- Décryptage & Découverte - [ Mission de Rang B ]

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- Décryptage & Découverte - [ Mission de Rang B ] Coucha10

x Que demander de mieux ? Un magnifique couché de Soleil est la plus magnifique manière de finir une journée. Cela faisait quelques heures que j’observai le ciel se voiler peu à peu, comme presque tous les soirs. Lorsque obscurité prend place, et que la Lune réapparait maintenant que son adversaire va se reposer. C’est derrière ces montagnes que l’astre va se coucher, comme à chaque tombée de la nuit. J’étais sorti du village afin de me reposer un peu. Ce n’est pas que je sois souvent fatigué, mais un peu de calme n’a jamais fait de mal à qui que ce soit. Assis dans l’herbe, je regarder ce spectacle. Le vent soufflait dans mes cheveux, et pour une fois, Korosu avait l’air d’être lui aussi reposé. Depuis mon arrivée, il n’avait pas dit un mot ! Incroyable ! Mais ça ne signifie jamais rien de bon. « Encore une catastrophe à l’horizon ! » me disais-je « Nous verrons bien !» pensais-je. J’aurais du me taire… La nuit tombait, tout doucement, et la Lune éclairait de plus en plus le ciel et la terre. Et dire que mon prénom vient de cette immense sphère blanche recouverte de cratères. Cigarette à la bouche, je fixais les étoiles, qui se cachaient derrière les nuages passagers qui venaient donner un peu plus de charme à la scène. Qu’est-ce-que j’aimerai être avec une femme pour regarder cela ! C’est vraiment triste. Quoi qu’il en fût, j’étais tout de même bien. Mais, je savais bien que cette tranquillité allait être de très courte durée, car je sentis soudainement arriver, derrière moi, une présence. Je reconnaissais ce chakra, car c’était celui que possède l’un de mes confrères Kirijin, et plus précisément un Chunin. Je ne lui ai jamais vraiment parlé, je ne connais d’ailleurs pas son prénom, mais je sais qu’il ne m’apprécie pas beaucoup, même aujourd’hui. Bien que sachant qui était mon poursuivant, je préférai rester prudent et me munir de mon sabre. Je le saisis de la main gauche, la main droite sur le pommeau, prêt à dégainer, en attendant l’apparition de mon homologue. Sitôt, je le vis arriver au loin, courant à toute allure. Rapidement, il me rejoignit, et sans même attendre qu’il ne reprenne son souffle, je lui demandai, d’une voix froide :

« Qu’est-ce-que tu fais là toi ? »

Je crois que c’est en partie parce que je suis ainsi que les gens ne m’aiment pas, mais bon, ce n’est qu’un détail ! Faut-il être aimé pour être un bon shinobi ? Je doute que cela soit indispensable. Bref ! Il reprit rapidement sa respiration. A le voir, on remarquait facilement qu’il était pressé. Il s’était fatigué à courir pour me rejoindre, mais à vrai dire, je m’en foutais, il venait de gâcher ma tranquillité, et il avait intérêt à avoir une bonne raison. Il me fixa, d’un regard énervé, et d’une voix forte, il me dit en me tendant un parchemin, que je saisie avant qu'il ne commence à parler :

« C’est le Mizukage qui m’envoie ! Elle m’a chargé de te donner ça ! Elle a aussi dit de te dire que tu étais le plus qualifié parmi les shinobis disponible si tu venais encore à te poser la question du « Pourquoi moi ? » ! Alors bouge-toi de rentrer au village. L’équipe t’attend au centre de traitement ! »

Après m’avoir dit tout ça, il continua de me fixer. Je lui fit un signe de la tête en guise de réponse, et en me lançant un dernier regard plein de mépris, il partit. Je l’observer s’éloigner en me disant à voix haute, tout en fronçant légèrement les sourcils et en serrant fort le poing :

« Mais pour qui il se prend lui ?! On croirait rêver ! D’où tu me donne des ordres tête de hibou ?!! Cependant… quelque chose me chiffonne… Comment la Mizukage sait que je me demande souvent pourquoi est-ce-que j’hérite des missions lorsque je suis de repos… ? Enfin, en même temps, je n’ai pas à me plaindre !! »

Après cette réflexion, je décidai d’ouvrir ce satané parchemin. Au départ, cela m’enchantait assez, même si je ralle de temps en temps, mais à la lecture de l’objectif, mon visage, très rapidement, laissa apparaître un air décomposé, dégouté de la vie, et même de la mort. Ce que j’aime, c’est partir sur le terrain, pour n’importe quelle tache, et non resté enfermé en salle, sinon, j’aurais fait rat de laboratoire ! Mais bon, ce n’est pas moi qui décide. Sur le parchemin, au niveau de la description, était inscrit quelque chose que je n’aimais pas faire, et que je n’aime d’ailleurs toujours pas :

Citation :

Rang de la mission : « B »
Type : Regroupement d’informations
Description : Nous avons reçu un code de la part de nos espions. Votre mission consistera à le décrypter.

Par prétexte qu’une fois, j’ai réussi à décrypter un message, on se dit que j’arriverai à tous les percer à jour ? J’en doute, mais bon, nous verrons bien. Quand on m’a dit que j’étais le plus qualifié, je pensais qu’il s’agissait d’infiltration ou un truc dans le genre, mais que c’était sur le terrain ! Mais bon, je me suis trompé ! Ca arrive à tout le monde. Quoi qu’il en soit, je n’avais plus qu’à retourner à Kiri afin d’accomplir la tache que l’on m’avait confié, et qui n’était pas du tout ma tasse de thé.

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x En quelques minutes, je me retrouvais en plein centre du village. Je m’étais déplacé tranquillement, mais pourtant, je fus rapide. Une brume froide avalait, comme chaque nuit, le pays, ce qui effraierait toutes personnes qui n’est pas née ici. De l’une des rues, je levai les yeux au ciel pour apercevoir la Tour de notre Kage, éclairait par la Lune. Connaissant la cité, il ne me restait plus que 6 minutes et une poigné de secondes pour arriver au pied de cette tour dans laquelle ma tache m’attendait. L’entrée de la Tour, se trouvant à la base de l’immense bâtiment, était, comme toujours gardée. Je montrai mon ordre de mission à mes deux confrères Kirijins qui n’eurent d’autre choix que de me laissé passer. Ainsi, je pu me diriger en direction du centre de traitement.

L’endroit était sombre et humide, et une odeur de fer et de papier s’étaient mélanger à l’air. Je ne cherchai pas à en savoir d’avantage, alors, je rejoignis la salle où l’équipe de décryptage m’attendait. Ils me regardèrent tous d’un drôle d’air, sans doute avais-je été trop long ? Je n’ai jamais eu de réponses. Suite à mon arrivée, je me mis immédiatement sur le bout de papier. Je lus rapidement le message et j’en conclus une seule chose : Dire que c’était compliqué n’était qu’un euphémisme ! Sur le parchemin était écrit, mot pour mot :

Citation :

Le vent souffle, les hirondelles s’accouplent, la neige fond, le ski c’est fini, les fleurs fleurissent, les têtards s’attardent, les Pokemon se battent avec les Digimon, les chats vaincront !

Cela ne voulait absolument rien dire ! Cependant, je me mis à chercher ce qui pouvais être écris. Dés lors, je me mis à réfléchir à voix haute en me penchant sur toutes les possibilités :

« Alors, si j’inverse ça, ça nous donnerait… Mhh… Moi je n'étais rien, et voilà qu'aujourd'hui je suis le gardien du sommeil de ses nuits, je l'aime à mourir !… Nan ! Pas ça… Bon, et si ça, ça allait là, ça ferait… Heu… Une nuit que j'étais, à me morfondre, dans quelques pubs anglais, du cœur de Londres, parcourant l'Amour Monstre de Pauwels, me vint une vision, dans l'eau de Seltz… Ouais, bon, ça n’a vraiment aucun sens ! A moins que… En remplaçant cette lettre, puis celle-ci, et… Tu étais l'élu, c'était toi ! Tu devais ramener l'équilibre dans la Force, pas la condamner à la nuit ! Nous étions comme des frères... Je t'aimai Anakin... Ha non ! Ca sonne faux ! Bon, et si je changeai ça puis ça, en mélangeant avec ça… Qui vit dans un ananas dans la mer, Bob l'éponge carrée, qui compte bien y faire carrière, Bob l'éponge carrée, si vous avez un souhait qui faut-il appeler, Bob l'éponge carrée, qui n'a pas peur des gros méchant poissons, Bob l'éponge carrée… Non c’n’est pas ça !!! »

A ce moment là, je perdis mon sang froid. Cela n’était arrivé que très peu de fois, mais ce qui est sûr, c’est qu’à chaque fois que cela se produisait, je m’énervais, devenais fou, mais je n’étais pas violent, et pour une fois, j’amusais les gens. D’ailleurs, en me voyant ainsi, toute l’équipe rigola, et ils oublièrent l’espace d’un instant qui je suis. J’en avais marre de ce message, et alors que je le posai ma main dessus, je compris une chose :

« Ha mais bien sûr ! C’est ça ! Alors… Mhh… Ouais… Ok ! »

Je pris rapidement une feuille de papier, et me mis à écrire quelque chose :

Citation :

A l’aube du troisième jour à compter d’aujourd’hui, nous attaquerons Kiri, nous nous occuperons de la partie sud, et vous, du nord, ne répondez pas, et soyez à l’heure, gloire à Kusa no Kuni !

Le message que je m’étais fatigué à décrypter était en réalité une lettre d’ordre adressée à un groupe de Kusa qui se trouvait à priori dans le nord du pays des Vagues, alors qu’un second groupe était basé au sud. Leur but était d’attaquer Kiri, et il me fallait prévenir le Mizukage. Sachant que la lettre avait été intercepté la veille, et qu’elle aurait du être reçu le jour même de son écriture, il ne nous plus que la nuit avant leur arrivée. Je rédigeai donc une seconde lettre de toute urgence, en plus du message décodé, où j’écris :

Citation :

A l’attention du Mizukage

Suite au décryptage, nous avons découvert que deux groupes du village caché de l’Herbe se trouvaient dans le pays, prêt à attaquer notre village.L’un est au sud du pays, l’autre au nord. Ils attaqueront demain matin, à l’aube. Cela dit, suite à l’interception du messager, le groupement de shinobis étant positionné au nord n’a pas reçu d’ordre, et ne sera donc pas au rendez-vous. Le nombre d’ennemis est inconnu, et il est trop tard pour les infiltrer et revenir, mais nous savons qu’ils viendront par le sud.
Si vous m’accordez cette faveur, j’aimerai faire parti du groupe d’intervention qui sera dépêché pour stopper l’attaque.

Signé : Tsuki Kuroshiro

Par la suite, je demandais à l’un des gardes d’apporter cette lettre au bureau du Kage de Kiri. Ce dernier accepta, et en courant, emprunta les escaliers. Doucement, je le suivais, mais seulement jje m'arrêta à un balcon afin de prendre un peu l’air, et de fumer une cigarette, bien que cela était interdit dans l'enceinte du bâtiment.

x Il devait être 4 heures du matin, ce qui ne nous laissait plus beaucoup de temps. Je ne savais pas si j’allais être envoyé en intervention, mais je l’espérais. Alors, j’attendis quelques minutes avant de monter jusqu’au bureau, ou ma lettre avait dû être lut, et je patientai, devant la porte, pour que l’on me fasse entrer si besoin.

C'est très bien! Avec une pointe d'humour en plus!

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