- Technique du "Kuroshiro" -

- Thème Musical : The Sin' Dorei -



x Dans une quête de pouvoir, qui touche un jour tout shinobis, j’avais décidé, un beau matin, d’agrandir mes connaissances. Le monde était vaste, pourquoi mon répertoire de jutsus ne devait pas l’être également ? A penser comme ça, je me souvenais l’une des histoires que mon père me comptait, au sujet d’un shinobi de Konoha mondialement connu : Orochimaru. Il désirait tant la puissance, qu’il en devint hors la loi. Comme quoi, l’acquisition d’un savoir à parfois un lourd prix à payer, et je le savais. On peut perdre énormément de chose à vouloir devenir puissant : des amis, de la famille, une patrie, une partie de soi, la vie. Mais que voulez-vous, le monde des shinobis n’est pas un endroit où les faibles peuvent s’en sortir, du moins, pas indemne. Les nombreuses guerres l’ont prouvé, les nombreux conflits dans les clans l’ont prouvé, je l’ai prouvé, en tuant mon père. Il était faible malgré sa place dans le monde, et au final, je ne regrette pas d’avoir corrigé cette erreur. Je ne me considère pas comme l’un des meilleurs ninjas du monde, mais qui sait, peut être un jour en ferai-je parti ? Comme on dit : « Si on veut, on peut ». Telle est ma façon de voir. J’ai acquis la puissance de la haine, et même si je ne la contrôle pas, je la possède, j’ai Korosu. Peut être arriverai-je un jour à le contrôler, ou peut être prendra-t-il possession de mon corps à jamais. A vrai dire, pour l’instant, je m’en moque, du moment que je peux continuer à protéger Kiri, ça me va. De toute manière, si je souhaite le plier à ma volonté, il me faut devenir plus puissant, mentalement et physiquement. J’avoue qu’il a détint sur moi depuis mon départ. Je ne jure plus que par la souffrance et la mort, mais je le fais dans l’intérêt de mon village. Si le Mizukage vient à me dire que mes actions sont trop barbares, alors je calmerai le jeu, tant que je suis encore maître de mon corps, même si je désapprouverai légèrement cette décision, car il faut toujours des exemples pour endiguer les rebellions. Notre nouveau Kage n’a pas l’air mal d’après ce que j’ai entendu dire, et ce que j’ai vu faire. Elle prône cette neutralité tant attendue par les villageois, même si quelques alliances seraient la bienvenue en cas de conflits. Sans compter que physiquement, et bien, elle en jette ! Premièrement par ses courbes généreuses, et deuxièmement, grâce à la confiance qu’elle donne. Cependant, Korosu n’est pas vraiment de mon avis, chose étant totalement logique. Lui, il préférait Ulquiorra, ce qui ne m’étonne pas. A vrai dire, avant même qu’il ne finisse sa phrase, j’avais déjà deviné, ce qui l’énerva légèrement. Il est vrai que pour ceux qui recherchaient le pouvoir, cet homme était un assez bon Kage, mais je ne l’appréciai pas vraiment. Bien qu’il m’ait laissé une chance de racheter mes crimes, il avait mit trop de fois le village en danger avec cette guerre et ses alliances. J’ai appris qu’il avait été assassiné, et cela m’a assez étonné. Je n’ai jamais eu l’opportunité de côtoyer un shinobi duquel on ressentait la puissance émané, hors mit les Kages lorsque je vais régulièrement chercher mes missions. A vrai dire, quand j’y repense, je me rends compte que je n’ai jamais discuté avec un Kage. Peut être qu’aucun d’eux ne m’appréciaient à cause de mes actes, ou bien n’aiment-ils pas ma tête. Elle ne doit peut être pas leur revenir. C’est du délit de « sale gueule » ! Injustice si c’est bien cela ! Quoi qu’il en soit, je n’ai jamais cherché à plaire, du moins, cela fait plusieurs années que ce n’est plus mon but. Que je sois sympathique ou pas, qu’est-ce-que ça change au fond ? Rien. Sur le champ de bataille, ce n’est pas notre capacité à se faire des amis ou à être bien vu qui nous apporte la victoire, mais bien notre puissance, notre savoir, notre ingéniosité. Peut être aurais-je été un meilleur shinobi si j’avais cherché à me refaire des « potes » suite à la perte de mon meilleur ami, ou peut être l’inverse se serait-il produit. Je n’en sais rien, et quoi qu’il arrive, je ne dois pas regretter mes actes. La solitude est parfois l’amie avec qui l’on s’entend le mieux, même si je ne suis pas vraiment seul. Il ne faut pas oublier ce boulet sadique que je traîne au fond de mon âme. D’ailleurs, il faudra qu’un jour, je l’affronte, et pour cela, il me faut me renseigner un peu plus sur un sujet quasi-inconnu : Une chute d’eau dans le pays de la Foudre. Je ne sais pas vraiment de quoi il s’agit, mais si ce que j’ai entendu lors de mon voyage est vrai, elle permettrait de se voir tel que nous sommes réellement, et de se battre contre soi-même. Certains ninjas de Kumo ont vraiment la langue bien pendue ! C’est d’ailleurs assez dangereux ce genre de bonhomme. Et dire qu’il faisait parti des forces spéciales… C’est démoralisant ! Pipelette ! Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ma vie n’est pas que combat et massacre. Je cherche la puissance, certes, mais pour des buts précis, comme la protection du village de la Brume par exemple, ou l’accomplissement d’un rêve. La vie d’un ninja est souvent difficile. Des choix douloureux à faire, des décisions à prendre, des faits à accepter, des morts sur la conscience, des vies au bout des doigts… De grosses responsabilités en sommes ! Mais savez-vous ce qu’est la plus difficile des choses pour un shinobi ? Vivre avec lui-même. Nous avons tous des démons, au sens propre comme au sens figuré, et j’en suis la preuve, tout comme les Jinkuruchis. Chaque homme et femme ont en eux quelque chose qui les ronge, qui les empêche d’être serin, de vivre dans la paix. Vivre avec soi-même est la chose la plus difficile. Même le plus cruel des hommes a en lui une partie sombre qui ne lui permet pas cela. C’est pour cela que j’espère pouvoir trouver un jour cette chute d’eau, pour parvenir à ce que peu de gens savent faire, vivre avec moi-même. Je sais que Korosu sera toujours présent, mais il fait partie de moi, et sans lui, je ne suis plus moi. Bien qu’étant deux entités différente, nous habitons le même corps, et je veux le vaincre pour enfin vivre avec lui, avec moi. Peut être me terrassera-t-il, et alors les rôles seront inversés, mais je veux tout de même essayer !

x Je pourrais encore passer bien du temps à vous expliquer ma façon de voir les choses, mais je vais m’arrêter là ! Au départ, je parlais d’un entraînement que j’avais décidé de mener, et j’ai légèrement dévié ! Stupide subconscient ! Toujours à philosopher ou à divaguer… Je te déteste par fois !



x Donc, le jour se levé sur Kiri, et comme chaque matin, j’étais là, assis sur le garde corps de mon balcon, à regarder les premiers rayons du Soleil traverser la brume matinale qui couvrait Kiri. Ce spectacle était tout bonnement magnifique, comme beaucoup de choses dans ce pays. La cigarette du réveil à la bouche, et les yeux encore entrouverts, j’observais la nature se faire. Le monde grouillait en dessous de chez moi, et cela depuis deux ou trois heures déjà. Par manque de chance, ce matin là, je fus réveillé par un invité surprise : un chat. Il avait du passer par le toit pour atterrir sur mon balcon, entrer par la baie vitrée, fouiller un peu, car j’avais trouvé de nombreuses choses au sol, à moins que j’ai oublié de ranger… Bref ! Il avait sans doute fait tout cela avant de venir me sauter sur le ventre en miaulant et en frottant son museau gelé sur ma joue. Le pauvre matou ne ressemblait plus à grand-chose. J’entends par là qu’il avait le haut de l’oreille droite coupé, de multiples cicatrices où le poil ne poussait plus, un œil blanc, preuve qu’il était borgne, et la queue pliée en Z. En somme, il était affreux ! Mais je l’aimais bien. Le pauvre n’avait pas eu beaucoup de chance dans sa vie au premier regard. Aimant les chats, je sortis une assiette du placard, la posai par terre, ouvris le frigo, où je pris du jambon, et mis ce dernier dans la vaisselle. Le bestiau, bien qu’endommagé, mais qui se portait tout de même bien, se rua sur la nourriture. C’est suite à ça que je pris ma place habituelle sur le balcon. Alors que ma réflexion allait à mes occupations de la journée, le chat revint me voir en se léchant les babines. Il monta sur la table d’extérieur et se mit à ronronner. Alors que je rapprochai ma main pour le caresser, cette stupide créature me mordit le doigt à m’en faire saigner. Ma seule idée à ce moment là était d’attraper l’animal, de le plaquer contre le mur, et de le jeter du haut du cinquième étage ! Mais je me résignai à cela… Il y avait des passants en bas, et un chat gros comme ça, lâché à une telle hauteur, ça peu tuer quelqu’un ! Puis, ce n’est même pas sûr que j’arrive à le tuer en faisant ça ! Une connaissance me raconta qu’un jour, son chat était tombé du sixième étage, et qu’une fois en bas, il chercha le chemin pour remonter à son appartement. N’empêche, un chat bien dressé, qui revient vers son maître, ça peut faire une sacrée arme ! Imaginons qu’on le balance avec précision et qu’il atterrit pile sur la cible, le tuant, et que le chat se ramène. Ca ferait des armes en moins à acheter ! Bref, passons, et laissons mon idiotie de côté. Donc, à présent, je saignai, et j’avais envie d’exploser ce gros chat que j’avais nourrit, et qui, en remerciement, m’avait bouffé. Doucement, je me retournai vers le village, pour me calmer. Je tendis ma main devant moi, puis je fermai le poing, ne laissant que dépasser le doigt où se trouvait la plaie. D’un air bête, je me retournai vers le chat, qui baillait, et dit, d’une voix énervée :

« C’est comme ça que tu remercies les gens qui te sortent du pétrin ? Hein, tête de chat ?! »

Cette créature qui se trouvait là, sur ma table, avait l’air dépourvue d’intelligence, car en réponse, il se mit à se faire sa toilette, avant de se lever pour descendre de la table. A vrai dire, je ne m’attendais pas à ce qu’il me dise : « Bah ouais ! » ou quelque chose du genre : « Je te remercie de ta gentillesse pour m’avoir nourris, bien que je ne sois pas mort de faim, et que juste avant de venir ici, dans ce lieu fort accueillant qu’est ton amas de poussières, j’ai dégusté quelques mets dans cinq ou six autres gamelles, qui étaient d’ailleurs tous meilleurs que ton pauvre petit jambon non assaisonné et dépassé de trois semaine. Et ne mens pas, j’ai vu la date de péremption sur l’emballage ! » Un petit miaulement, même si l’aliment laisse à désiré, m’aurait fait plaisir, mais bon ! Cependant, il me donna une réponse, même si ce ne fut pas celle que j’attendais. Lorsqu’il se mit à marcher, une fois à terre, il se dirigea vers mes plantes vertes, qui avaient d’ailleurs virées au jaune foncé, voir noir, et se mit à uriner sur mes pauvres végétaux. L’expression de mon visage était étrange à ce moment là. Mes yeux étaient plissés, ma bouche entrouverte, et une veine sur mon front apparut. Le chat, sympathique comme tout, décida par la suite de partir, et il en valait mieux ainsi. Toujours avec cet air d’ahurie, et le doigt en l’air, je me retournai de nouveau vers la vue de Kiri. Soudainement, je repris mes esprits en voyant quelque chose. La brume était toujours présente sur le village, et le sang coulait encore de ma plaie extrêmement profonde ! De l’angle où je regardais les deux choses, une idée me vint. Je mis mon doigt à la bouche, histoire de ne pas mettre du sang de partout dans l’appartement, et je rentrai à l’intérieur. Je fermai la fenêtre, saisie ma veste où était accroché mon sabre, et partis en claquant la porte. Tout le long du trajet qui séparé mon logement des terrains d’entraînement et de combat, je réfléchissais à comment concrétiser l’idée que je venais d’avoir. A l’école, j’étais bon élève, j’écoutai les cours alors que d’autres dormaient, et j’aimai particulièrement la Physique. Lors des contrôles, je sortais à chaque fois du lot avec des vingt sur vingt. Et lorsque nous faisions de la pratique, je me débrouillai très bien. D’ailleurs, le professeur qui s’occupé de ça pensait que j’avais plutôt intérêt à m’orienter vers le milieu des recherches et du médical. Pauvre fou va ! Quoi qu’il en soit, je me souvins que les molécules d’eau, lorsqu’elles sont frottaient l’une à l’autre rapidement, génèrent de l’énergie ainsi que de la chaleur. Il me fallait donc exploiter cette découverte scientifique. Comment en suis-je arrivé à cette idée ? Et bien c’est tout bête ! Tout simplement en voyant d’abord le brouillard, qui est une grande surface composée d’un nombre incalculable de molécule, et en voyant le sang couler, qui me fit penser, de par sa couleur, à la chaleur. Bref ! J’arrivai enfin à mon terrain d’entraînement préféré !

x C’est ici que j’avais élaboré mes techniques précédentes, et d’ailleurs, l’endroit en gardait encore la marque ! Entre les coupures dans les arbres et les tranchées dans la terre, suite à l’utilisation du Kage no Kon, et les colonnes de terre s’élevant dans les airs après l’usage du Hitogoroshi no Tsuki, on peut dire que j’ai imposé mon style ! En somme, je savais ce que je voulais, mais la question était : Par où commencer ? Devais-je utiliser le Kage no Kon pour envoyer une lame de chakra bouillant, ou bien utiliser le Hitogoroshi no Tsuki pour faire jaillir un jet d’eau brûlant ? Bonne question. C’est alors que je me mis à cogiter. Je connaissais l’effet que je voulais donner à mon jutsu, mais je ne savais pas comment l’employer. C’est alors, qu’après plusieurs minutes de réflexion, que je repensai au brouillard. Mais bien sûr ! Le KiriGakure était la solution. De plus, il était bien plus facile de manipuler les molécules en suspensions. Le seul souci qui se posait, c’était qu’il me fallait une étendue d’eau suffisamment grande pour créer un brouillard dense. La brume du pays allait me servir de base pour mon expérience, mais elle n’allait pas me suffire. Je devais tout d’abord puiser dans mes forces. Je fis quelques signes afin d’utiliser un jutsu :

« Suiton, Suiryuuben no Jutsu… »



Disais-je tranquillement, car après tout, je n’étais pas pressé, puisque aucune mission ne m’avait été confiée. Soudainement, une immense sphère d’eau se créa devant moi, de laquelle je pouvais d’ailleurs générer des tentacules pour attaquer, mais ce n’était pas mon but. L’eau tournée à vive allure dans la boule compactée par mon chakra, et l’air sifflé à cause de cela. Puis, tout à coup, je relâchai mon emprise, laissant ainsi le liquide se déverser au sol, créant ainsi de la boue. A présent, j’avais l’étendue d’eau désirée, en comptant le brouillard persistant, mais j’avais du payer un prix pour cela, car comme je l’ai dit plutôt, il y a toujours un prix à payer pour gagner en puissance : J’avais complètement pourris mes fringues ! Pleines de boue qu’elles étaient maintenant ! Les boules ! Mais je n’étais pas là pour faire un défilé de mode. Certes, j’aurais pu éviter cela, mais ce n’était pas ce qui m’importé le plus, à ce moment là, parce que plus tard, au nettoyage, quand je dus relaver mes vêtements trois fois, tellement la boue était incrustée et qu’elle avait durcie, je me maudis à plusieurs reprises ! Quoi qu’il en fût, je pouvais commencer. Les signes incantatoires se suivirent, et de ma bouche sortit d’une voix calme :

« KiriGakure no Jutsu… »



Un brouillard épais se forma, m’entourant et me faisant ainsi disparaitre. La première étape était terminée. A présent, place à la physique ! Je me concentrai, dans une ambiance de mort, où les oiseaux avaient arrêté de chanter. Bien souvent, une telle purée de poids est annonciatrice de catastrophe, mais ce ne sont que des superstitions, même si j’ai pu constater que c’était parfois vrai. Il n’y avait aucun bruit, aucun mouvement, même le vent avait stoppé sa course. Tout en continuant de me concentrer, je fis un nouveau signe qui vint s’ajouter aux autres, et je sentis peu à peu l’air se réchauffer. Cela m’avait pris du temps, plusieurs minutes, voir des dizaines, mais je savais ce que je faisais. Doué ? Je le suis peut être pour certaines choses, mais pas pour tout. Pour la physique, je l’ai toujours été ! Comme pour l’observation et la copie de technique. « C’est en observant qu’on apprend », il me semble que c’est comme ça que l’on dit, à moins que ça ne soit encore quelque chose que je pense moi-même. Bref ! Les molécules d’eau en suspensions dans le brouillard se frottaient l’une à l’autre, créant ainsi une chaleur au sein de la masse humide. Peu à peu, la brume grise devenait pâle, puis virée au rose, pour enfin arriver au rouge.



Moi qui, comme un idiot, me trouvais au centre de cet immense bain de vapeur, sentais la chaleur brulante cautériser ma plaie au doigt. Je ne saignai plus ! Mais ma peau commençait à brûler sous l’effet de la technique, et je sentais, en respirant, l’air chaud se faufiler dans mes poumons, créant ainsi une horrible douleur, bien pire que lorsque je toussai à cause de la cigarette. Il me fallait vite sortir de cet Enfer avant d’y laisser la vie ! D’un bon, je décollai dans les airs. Je parvins à sortir de mon piège, et j’en profitai pour observer le résultat. Je trouvai le spectacle magnifique. Imaginez un nuage possédant des nuances de rouge, de rose et de blanc, toutes mélangées l’une à l’autre. Je suis sûr que si un peintre l’avait vu, il m’aurait dit quelque chose comme : « Ma ché ! C’est oune chef d’œuvre ce que ti viens de mi faire pitit ! » Oui, je sais, mon peintre parlerait bizarrement, mais c’est comme ça que le dernier que j’ai croisé parlé ! Il m’avait demandé une adresse, mais comme j’étais de passage, je ne connaissais pas, puis il s’est mit à me hurler dessus en disant « Va Fanculo !» en voyant que je ne répondais pas. Va savoir ce qu’il baragouinait. Les artistes, je vous jure, tous des incompris ! Enfin, en même temps, s’ils se servaient du même langage que nous, ils seraient bien moins isolés !

Bon, revenons-en à nos chatons ! J’étais à présent là, dans les airs, à observer mon chef d’œuvre de couleur, qui d’ailleurs était mortel. Ma descente était amorcée, et je me dirigeai vers des bras où, par chance, la brume ne montait pas. Avec violence, j’atterris sur le branchage, qui craqua sous mon poids, mais qui ne se cassa pas. De la vapeur s’échappait encore des ports de ma peau, ainsi que de mes vêtements suite à ma fuite du nuage de d’eau bouillante. Bien que n’étant restais peu de temps dans ma brume rouge, j’avais déjà des brûlures à divers endroits : l’ensemble de mes bras, ma nuque, ainsi que sous mes vêtements. Par chance, mes parties sensibles avaient été épargnées, et mon visage n’avait que très peu été touché. Ce n’était, dans l’ensemble, que des brûlures superficielles qui partiraient peu de temps après, mais j’imagine à peine ce que cela m’aurait fait si j’étais resté plus longtemps là dedans. Par la suite, d’un simple signe, je fis disperser le brouillard, laissant ainsi apparaître un sol de terre sec et craquelé, d’où l’eau s’était évaporée suite à ma technique. Je descendis de mon perchoir, et, à peine le pied posé au sol, je m’écroulai à genoux, toussant tout ce que je pouvais, y compris mes poumons, au sens figuré, bien sûr ! Soudainement, je crachai, tout en toussant, une quantité de sang assez impressionnante, qui, en touchant le sol, vint éclabousser mes habits. Je savais comment user de mon nouveau jutsu, je connaissais les dangers qu’il comportait ainsi que ses effets, et surtout, je n’étais plus en état de continuer pour le moment. Avec de l’entraînement, et des moyens supérieurs à une flaque d’eau, je sais que je suis capable de créer une terreur écarlate, mais pour le moment, du repos s’imposait. Ainsi donc, je décidai de retourner chez moi. Tranquillement, je marchai dans les rues de la ville, après avoir quitté le terrain, un filet de sang au coin des lèvres. Mes yeux se fermaient peu à peu sous le poids de la fatigue alors que j’approchai de la porte d’entrée du bâtiment. Jamais, jusqu’à ce jour, je n’avais remarqué que cette foutue porte était tant lourde, et que ces satanées marches étaient si nombreuses. Mais je parvins à tout franchir, et enfin, j’ouvris la porte de mon appartement. A peine entré, je fis voler ma veste et mon sabre à travers le salon, avant de me rapprocher de mon lit et de me laisser tomber sur ce dernier. Je rapprochai par la suite ma tête du bord, toussa un bon coup, qui me fit de nouveau cracher quelques goutes de sang, avant de me mettre sur le dos. De la sueur perlait sur mon front, et mes yeux étaient bien plus cernés que d’habitude. Franchement, je faisais peur à voir ! Puis, dans un élan de courage, je saisi mon paquet de cigarette, fis un rapide geste vers la fenêtre, et… Pris l’un de ces merveilleux tube de papier blanc dans lequel se trouve une découverte de génie, le tabac, et au bout duquel se trouve un filtre, qui, l’un avec l’autre, forme la cigarette ! Bien qu’aillant les poumons complètement explosés, je ne pouvais pas m’empêcher de m’en griller une avant de… Dormir…

x Vous voyez, quand je dis qu’il faut parfois payer un prix quand on veut quelque chose, j’ai raison. Ça peut aller de la tache sur un vêtement, jusqu’à une blessure invisible et quasiment insoignable. Mais qui sait, avec la médecine, peut être peut on tout soigner ! Au final, je regrette de ne pas avoir un petit peu écouté mon professeur de physique qui me parler de cette fichu branche des shinobis médecins ! Bref !

x Mais au fait ! Et si ce chat avait la Rage ?!