Mission D : La chasse aux fleurs

Kabuto Yakushi était arrivé à la limite des terres de Kiri sans trop de soucis. Il avait quitté le repaire de son plein gré et Orochimaru-sama lui avait donné cette permission avec un certain détachement propre à ses périodes où il n’avait plus besoin de soins. Il avait senti l’odeur de la mer bien après avoir senti l’atmosphère devenir humide et plus lourde. Au début, l’humidité et la chaleur lui avait posées problèmes, puis en approchant des côtes le climat s’était adoucit, mais chaque matin une brume de plus en plus épaisse recouvrait le paysage jusqu’en début d’après-midi. Il avait dû prendre le bateau vers le Village de Kiri et l’homme qui le manoeuvrait ne cessait de parler. Kabuto se contentait de hocher la tête en silence en baissant sa capuche le plus bas possible pour lui faire comprendre son désir de silence. Il ne comprenait pas on dirait. Ce n’était pas dans ses plans d’entrer à Kiri, mais un petit imprévu l’avait obligé à s’y rendre pour accomplir quelques missions et espérer atteindre son objectif.

Il parcourait les différentes missions de bas niveau afin de voir laquelle serait la moins pénible et la plus profitable. Deux attirèrent son attention, l’extermination de rats et les fleurs Hanabiraoi. Il pourrait en cueillir quelques unes, quelques graines, et essayer de les ramener au repaire. Il avait aussi besoin d’un guide, ne connaissant pas la région. C’est pourquoi il demanda pour faire cette mission. En plus, vu sa facilité, il aurait tout le loisir de ne pas laisser filtrer trop d’informations sur lui. En passant par les voies officielles, il avait de bonne chance de se voir attitrer à un autre shinobi de la région. Il demanda la mission et il y eu un délais d’environ une journée. Il en profita pour acheter de petits sacs de toile qu’il trempa pour garder les graines humides en plus de s’informer des propriétés exactes de la fleur. Elle se trouve sur la surface extérieure des monts brumeux. En allant se faire attribuer la mission, on l’avisa qu’il avait été couplé avec un genin de Kiri qui l’attendrait aux portes face aux Monts Brumeux.

Avec une certaine mauvaise humeur, le chûnin avança vers le lieu de rencontre. Le village était relativement pauvre, il y avait peu de gens avec de grande maison et la plupart des boutiques vendaient des produits vitaux. Du poisson dans beaucoup de cas, une odeur qui agaçait le eiseinin bien plus que celle des cadavres auxquels il était habitué. Il espérait que ce genin ne serait pas un de ces pucerons qui sautillent un peu partout, qu’il aurait un minimum d’intérêt. La pluie commença à tomber. Agacé, Kabuto releva ses lunettes et soupira avant de remonter sa capuche pour se protéger de l’averse. Ça n’allait pas être une journée agréable, mais au moins les échantillons seraient utiles à maître Orochimaru.

Au loin, avec la pluie et la brume, les différentes îles de l’Archipel ne devenaient que des tâches informes, comme le dos rond de tortues couchées sur l’eau. Les Mont Brumeux devenaient vaguement inquiétants, comme des silhouettes menaçantes de quelques géants tapis. En avançant, Kabuto remarqua un étal vendant un peu de poisson fumé pour le voyage. Il se décida à en acheter un peu et comptabilisa rapidement ce qu’il lui restait. Il voulait s’en garder pour le petit genin et s’assurer son attention. En plus, il ne voulait pas qu’il soit paresseux et l’empêche de cueillir quelques fleurs supplémentaires.

En arrivant aux portes, il remarqua un jeune homme, plutôt maigrichon, pour ne pas dire à l’allure faible. Kabuto s’arrêta un instant. Il savait que la maigreur n’empêchait pas un ninja de devenir puissant. Il s’arrêta, enleva sa capuche malgré la pluie et se força à sourire. En approchant, il se contenta d’agiter la main dans sa direction en lui lançant, de façon très convaincante :

- « Bonjour, ça va ? »

[Court, mais je ne voulais pas perdre de temps à te faire attendre et voir la direction des choses. À toi, Izuki !]

À sa réponse frisant une impolitesse du genre des adolescents les plus idiots, Kabuto imagina immédiatement plusieurs réactions plausibles. Rouler des yeux et soupirer. Bouder en silence. S’énerver. Sourire bêtement. Il valait mieux ne pas faire l’important.

- «Oui, bien comme tu veux. C’est vrai que ça sauvera du temps ! » dit-il, en se grattant le derrière de la tête et en riant un peu.

Pendant ce temps, le jeune ninja l’examinait. De haut en bas. Cheveux gris, lunette, pas de bandeau en vu, pas mince, mais loin d’être impressionnant. Un sac à dos et les sacoches habituelles des ninjas. Les vêtements un peu poussiéreux, quelques tâches de boue de voyage. Des détails qui ne devaient pas laisser beaucoup de trace. Quand l’examen se termina, Kabuto se contenta de lui emboîter le pas. Il ne devait pas avoir remarqué grand-chose, sauf s’il connaissait sa description, mais Orochimaru-sama n’aimait pas faire de Kabuto un allié officiel. Son vieux bandeau d’Oto était dans son sac à dos, une fouille ne révélerait que son appartenance au Village du Son, un allié de Kiri.

- «Je me présente : Izimi. Et toi ? » demanda t’il, en marchant.

Izimi existait, évidemment. C’était un ninja d’Oto, un genin à peine sortie de l’Académie. Il vivait dans l’espèce d’orphelinat de la ville. Orochimaru-sama en avait eu besoin pour ses expériences et il n’existait aucun document officiel qui faisait état de sa disparition. Seulement, une soudaine arrêt des missions à son dossier. Comme ça, quelqu’un qui ferait des recherches sur lui y verrait seulement un ninja qui a quitté le Village d’Oto un peu avant sa dissolution. C’était aussi le nom donné à sa demande de mission. De cette manière, le dossier ninja de Kabuto ne faisait pas vraiment état de mission réalisée.

Il aimait le Pays des Vagues. La brume qui engloutissait tout donnait une impression de solitude, elle étouffait en parti les sons, rendant l’atmosphère silencieuse. Les silhouettes des bâtiments, des arbres, des buissons et des quelques gens à l’extérieur prenaient une allure sinistre, emprunte de mystère qui, lors de sa jeunesse, avait stimulé l’imagination de Kabuto. À Konoha, par contre, le brouillard était plus rare. Aujourd’hui, il avait vieilli et connaissait les risques de tout ce qui faisait le charme de la brume, mais il en gardait un souvenir positif. En plus, les Monts Brumeux ajoutaient à ce décor grisâtre une majesté tranquille. Ils n’étaient pas très hauts, mais entouraient l’île, coupaient le son des vagues de la mer et seul leur sommet était visible. On aurait dit qu’ils émergeaient des brumes, comme des fantômes. En approchant, on entendant le bruit de leur cascades sur les flancs escarpés. Une fois à leur pied, on discernait les ruisseaux qui déboulaient la montagne dans la brume, comme des tracés, des lignes, sur une montagne qui semblait immaculée à cause de la brume. Le Pays des Vagues étaient un pays emprunt de mystère et de fierté, mais aussi de dangers.

D’ailleurs, il fallait penser à ce dernier point. La brume empêchait de préparer un itinéraire d’avance, de savoir où sauter pour atteindre les corniches. Marcher sur les parois se faisait bien, mais les risques de mettre les pieds sur une partie friable de la montagne n’étaient pas à négliger. Il devrait donc avancer à la manière des araignées, utilisant leur chakra dans les mains, pour répartir le poids, s’assurer une prise de secours si une lâchait et éviter les risques. Ils devaient aussi trouver des endroits à l’ombre, isolée, pour trouver les fleurs en question. Instinctivement, Kabuto, non, je veux dire Izimi, cherchait des yeux des silhouettes d’arbres, sur des corniches, ou de végétation assez pour être visibles. Il regardait la montagne et se tourna vers son compagnon.

- « C’est un beau pays quand même. J’aime bien voir ça… En attendant, on monta comment ? Tu as un meilleur chemin que de simplement grimper ? Tu connais l’emplacement des fleurs à peu près ? » dit-il, avec un sourire, semblant avoir rajeunit de plusieurs années par rapport au temps passé dans les laboratoires.

- « Mmh, Izuki... »

Kabuto s’arrêta quelques secondes en examinant Izuki. Il semblait grommeler et être de mauvaise humeur. Le eiseinin retint son soupir sans rien dire. Il avait eu de la chance de s’être présenté avant. Si il avait dit son nom après le sien, les fortes similitudes entre les deux noms auraient pu éveiller les soupçons. En effet, il en aurait pu s’en inspirer pour donner un faux nom. Heureusement, il avait été prompt et plus bavard que son nouveau coéquipier. Les deux étaient devant la grande parois des Monts Brumeux, Izimi disait des paroles sur le pays, sûrement étrange pour le jeune genin, mais ça suffisait à meubler le silence. Il posa quelques questions sur la montée et la réponse nonchalante du kirijins l’impressionna.

- « Il n'y à pas vraiment d'endroit spécifique où pousse ces fleurs, le mieux reste de tenter de trouver un endroit avec beaucoup de végétation pour augmenter nos chances d'en trouver. Pour ce qui est de l'escalade, je suggère de monter prudemment jusqu'à une corniche pour pouvoir ce déplacer plus facilement le long de la montagne. » se contenta t’il de répondre.

Kabuto hocha la tête en silence. Définitivement, ce garçon était plutôt intelligent, à moins qu’il n’est une grande habitude de la région. Ce serait plutôt étonnant, vu le peu de bonheur qu’il semblait éprouver de venir ici. Son raisonnement avait été semblable au sien. Il devait faire attention à ne pas trop pousser, se contenter de répondre aux questions, sinon il risquerait d’avoir des doutes. Ce n’était pas très grave, mais Kabuto préférait être prudent et ne pas en dévoiler trop. Même si la parois était abrupte, il y avait de nombreuses prises et, en suivant le regard d’Izuki, il avait compris que leur but était une corniche à une dizaines de mètres. Le jeune ninja glissait ses doigts dans les fentes et sur les renflements de la montagne pour monter. L’utilisation de ses pieds trahissait sa maîtrise du chakra pour adhérer aux surfaces. Il se contenta d’enlever sa cape à capuche, la roula en boule puis la rangea dans son sac à dos. Il le remit sur son dos en regardant où le kirijins en était. Environ 3 mètres de fait. Izimi lui emboîta le pas, glissa prudemment ses doigts et commença sa montée. Il n’utilisait pas trop ses muscles, vu sa faiblesse physique, il risquerait d’être endolori ou de s’affaiblir en cas d’ennuis. En tant que ninja médecin, il avait une bonne maîtrise de son chakra et le suivit en profitant de son talent. Il avançait lentement en le suivant, préférant ne pas prendre de risque et de se fier à celui qui connaissait le terrain. En quelques minutes, la corniche était atteinte.

Il y grimpa difficilement, son sac à dos tinta un peu à cause de son contenu et des boucles qui le solidifiaient. Une fois grimpé, il se releva et sourit en direction de son compagnon de fortune, avec un sourire qui se partageait entre l’excuse et la gêne. Il souffla un bon coup. Il regardait autour en calmant les battements son coeur. Rapidement, il identifia la corniche pour grimper le long de la montagne en évitant l’escalade directe. Izuki se dirigeait immédiatement vers l’endroit. Il avait probablement connu ce terrain. Il avançait, un à la suite de l’autre, Izimi était la face contre le mur et se déplaçait de côté. Sa main droit était penché vers le bas, près de sa cuisse, paume contre la parois pour se retenir avec son chakra. Il faisait la même chose avec la droite, mais relevés à hauteur d’épaule. Il avançait lentement, un vide pas très impressionnant sous eux, mais qui grandissant. En regardant sur le côté, en direction d’Izuki, il avançait lentement, mais avec une certaine sécurité. Il ne pourrait pas faire ça jusqu’en haut. Après presque 15 minutes de ce déplacement difficile, ils arrivèrent sur une autre corniche, beaucoup plus petite que la première. Il y avait de l’ombre à cause de la parois, un petit buisson et on voyait le flanc de la montagne voisine.

En arrivant, Izuki du se tasser pour laisser de l’espace à Izimi. Ce dernier, sur la corniche, se plaça dos au mur. Il regardait en direction du sol à la recherche de ces petites fleurs médicinales. Il ne semblait rien y avoir... Jusqu’à ce qu’un pétale frémisse. Le nukenin le remarqua, mais au lieu de s’accroupir, il se laissa retomber à quatre pattes, donnant l’apparence de craindre de chuter. C’était le cas, mais Kabuto avait surtout peur que son compagnon profite de l’instabilité de la position accroupie. Il chercha à travers les buissons et remarqua qu’une mince prise. Un petit paquet des fleurs avaient dû pousser ici, mais la plupart c’était fanée et était morte. Sauf une. En se retournant, il fit un sourire à son compagnon et se pencha, il pinça la tige entre son pouce et son index, tenant la prise pour empêcher la sève de se répandre. De cette manière, en pliant et en tirant, il y avait moins de risques que la tige se déchire et de perdre la fleur. De l’autre main, il sorti un petit pot. Il pinça le pot entre son coude et son avant-bras replié, celui qui tenait la fleur, et de l’autre main dévissa le couvercle. Il laissa retomber le couvercle, pris le pot et le déposa au sol. Il tira la fleur pour garder les racines et la glissa dans le pot, avant de le refermer et de le glisser dans sa sacoche. Il la ferma solidement pour être sûr de ne pas perdre son contenu.

- « Ça en fait seulement une, mais bon, c’est déjà ça de trouvé. Si on prouvait en trouver des touffes un peu plus grande, ce serait bien. Quand j’ai pris la mission, ils m’ont dit que généralement la fleur poussait plus haut. » dit avant de prendre une pause gênée, pour ne pas motiver la mauvaise humeur du jeune. « J’imagine que le reste du chemin est moins facile... Il y a un autre chemin du genre ou il faut escalader ? » demanda t’il timidement.

Il se releva en écoutant sa réponse. Il remonta ensuite ses lunettes en lui faisant un sourire. Franchement, ça aurait pu être pire. Dans le meilleur des cas, le kirijins perdrait le compte des fleurs et il pourrait en garder une ou deux. Peut-être aussi qu’ils trouveraient un terrain plus large avec des fleurs, vers le dessus de la montagne, ils pourraient se séparer pour augmenter leur vitesse de cueillette. En même temps, il pourrait en cacher quelques unes. Sinon, il y avait la possibilité d’être franc, lui dire qu’il souhaitait ramener quelques fleurs pour faire des soins. Il y aurait toujours moyen d’essayer de les planter et récolter les graines. Ça lui permettrait de poursuivre. Il verrait plus tard, peut-être que le problème ne se poserait pas. De toute façon, un échec n’était pas vraiment un drame, c’était juste manqué une partie de carte...

[Va falloir penser à finir d'ici un ou trois posts en tout.]

La montée était plus difficile maintenant, mais surtout plus risquée. Il n'y avait pas de rebord auquel ils pouvaient prendre pieds. Le genin et le nukenin grimpaient, lentement, mais sûrement. Plusieurs fois, Izimi sentit la pierre bouger ou trembler sous son poids alors qu'il se hissait et une sorte de crainte le surprenait à chaque fois. Il regardait fréquemment en haut pour voir si le guide était toujours là et quel chemin il prenait. Les choses allaient bien, mais elles étaient difficiles. C'est le cas pour tout dans la vie. Il y avait un petit plateau à encore 20 mètres d'escalade et cette vision ramena de forces aux deux ninjas. Izuki disparu quelques secondes en se glissant sur la corniche. Izimi fronça les sourcils en serrant les dents et se décida à grimper plus. Ses muscles lui faisaient légèrement mal et il était temps de prendre une pause. En posant ma main sur le rebord, Izimi déplaça légèrement celle-ci de gauche à droite, pour s'assurer que la prise était sûre. Une fois fait, il monta, s'agrippa et réussie à se traîner sur le sol, à quatre pattes. Devant lui, il y avait un énorme pente, à plus de 60 degré, avec de nombreuses crevasses où des plantes et arbres avaient réussis à planter leurs racines dans la montagne. Les deux hommes y étaient, les fleurs étaient sûrement plus nombreuses et à portée de mains. Izimi se roula sur le dos pour reprendre son souffle. Alors qu'il réfléchissait et se reposait, Izuki parla.

L'esprit de Kabuto en profita pour reprendre le dessus. Il devait analyser la situation. La pause n'était pas nécessaire, loin de là. Se rouler sur le dos était simplement une technique pour que le genin ne surestime pas trop ses forces, mais aussi pour que sa visible confiance en sa personne soit interprété comme de l'honnêteté. Il y avait assez de végétation pour lui permettre de se séparer, récupérer quelques graines ou quelques fleurs. C'était le moment d'agir. Il ne fallait pas se précipiter, donner satisfaction au genin. Il était moins important de récupérer ces fleurs que de ne pas faire tomber sa couverture. Ne pas perdre les priorités de vu. Ne pas se laisser submerger par l'orgueil. Il avait déjà des médicaments pour soulager la douleur, Kabuto se ramena durement à l'ordre en se disant que c'était uniquement un acte de curiosité. Izimi était un genin, plutôt moyen, qui n'avait jamais réussie à devenir genin. S'il était parti du village, il se serait sûrement dirigé vers Ame. À partir de là, toute personne discrète peut facilement être perdue de vu pendant quelques mois, voir quelques années.

Izimi se redressa et s'assis pour regarder la brume qui engloutissait tout plus bas. Il soupira à la question de son guide et se contenta d'hocher la tête lentement. Il sourit ensuite, l'air bon enfant, son visage rond relevé par ses lunettes de la même forme.

- "Et bien, ne t'excuse pas, tu n'avais pas tord, ça va bien plus vite comme ça !" fit-il en se grattant la nuque et en riant un peu. "J'ai remarqué une chose quand on pose une question : les gens répondent ce qu'ils croient être la vérité ou ils mentent. Ceux qui disent la vérité, se trompe souvent quand il essait d'être trop honnête, parce qu'ils ne savent pas vraiment. Alors, je ne vais pas tout te dire, je ne crois pas que tu me dirais tout tes secrets humiliants, des trucs comme ton premier baiser ou ... Enfin, tu vois le genre ?" dit-il en regardant Izuki pour écouter sa réaction. "Je n'aie pas de parents... J'en avais, mais ils ont été victimes de la guerre dans la région de Ame. Ensuite, j'ai été dans des orphelinats, puis j'ai vieilli et, finalement, je suis parti. Je me suis retrouvé dans un village, au pays du Riz, je dormais dehors et je volais ma nourriture. Un jour, le Village du Son est apparu. J'ai pu y devenir étudiant, puis genin. Effectivement, Izuki, je suis un otojin à l'origine. Plutôt moyen en faite, mais je crois que je m'en tire plutôt bien. Quand le village a été dissous, je suis parti à Ame, j'y suis resté un moment essayer de me faire quelques sous. Finalement, j'ai réalisé qu'il était plus profitable pour moi de voyager en protégeant des petits marchands et des nobles civils. Il n'y a rien de dire en plus et je ne dirai rien."

Izimi ne dit rien, attendant qu'on lui pose d'autres questions ou qu'on poursuit la montée.

En se levant et en partant à la recherche de fleur, Izuki avait donné le signal d’envoie. Immédiatement, Izimi hocha la tête, se leva et parti lentement dans l’autre direction. Il ne devait pas perdre de temps. Aussitôt que son compagnon fut assez éloigné, Kabuto revint à la charge. Il ne tarda pas à fouiller les environs, profitant de l’absence d’un témoin pour profiter de son niveau bien plus élevé. Sautant de rochers en rochers, il retrouva rapidement les fleurs et prient tout le temps nécessaire. Il aurait pu terminer la mission presque immédiatement, mais revenir avec trop de fleurs sans avoir de preuves ou d’explications valables feraient de lui un personnage suspect. Il ne tarda pas à ramasser trois ou quatre fleurs et partit à la recherche des autres. Izuki avait l’avantage de connaître le terrain, mais il lui avait beaucoup appris. En faisant quelques mètres rapidement, il ramassa quelques fleurs de plus et les glissa dans un deuxième bocal. Il trouva même quelques graines qu’il emballa précautionneusement et les glissa dans son sac à dos. Il pourrait en ramener quelques unes et penser à développer des remèdes une fois de retour au repaire.

Le eiseinin examina le terrain avant de se décider. Il se laissa glisser le long de la paroi, utilisant son chakra pour ralentir sa chute. Il ne fallait pas descendre trop vite et sauter en direction de promontoires plus bas était presque impossible avec tout ce brouillard. Il ne m’en fallait pas plus pour risquer une chute mortelle. Ce serait tellement bête de ne plus pouvoirs retourner auprès d’Orochimaru-sama après une erreur aussi médiocre. En descendant, Kabuto Yakushi pu poser son pied sur un arbre maigrichon qui poussait presque à l’horizontal avant de se courber vers le ciel pour que ses feuilles atteignent plus facilement de la lumière. C’est avec surprise qu’il constata un petit talus de fleurs. Il examina les alentours. Le chemin qui menait au point de rendez-vous était un peu plus bas, à peine une dizaine de mètres. Un sourire en coin se dessina sur son visage en appréciant sa chance. Avec enthousiasme et précautions, il cueillit cinq fleurs de plus. À quatre pattes, il faisait très attention à ne pas les abîmer. C’est à ce moment que la voix de son compagnon sonna à ses oreilles.

« Bonne nouvelle j'ai trouvé cinq fleurs l'une d'elle est assez amoché, mais c'est déjà ça. Je dirais qu'avec encore trois ou quatre autres fleurs plus celle que tu as on devrait avoir le compte. » me dit-il.

Avec un sourire, il lui parla avec force, pour bien se faire attendre. Il ne fallait pas manquer cette excuse et désigner le petit regroupement de fleurs.

- « Je ne crois pas, Izuki. J’ai trouvé un petit talus ici, alors que j’allais te rejoindre, j’ai pu tirer une dizaine de fleurs avec celles que j’ai trouvé en fouillant un peu partout ! » dit-il en se préparant à descendre, prudemment.

Izimi s’approcha du rebord de la falaise et commença à descendre en s’aidant de son chakra. Il lui sourit largement, avec une certaine fierté sur le visage en désignant le petit arbre. Il lui montra son paquet de fleurs en lui expliquant qu’il descendait après en avoir trouvé quelques unes éparpillées quand il était tombé sur ce cadeau des cieux. Le chemin du retour ne fut pas très long, mais Izimi se montra plus silencieux que d’habitude. Il ne regardait sans cesse les fleurs dans le petit bocal en regardant parfois dans la direction d’Izuki.

- « Je te dis au revoir, je vais allez au centre de missions rapporter les fleurs. Je ferai un rapport complet pour leur expliquer comment tu as été un bon guide. Je te remercie encore, même avec ma chance, je n’aurais pas pu aller aussi vite sans toi. » dit-il, en se préparant à s’éloigner.

[Mission terminé, je te laisse faire le signalement au modérateur pour qu’ils sachent qu’on a fini. Sauf si tu veux continuer, mais je crois qu’il est temps de terminer cette mission.]