Tsuki Kuroshiro Kiri no Shinobi
Nombre de messages : 39 Age : 32 Localisation : Prêt à sortir son sabre pour protéger Kiri Village : Kiri Elements : Suiton - Doton Nindô : J'utiliserai ma lame pour préserver mon village et ma liberté. Date d'inscription : 18/08/2010
Infos du Ninja Rang: Chûnin Points d'expérience: (112/1000) Techniques:
| Sujet: - Le & La Grande Ours(e) (Mission de Rang B) - Mar 12 Oct 2010 - 2:34 | |
| - Le & La Grand(e) Ours(e) -- Thème Musical : Frozen Landscape - x Et voilà qu’aujourd’hui je me retrouve sur une barque, avec pour destination les îles les plus froides de l’archipel, avec pour seule compagnie, celle de l’homme qui tenait la barre, aussi bavard que mes pieds, voir même moins ! Pourquoi ? Tout simplement parce qu’on m’a encore assigné une mission. Et que devais-je faire ? Aider des ours à retourner dans leur caverne bloquée par la glace. Génial non ? Je m’en serais bien passé ! Encore si ça avait était quelque chose sur le terrain, ça m’aurait bien amusé, mais bon, on n’a pas toujours tout ce qu’on veut ! Puis, de toute manière, je n’avais rien à faire, je m’ennuyais, alors c’est toujours mieux que de se balader sur les toits de Kiri, ou de tourner en rond dans l’appartement. Puis après tout, aider des ours, ça peut être amusant, mais surtout dangereux ! Donc, depuis plusieurs heures, j’étais là, sur cette minuscule embarcation, qui donnait l’impression de faire du sur place. La brume était importante ici le matin, à cause de la température, et nous avions faillit nous échouer à plusieurs reprises ! Je me demande où ils ont bien pu trouver ce pilote. Cependant, il savait où il allait, ce qui rattrapé le tout. Enfin, normalement… Donc, dans une purée de pois, nous avancions. L’air se rafraichissait peu à peu, jusqu’à en devenir glaciale, et des petit blocs de glace faisaient leurs apparitions. A croire qu’on se rapprochait du pays de la Neige ! Le vent soufflait fortement sur l’eau, déportant par moment notre petite embarcation, et donnant au soi disant pilote le mal de mer. Excusez-moi de la réflexion, mais ce navigateur était vraiment un marin en carton recyclé. Être malade en mer en étant capitaine d’un navire, quel que soit sa taille, surtout petit comme ça, ça relève de la science-fiction ! Bref ! Tout ça pour dire que je craignais de ne jamais reposer pied à terre. Mais cette crainte allait bientôt disparaître.
x Je voyais maintenant l’île au loin, difficilement, mais je la voyais. Cela dit, je ne savais pas si c’était la bonne, car après tout, le vent nous avait fait dévier, et mon cher pilote avait bousculé la barre plusieurs fois afin de se pencher vers l’extérieur du bateau pour vomir. Après une dizaine de minutes, et une autre vidange du marin malade, nous arrivâmes à quai, où je sautais du bateau. Enfin la terre ! Mais étais-je au bon endroit ? Toute la question était là, et il n’y avait personne à qui je pouvais demander confirmation. Alors je me mis à avancer dans le froid. Le sol était glacé, car avec la température et l’humidité, il avait gelé, et ce n’était donc pas simple de marcher. Mais je suis un shinobi, et cela ne me dérangeait pas, mais il était quand même bon de le préciser, car cet idiot de marin avait violemment percuté le sol en courant pour me rejoindre, ce qui fit bien rire Korosu. Ainsi, ensemble, à mon plus grand regret, nous partîmes à la recherche de villageois. La route fut longue, mais au final, nous tombâmes sur une sympathique bourgade, où les habitants avaient l’air heureux de nous voir. Le capitaine, grelotant, resta là, pour se réchauffer, dans un bar, tandis que je partis à la pêche aux informations. Je vous passe les détails qui firent que j’appris vers où se trouvait les lieux, car la plus part des gens qui m’avaient expliqué, m’avaient au passage raconté leurs vies. C’était intéressant, par moment, mais long, et totalement hors sujet. Alors suite à ça, je me dirigeais vers l’antre des ours.
x La terre était à présent recouverte de glace, tout comme l’eau du lac sur lequel je m’aventurais, tout en m’assurant avec la présence de chakra dans les pieds. Sait-on jamais ! Vaut mieux être plus prudent que pas assez. Ici, il n’y avait rien. Aucune marque de l’homme. Un endroit sauvage, remplit d’animaux, et ressemblant aux environs du village de Yuki. En venant, j’avais aperçu une ribambelle de bestioles : des lapins, des écureuils étranges, et particulièrement gros, ainsi qu’un renard blanc. Ce dernier m’avait marqué, car contrairement aux autres, il m’avait suivit, approché, et lorsque je m’arrêtais, il était là, à quelques mètres de moi, couché.
La scène était assez étrange, mais au fond, cela m’amusait, contrairement à Korosu qui me disait :
* Tu devrais l’empaler ! Il va finir par te bouffer c’te truc ! Allé ! Bousille le !!! *
Mais je n’y prêtais pas vraiment attention. Puis en avançant, il finit par arrêter de me suivre, avant de rebrousser chemin.
- Thème Musical : Stone Eyes -
x A présent, j’étais à peu près là où on m’avait orienté. L’endroit était désert ! Les collines gelées cachaient l’horizon tantôt visible, et mes pas raisonnaient dans le vide. Cependant, j’entendis soudainement un grognement. Avec hâte, je me dirigeais dans la direction du son, et au sommet de l’une des collines, je vis, en me plaquant au sol, les deux ours que je recherchais, debout, faisant je ne sais quoi.
Je les avais trouvés ! Il me fallait alors les observer, et trouver où était leur caverne, bien que bloquée. Dans la logique, ils devaient s’y rendre de temps à autre afin de voir si l’entrée était de nouveau utilisable, ou non. Il s’agissait là de la logique, et bien qu’humaine, pourquoi les animaux ne l’auraient-ils pas aussi ? Ainsi, comme une ombre, je me mis à les suivre. Je savais qu’ils me sentaient, qu’ils me voyaient, mais pourtant, ils ne m’attaquèrent pas. Peut-être avaient-ils compris que j’étais là pour les aider, ou peut-être s’en foutaient-ils ? Je doute avoir un jour la réponse, et puis franchement, je m’en fous un peu ! Pendant plusieurs heures, et en faisant des pauses, ils avançaient dans le froid, et je les suivais. Le vent soufflait de plus en plus fort, et la fin de journée se rapprochait. La marche des ours s’accéléra, et j’en fis de même. Les kilomètres ne se comptaient plus depuis le village, et je me rappelais vaguement du chemin que j’avais emprunté. Mais ce n’était qu’un détail, et à chaque problème, il y a sa solution, sauf quelques exceptions ! Mais revenons-en à nos oursons ! Ils s’étaient stoppés, d’un coup, et regardaient devant eux. Doucement, et rapidement, je me déplaçais, et vis, de loin, la glace qui obstruée la caverne. La nuit tombait, et il me fallait faire vite, car je n’avais pas vraiment envie de rester là, dans le noir. Alors, en exécutant quelques signes, je fis apparaître la brume en disant doucement, d’une voie à peine audible :« KiriGakure No jutsu… »Les ours ne pouvaient maintenant plus me voir, mais ils me sentaient. Pourtant, bien que près d’eux, ils ne m’attaquèrent pas. Par la suite, je me rapprochais doucement de la caverne, et une fois à portée, je posais rapidement ma main droite contre la glace. Lors de mon déplacement, j’avais accumulé du chakra dans cette dernière, et au contact de l’eau gelée, je le projetais. En usant de mes connaissances, et de mes compétences, je fis bouger les molécules d’eau glacées, doucement au début, en introduisant mon énergie, car elles étaient immobiles à cause du froid, puis rapidement, peu de temps après, créant ainsi la fonte de la glace. Au bout d’une dizaine de secondes, tout avait disparut, et je me retirais de là, faisant disparaître le brouillard. De retour sur ma colline, je regardais les animaux s’étonner, et par la suite, rentrer doucement. Cependant, avant de s’engouffrer, le plus gros des deux, sans doute le mâle, tourna la tête et me regarda, avant de reprendre le chemin de son habitat.
Ma mission était à présent terminée, il ne me restait plus qu’à retourner au village, recuperer mon marin, et foutre le camp d’ici. Lors de ce périple, j’ai remarqué que malgré tout, l’homme et la bête est similaire, et même Korosu semblait être d’accord. Si on regarde bien, j’étais l’homme, et lui la bête ! Quoi qu’il en soit, j’avais du chemin, alors machine arrière !
x La nuit était tombée, et la Lune éclairait par chance mon chemin. Plusieurs heures de marche s’étaient écoulées, et je commençais à fatiguer. Au loin, les lumières des maisons étaient visibles. Je n’étais plus loin, et j’accélérais.
x Enfin de retour, je me dirigeais vers le bar, où sans doute le « capitaine vomis » m’attendait. Je poussais la porte, et en me voyant, les gens firent soulagés. Je leur expliquais rapidement mon périple, et j’appris que suite à une grosse chaleur, qui dura un jour, a la fin duquel le froid reprit sa place, il y a de cela quelques semaines, la neige avait fondu, et les ours avaient commençaient à roder. La fonte de la glace, puis le gèle de l’eau qui s’écoulait, devait être la cause de la fermeture de la caverne. Mais cela n’était pas mon souci, et ce n’était qu’une hypothèse. Ce que je voulais, c’était me barrer d’ici ! Et le bonhomme au bateau était ivre mort ! Que faire ? Et bien je le pris par le col, et en le trainant sur la glace, sous les yeux et les signes des villageois, je partis en direction du bateau. Une fois dessus, et voyant l’état dans lequel l’alcoolique, capitaine de bateau à ses heures perdues, était, je décidais de prendre la barre et de partir au large, en espérant retrouver Kiri. Bien que shinobi, je savais naviguer, mais je ne connaissais pas le chemin. Ainsi donc, je partis vers l’horizon, à bord d’un rafiau en papier mâché, sans savoir si j’allais me perdre et mourir en mer, avec une clope à la bouche, fraichement allumée…
x Mais ne vous inquiétez pas, après plus d’une nuit et une journée en mer, j’ai réussi à retrouver le port de Kiri, alors que l’autre était entrain de décuver, pendant que Korosu mourrait d’envie de lui traverser le corps ! | |
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