoi Konoha avait il vécu si prospère alors qu'il ne pense même pas à ses habitants? Après tout ce que nous avions faits pour ce village... Je m'asseyais sur un banc puis repensais à mon ancienne vie. Je me rappelait bien... Ce banc, la rue et tous ses passants. Je n'avais plus de maison, plus rien alors que devais-je faire? Le Hokage me répondit qu'il n'avait même pas le temps de s'occuper de ça, comme ci ce n'était qu'une affaire sans importance! Il se pavanait tranquillement dans sa tour tandis que moi, assise sur mon banc... Je n'avais plus rien, je pleurais, je sentais cette larme chaude couler le long de mon visage. Les habitants me traîtairent de kunoichie maudite. Je recevais chaque jour des cailloux face à des enfants, la nuit j'avais froid et parfois, il fallait que je subisse ses grêles envahissante, brûlant les bleus causés par ces sales gosses... Qu'allais-je devenir? Je ne pouvais même pas me défendre face à ses habitants sous peine de sanction sévère. Seulement il arriva bien un moment où je fus forcée de craqué, surtout depuis que je possédais cette flûte. Je me souvins ne pas toujours avoir été comme ça. Avec mon frère qui lui semblait si gentil, si pure... Il jouait de cette flûte toujours avec une mélodie si berçante et si douce, jusqu'à ce que Zeino un survivant de l'incendie, réduisit mon frère thénor au silence grâce à cette même flûte, pourtant habituellement lui aussi semblait innocent. Seulement même Thénor, je le sentais se corrompre. Il me parlait d'une voix venant de la flûte, un maléfique démon. Au final cette flûte je l'ais possédée et je la possèdais encore!

Suite aux envahissements de mon esprit, j'abandonna mon âme à cette flûte sans m'en rendre compte. Les enfants m'insultairent encore, les villageois vinrent me tourmentés et moi, suite au souhait de cette flûte, je les blessèrent abondemment ne serait ce que pour être tranquille, mais ces chunnins. Je devais quitter ce village avant qu'ils ne me jugent. Et ainsi cet homme, ce dieu est venu me sauver. Ainsi j'ouvris les yeux puis commença à visiter les quelques magasins présent à cet endroit. Je m'ennuyais vraiment, je n'avais même pas le moral!

Je me rendis à un restaurant qui semblait connus, là où je fis la mission de remplacer les serveurs et cuisinier afin d'accueillir le seigneur féodal en pleine épidémie! La flûte eut fait son emprise sur moi durant ces derniers instants, j'avais carément menacée tout les serveurs et cuisinier, j'avais même assassinée et rien, aucune arrestation. Le serveur me reconnus puis partit avertir son supérieur de mon retour. Ils m'offrirent un repas gratuit à la condition que je ne provoque aucun dégât, j'accepta avec joie bien que j'aurais pu le menacer de m'en fournir un gratuitement. Je me suis ainsi rendu à une grande table de quatre, seul, les autres tables furent toutes occupés, je commenda ainsi une brochette de Dangô, un tamirasu et un verre de sake. Ainsi mon apéritif fut servit...

Un ninja bien étrange passa devant ma table, il s'arrêta un instant, précisément au moment où je fis ma commande. Peut être avait t'il faim? Mais que pouvais-je bien y faire? Seulement, je remarqua en ses yeux sombres, son intense envie de rage et de furie. Je n'avais pas imaginée un jour me poser des questions sur quelqu'un, toutefois j'avais envie de le rencontrer. De plus il se dirigea devant une table prise puis je le vis poser sa main sur le foureau de sa lame... Quel lame magnifique! Je n'avais pas le choix, il fallait bien que je l'arrête si je souhaitais manger gratuitement. Ainsi je posa petit apéritif puis d'un bond rapide, lui stoppa son geste en plaçant ma main droite sur son fourreau et la main gauche sur son épaule. Ce bond m'avait usée du chakra! Je détestais vraiment empêcher quelqu'un de tuer mais cette fois ci, j'avais envie de faire plaisir à cette inconnue. Je m'approcha de son oreille puis lui chuchota discrètement.

Si vous souhaitez une table, je vous invite à la mienne. Il y a bien assez de place et puis, je mange gratuitement tant que tu ne feras pas de dégât.

Seulement à penne eus-je terminée ma phrase que le chef cuisinier sortit de sa cuisine, un serveur l'avait appaemment vu. Cinqs travailleurs du restaurant vinrent à sa rencontre puis commencèrent à lui demander de partir, mais moi j'avais décidée autres choses, j'allais donc devoir les tuers. Je sortis ma lame Fuuton, ce n'était même pas des ninjas. La main sur le manche de mon parapluie, ainsi j'eus sortis la lame puis d'un seul geste je trancha les trois premiers serveurs. Tous arrêtèrent de manger, les deux autres commençairent à reculer puis le chef cuisinier approcha puis les claquairent chacun à leurs tours.

Pardonnez nous Yume-sama, je vous en supplie arrêtez ce carnage, venez, vous et vôtre invité venez vous assoires.

Hm! excuses acceptée misérable esclave, à une condition, dites leurs à tous ici de ce taire et de ne pas nous regardez, sinon se restaurant sera transformé en cimetière!

*Hm j'espère au moins ne pas m'être déplacée pour rien!*

Le cuisinier sursauta puis fit demi-tours. Moi je me retourna puis fis quelques pas jusqu'à ma table. Le temps que les autres serveurs eurent terminés de nettoyer mon petit bain de sang, je me retourna puis demanda gentiment à "mon invité" de venir se joindre à moi avec un petit sourire innocent et persuasif

Voici une ancienne signature à moi. Juste pour que tu puisses te faire une petite idée.

Spoiler:
Son sourire sadique, déformé par la folie disparut au moment où il sentit une main étrangère se poser sur son épaule. Son visage se pétrifia, son humeur changea, irrité il se retourna. Une aura machiavélique, mais qui ne lui voulait aucun mal s'approcha soudain de lui. Il sentait cette aura féminine et bien que malfaisante il perçut qu'il n'y avait aucun danger. Il serait toujours son sabre et hésita pendant un instant à découper qui l'avait offensé, quand il entendit cette voix. Elle était douce, il écouta donc. Sa colère s'atténua, mais ne disparaissait pas pour autant. Il allait se retourner pour corriger celle qui avait osé quand, d'une pièce isolée plusieurs hommes sortirent dont le chef de l'établissement. L'Ankou aux mèches dorées s'apprêtait à dégainer son sabre. Il pouffa, il avait finalement perdu toute la motivation pour un petit bain de sang, ça ne lui ressemblait pas, mais le fait est là. Finalement il n'eut pas besoin de bouger le moindre membre, la fille s'en chargea. Elle chargea et fit une réelle boucherie, il put tout de suite, d'après ses techniques et ses mouvements déterminer son niveau et donc son grade : gênin, ni plus ni moins. Elle trancha rapidement trois hommes civils qui s'éparpillèrent dans la pièce, deux autres reculèrent et allèrent se protéger derrière le patron. Son visage qui était jusqu'à présent tout rouge de colère devint d'un blanc laiteux, submergé par la peur il se recroquevilla en grelottant et implora la jeune kunoichie qui venait de réduire son personnel à deux personnes en quelques coups de sabres d'arrêter son carnage, de se calmer pour reprendre son dîné avec son invité.

Autour de les gens se levèrent les uns après les autres et disparurent. D'un air gêné et effrayé ils fuirent tous. Rapidement les deux shinobi se retrouvèrent seuls, debout l'un en face de l'autre. Aucune émotion n'apparaissait sur le visage de L'Ankou, qui restait serin malgré la boucherie qui venait d'avoir lieu, il s'y était tellement habitué, au sang, qu'il ne remarquait plus sa présence. Elle le regardait, elle attendait sûrement quelque chose, cela l'irrita de nouveau, il ne comprenait pas ce qu'elle lui voulait. Rapidement il se souvint : son invitation. Il fit mine de reculer, comment pouvait-il accepter de manger, d'être invité. Manger en compagnie de quelqu'un ? Cela faisait des années qu'il ne l'avait pas fait, il se rappela de son frère, de son grand-frère. Il était vraiment la seule personne qu'il appréciait, qu'il supportait. La seule personne qui pouvait le calmer. Taguzi souffrait de graves problèmes de sociabilité, il n'avait et cela dès son plus jeune connu que la mort, la trahison et la haine. Que devait-il faire ? C'était si bizarre, si étrange. Son ventre gargouillait, il avait très faim et une femme l'invité à manger à sa table, où était le problème ? Pourtant, il ne savait quoi dire, tuer était bien plus facile et soudain il regretta le carnage, le bain de sang et tout le reste, c'était beaucoup plus simple de sortir son sabre et de dépecer que de se joindre à une table en présence d'une personne qui n'était pas son frère.

Soudain il s'assit, sans réfléchir il lâcha le manche de son sabre et prit place à la table. Il fixait la jeune femme qui était en face de lui et il ne sut quoi lui dire. S'excuser et remercier c'est ce que l'on faisait dans ce genre de moment. Mais comment ? Il n'avait pas remercié qui conque depuis sa toute jeune enfance, avant les drames qui suivirent. Il toussa et brisa le silence qui régnait dans la salle vide. Il détourna son regard sur le sol avant de parler. L'épaisse couche de moquette qui recouvrait tout le restaurant c'était imprégné du sang séché qui s'était infiltré. Cela ne partira plus jamais, quelle belle décoration pensa-t-il en rigolant avec lui-même. L'instant d'après il se surprit en train de sourire. C'était un sourire sincère, pour la deuxième fois de la soirée il s'étonnait lui-même. Il avala sa salive et parla rapidement.

- Merci pour euh... l'invitation. Je m'appelle Taguzi Ankou, je suis chûnin et un fidèle serviteur du grand dieu protecteur.

Après s'être présenté à moi, je me posa d'avantage de question sur ce mystérieux personnage. Il était cicatrisé et si calme... Ce fut bien rare pour moi de trouver des personnes comme lui, non seulement il était Chunnin mais il ne me manqua pas de respect contrairement à toutes mes rencontres passés. Il n'y eut que mon maître qui m'avait parler et redonner espoir. En tout cas, je fus fier de rencontrer enfin un ninja sympatique dans ce cimetière. Pendant que ma commande se préparait, je me posa quelques questions sur mon interlocuteur. Il était certes chunnin et il s'appelait Taguzi Ankou. Il était si mystérieux, c'était pour cela d'ailleurs que je fus interressé par lui. Il me rappelait Zeino, mon petit frère décédé... J'avais envie de l'aider, ce fut plus fort que moi. Comment toutes ses cicatrices lui sont elles apparut? Pourquoi n'avait t'il pas de sociabilité, car d'après sa façon de parler, sa façon de se comporter tout à l'heure et son intense... regard si colérique. Ma furie en pleine éveil. Ce fut exactement ce regard là. Il n'allait peut être pas me tuer finalement, je pensais bien le contraire il fallait l'avouer, je fus sans doute folle d'avoir posée ma main sur le foureau de son gros katana. Il aurait pu m'anéantir mois aussi. Mais fort heureusement, j'avais tout de suite su qu'il m'épargnerait, après tout je ne lui avais rien fait de mal mis appart lui avoir éviter de regretter un massacre. Il c'était présenté, ce fut donc mon tour.

*Quel garçon attirant...*

Je suis Yume Haroya, je suis nouvelle et je suis la disciple de Pain-sama, notre dieu vénéré.

Suite a cette phrase, je repensa à la sienne. Le dieu protecteur, il lui était fidèle lui aussi. Ce pain devait sans doute être quelqu'un d'extraordinaire. Le serveur se rapprocha encore une fois, mon estomac s'impatientait, il nous servit de très bon petits plâts. Je lui offris toutes les assiètes. Moi je me contenta d'autre choses, je pris un simple morceau de poulet présent dans l'assiète d'un client ayant fuit, puis une simple feuille de salade ainsi qu'en verre d'eau.

Pardonne moi cette rencontre désastreuse, je suis désolée. Laisse moi t'offrir ceci en échange. Tu dois être vraiment puissant...

je me rassit ensuite sur la chaise puis j'observa encore et encore le chunnin de la tête au pied. je me sentis protégée, non comme à Konoha où tout le monde me rejeta. je me posa tellement de question que je ne le lachait plus du regard. je fis principalement triste de voir une peau si belle abîmée par les horreurs de la guerre. Ainsi donc je sortie l'une de ses plus belles serviette ancienne, du temps où mes servantes m'habillèrent, puis l'offrit à mon invité. je m'approcha de lui lentement puis lui essuya les tâches de sang accidentellement présentes sur sa joue en lui demandant.

Pardonne moi je ne voulais pas te tâcher, je suppose que toi aussi tu as vécu difficilement pas vrai...?

Je m'assis ensuite sur ma chaise afin de voir s'il me répondit ou bien, à moins qu'il ignore ma question, je me demanda tout de même comment était-ce possible de se montrer si calme? J'attendis puis mes yeux commençairent à briller...

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