Désertion et discussion

C'était l'une des rares journées ensoleillés à Kiri, les oiseaux chantaient pour la première fois depuis plusieurs mois où la pluie incessante les gardaient cachés dans leur arbres respectifs. On pouvait sentir la douce chaleur du soleil caresser notre peau, apportant alors une impression de détente et de bien-être. Les nombreuses fleurs parfumaient l'air d'une délicate odeur agréable comblant ainsi la sensation que cette journée allait être parfaite. C'était le jour de ma désertion, j'allais finalement quitté le village de Kiri que je ne considérais même plus comme mon propre village... Terumi Mei était sur le point de perdre son poste de Mizukage, ce n'était pas difficile à savoir, je préférais donc quitter durant son règne que de trahir le prochain Mizukage. De cette façon, je m'évitais des poursuite inutile de la part du prochain chef, mais il fallait tout de même que j'efface les preuves de mon existence au village, plusieurs personnes me connaissait quand j'étais plus petit, mais depuis plusieurs années je me terrais dans mon lac secret, je n'avais de contact qu'avec une seule personne, Kuzumi Mizaru, le seul ninja à être l'un de mes amis, et il évitait le village également, tout comme moi. Il avait également décidé de me suivre dans cette désertion, il m'appuyait et savait que nous pourrions réussir. Avant de rentrer dans les détails de notre fuite, mieux vaut commencer par la raison de ma désertion. J'ai été élevé par ma mère adoptive dans le village de Kiri, croyant que j'étais près de là, à quelque part dans le pays de l'eau et je croyais également que ma mère adoptive ignorais tout de mes véritables origines, mais je me trompais. Elle m'a toujours dit de ne pas mentir, de rester franc et honnête et qu'elle en retour ne me cacherais jamais rien, cela doit être la raison de mon état d'esprit actuel... Un jour comme les autres, j'ai décidé de quitter mon petit sanctuaire et de faire un tour au village pour la première fois depuis plusieurs années, je voulais revoir la maison de ma mère adoptive une dernière fois. Tout à l'intérieur était exactement comme je l'avais laissé, rien n'avais bougé et de toute évidence j'étais le premier à entrer dans la maison depuis mon départ. J'avais alors fait le tour de la pièce puis, maladroitement, j'avait trébuché sur l'une des pattes d'une chaise et en m'effondrant, j'avais défoncé le plancher. C'était surprenant que cette planche soit moins solide que les autres, il n'était pas sensé y avoir de vide sous les planches. Cette cavité n'était pas là par hasard, elle y était pour cacher quelque chose, mais quel était cette chose, était-ce ma mère adoptive qui voulait cacher quelque chose ? Après avoir enlevé les restes de la planche, j'avais pu insérer ma main dans la cavité puis, après quelques secondes de tapotage, j'ai trouvé une lettre. Je n'avais pas attendu une seule seconde, je m'étais assis sur l'une des chaises et j'ai ouvert l'enveloppe qui semblait très vieille, mais tout de même en bonne état. Sur le dessus de l'enveloppe, il était écrit à l'encre noir: Yuugiri Kyuusei. Était-ce vraiment une lettre écrite par ma mère adoptive ? Je l'avais alors ouverte puis j'avais lu ce qui y était écrit...

J'espère que si vous lisez cette lettre, mon enfant dans ce panier est toujours vivant. Ne nous jugez pas, nous n'avions pas d'autre choix que de le laisser à cet endroit, dans le pays de l'eau, puisque notre vie est en danger dans notre pays et nous ne voulons pas que notre enfant meurt. Prenez en le plus grand soin, comme nous l'aurions fait si nous en avions eu la chance. Dites-lui également son origine véritable, lorsqu'il sera en âge de comprendre, dites-lui que ses origines sont du pays du vent, que son village natal est le village caché du sable, Suna. Les ninjas ont le contrôle et nous serons certainement mis à mort dès notre retour, cette lettre est donc notre dernière volonté. Prenez bien soin de lui...

Le reste de la lettre était illisible, mais j'étais trop choqué pour m'en préoccupé. Pour l'une des rares fois de mon existence, mes sentiments ont pris le dessus sur ma raison, j'étais dans une rage folle, j'avais alors défoncé la porte d'entré puis je me suis enfuit dans mon sanctuaire secret, je ne pouvais supporter cela, toute ma vie n'avais été qu'un mensonge, ma mère adoptive, qui m'avais promis de ne jamais rien me cacher, avais omis de me dire la plus grande vérité de toute mon existence. Je ne voulais plus de souvenirs d'elle, je ne voulais plus de ses valeurs, de ses enseignements ni de son village. J'avais maintenant le goût du sang, du pouvoir et de la grandeur sur les lèvres et ce goût, je savais qu'il ne disparaîtrait plus jamais. Je contais alors prendre ma revanche pour mes véritables parents, j'allais prendre le contrôle du village de Suna, mon véritable village natal, et oublier ma vie jusqu'à présent. C'était alors que Kuzumi apparut dans mon sanctuaire et qu'il apprit ce que je venais de découvrir ainsi que mes ambitions. À mon grand étonnement, mon vieil ami Kuzumi voulait me suivre, il voulait m'aider à accomplir mon but et c'est lui qui m'avait alors appris que le village était sous le contrôle de Ame. Nous avons alors pris notre temps pour mettre au point un plan pour quitter le village caché de la brume et se rendre à Ame sans que le village ne se rende compte que nous avions déserté. Voilà donc ou nous en sommes, deux ninjas sur le point de déserter leur village dans le plus grand secret, à l'aube d'une grande révolution qui allait compléter leur plan. Le plan était alors très simple, nous allions nous infiltrer dans la tour du Mizukage, qui est vide étant donné les chamboulements nombreux des derniers temps, puis nous allons détruire tous les papiers prouvant notre existence. Je connaissais bien cet endroit et je savais que toutes les informations sur notre existence y était réuni. Une fois ces documents anéantis, la nomination au grade de Mizukage de Saika Myoko nous assurerait une couverture totale. Le seule souvenir de nous serait dans la tête des villageois nous ayant vu grandir, ils se diront que nous sommes certainement mort dans une mission.

Le soir venu, la pluie abondait et allait également me permettre un camouflage parfait à l'extérieur. Entrer dans le village vu une partie de plaisir, je connaissais bien la village et je connaissais un petit passage qui permettait d'y entrer sans que les gardes ne s'en aperçoivent. Une fois à l'intérieur, ma vieille cape qui me protégeait de la pluie me permettait également de me faire passer pour un villageois ordinaire, personne ne me trouva donc suspect ou était venu me parler. J'avais marché comme cela sous la pluie jusqu'à ce que j'arrive à la tour du Mizukage, une fois à l'intérieur, j'ai entendu quelqu'un descendre les escaliers, je me suis mis sur le côté et, en utilisant un peu d'argile que j'avais dans l'un de mes sacs, je me suis transformer en un garde du village. J'avais alors commencé à monter les marches puis j'ai croisé les deux ninjas qui descendaient qui m'on salué et on continué leur descente sans se préoccuper de moi. J'avais continué de monter les escaliers jusqu'à la pièce que je cherchais, un garde était posté à l'intérieur pour surveiller et il s'est alors levé pour me parler.

Garde: Que faites-vous ici ? Cet endroit est interdit d'accès vous devriez le savoir !

Je suis désolé, mais j'ai l'ordre de venir vous remplacez quelques minutes pour que vous puissiez prendre une petite pause. Je ne discute jamais les ordres de mes supérieurs !

Oh, pardon! Avec toute cette agitation ces derniers temps, je croyais que vous veniez voler des documents. Je vais donc prendre une petite pause pour aller au toilette, cela fait une bonne heure que j'ai le goût d'y aller!

Faites-vous plaisir, je suis là uniquement pour cela!

Comme vous le voyez, le convaincre de me laisser seul dans la pièce ne fut pas difficile, mais je devais tout de même me dépêcher. J'avais fermé la porte derrière moi, bien verrouillé, puis je me suis mis à chercher, les documents avaient été déplacés. Je devais me dépêcher de les trouver et de les détruire avant que l'autre idiot ne revienne et ne sonne l'alarme d'urgence. Une fois trouvés, j'avais alors brûlé les documents et j'avais alors pu retourner débarrer la porte juste à temps avant que le garde n'arrive. Je lui avait alors dit que je retournais à mon propre poste et j'ai pu descendre les escaliers sans problèmes. Lorsque je suis arrivé à mon passage secret pour quitter le village, des gardes y étaient présent, il ne fallait pas qu'ils me découvrent, j'ai donc utilisé encore une fois un peu d'argile pour prendre l'apparence de l'un des gardes devant mon passage, puis je me suis diriger avec hâte à l'entrer du village. Les gardes de la porte principal m'avaient évidemment arrêté et m'avaient demandé pour quelle raison je souhaitais sortir du village. Je leur avait dit que je devais aller voir à l'extérieur puisqu'il y avait supposément quelqu'un qui rodait dans la forêt, ils avaient hésité un moment puis m'avaient laissé passer sans plus de questions. Je m'étais alors rendu à mon sanctuaire secret pour prendre mes choses et pour rejoindre Kuzumi qui m'attendait pour partir. Nous nous sommes habillés comme des paysans afin de ne pas se faire reconnaître comme des ninjas et nous nous sommes mis en route vers le bord de l'île où Kuzumi avait invoqué l'une de ses chouettes qui nous transporterais jusqu'à la rive du pays du feu. Nous volions très haut dans le ciel, transperçant les nombreux nuages blancs dans le silence des cieux, pour ne pas se faire repérer par quelqu'un. Nous étions tellement haut que, vu d'en bas, on aurait simplement dit un oiseau blanc volant comme n'importe quel autre.

Le voyage vers le pays du feu s'était passé à merveille, aucun problème n'était survenu et nous avions encore suffisamment de nourriture pour le voyage vers Ame. La prochaine étape était de passer au sud de la frontière du pays du feu jusqu'à la frontière du pays du vent. Nous avions décidé de garder nos habits de paysans, c'est à dire une grande cape grise déchirée et sale, jusqu'à ce que nous soyons en face du chef de l'Akatsuki. Le voyage était plutôt simple puisque nous traversions majoritairement de grande forêt et très peu de village, nous évitions le contact avec les gens lorsque ce n'était pas vraiment nécessaire puis Kuzumi m'a dit que mes cheveux commençaient à changer de couleur, de leur bleu habituel, ils avaient viré au vert puis au jaune. Il m'a alors expliqué qu'au début il croyait simplement que c'était une illusion du au peu d'oxygène qu'il y avait en altitude sur le vol de sa chouette, mais maintenant, c'était trop évident entre le bleu et le jaune. Nous avons cherché un bon moment la raison de ce changement de couleur de mes cheveux, mais nous n'avons rien trouvé qui aurait pu expliquer ce phénomène. De peur que cela soit plus grave que de seulement changer la couleur de mes cheveux, nous nous sommes arrêté dans un petit village pour demander s'il n'y aurait pas un médecin. Heureusement, il y avait bien des médecins compétents de présent, mais ils étaient des ninjas de Konoha. Nous avions peur qu'ils nous découvrent et alors que notre couverture soit brisé. Ils ont alors examiné mon sang et ont découvert que mon sang contenait un poison étrange qu'ils ne connaissaient pas. Après une ou deux journée d'analyse, ils ont découvert que ce poison provenait d'une plante rare qui, une fois qu'on s'y pic, nous infecte de son poison mortel et que j'avais eu de la chance de demander de l'aide puisque, dans un autre cas, je serais mort d'ici deux jours de marche. Ils m'ont alors injecté un antidote, mais m'ont également dit que le changement de couleur de cheveux n'était pas normal pour ce type de poison et que, normalement, il ne change pas la couleur naturelle des cheveux. Je m'étais alors souvenue que mes cheveux n'étaient pas naturellement bleu, que c'était à cause d'un incident lorsque je n'étais encore qu'un petit bébé et que j'avais fait une grosse hypothermie, en leur expliquant cela, ils m'ont alors dit que mes cheveux allaient reprendre leur vrai couleur, que je n'avais jamais vu. Cela me faisait un peu peur puisque mes cheveux, à ce moment là, étaient de couleur jaune, ce que je trouvais, personnellement, totalement affreux. J'avais été chanceux de trouver ses ninjas médecins dans ce village et nous avions été très chanceux que les ninjas de Konoha aient vraiment crut que nous étions des paysans du pays du feu qui habitaient près de la mer, car sinon ils nous auraient certainement pris pour des espions de Kiri et on aurait du les combattre et le village caché de la feuille aurait tôt fait de d'apprendre que nous étions sur leur territoire.

Quelques jours plus tard, nous étions finalement arrivé à la frontière du pays du vent. J'ai du faire un très gros effort pour ne pas me diriger directement vers le village caché du sable, mais je savais que cela ne servirais à rien. Le voyage vers Ame fut tout de même calme. Contrairement au pays du feu, qui comportait beaucoup de forêts qui nous permettaient de nous cacher, mais qui étaient très sombres et très humide, le désert du pays du vent nous apportait une chaleur bienfaisante ainsi que qu'un climat sec que je préférais amplement. Selon Kuzumi, mes cheveux avaient passé du jaune vif au orange flamboyant, me donnant l'air d'un vrai clown selon moi, j'espérait vraiment que mes cheveux allait continuer de changer de couleurs. J'avais également l'impression que ma personnalité changeait en même temps que la couleur de mes cheveux. Bien évidemment, j'étais au courant que les deux n'avaient aucun lien l'un avec l'autre, mais cette coïncidence était étrange puisqu'avant de partir de Kiri, j'étais quelqu'un de plutôt bon, n'ayant aucune colère ni émission négative, calme et serin comme le calme de l'eau, qui fait pensé à mes anciens cheveux bleu, puis ma personnalité était devenu plus farouche, prenant de la force dans sa colère toute nouvelle et dans son besoin de puissance ce qui me faisait pensé à mes cheveux qui devenait de plus en plus d'une couleur vive. Jusqu'à la frontière du pays de la pluie, nous n'avons rencontré personne et mes cheveux avait finalement arrêté de changer de couleur, ayant alors une couleur rouge profonde que j'adorais et qui me permettais également de ne plus vraiment ressembler au jeune homme calme et serin que j'étais. Je pris alors une profonde inspiration avant de franchir la frontière, la dernière respiration avant que moi et Kuzumi ne commencions notre nouvelle vie. Il était maintenant temps de simplement aller de l'avant, nous ne pouvions plus jamais reculer et, de toute façon, je ne voulais pas revenir en arrière.

Kuzumi et moi marchions sous la pluie du pays portant le même nom, là où de nombreuses batailles ont eu lieu, plus sanguinaire et dévastatrice les unes que les autres. Nous étions finalement dans un climat qui nous accommodait plus, même si je préférais de loin le climat plus aride du pays du vent et nous avions presque terminé notre voyage qui a duré plus d'un mois jusqu'à présent. J'ai enfin pu enlever ma cape grise de paysan afin de remettre ma cape noir habituelle qui me faisait encore mieux avec ma nouvelle couleur de cheveux. Il y avait peu de village dans ce pays, ce qui nous avait évité, à moi et Kuzumi, d'avoir à expliquer notre présence jusqu'à ce que nous apercevions finalement au loin les hautes tours de fer du village caché de la pluie. Comme je m'y attendais, les gardes aux portes du village ne nous ont pas accueilli avec le sourire, plutôt agacé même de voir des nouveaux visages.

Garde: Que faites-vous ici et de quel village êtes-vous ?

Nous ne sommes d'aucun village, nous sommes ici pour discuter avec le chef de l'Akatsuki. Je ne tiens pas à vous tuez et je ne suis pas de bonne humeur ces temps-ci, alors épargnez-moi le bla bla inutile.

Bien, suivez-moi...

Le garde nous avait alors conduit vers la plus grande des tours du village, elle était immense et ce devait certainement être là que ce trouvais le lieu de résidence du chef d'Ame. Il nous avait fait monté beaucoup d'escaliers avant d'arriver dans un salle ne comportant qu'une simple table et quelques chaises. Kuzumi et moi nous sommes donc assis sur une chaise et avons commencé à discuter en attendant l'arriver de nos hôtes...

La pluie battante sur les vitres sales du village caché de la pluie, ces vitres qui n’avaient pas l’air d’avoir été nettoyées depuis quelques années déjà, bien trop longtemps pour un homme qui semblait s’ennuyer en se roulant les pouces dans un bureau assez rustique, cela faisait bien des heures qu’il n’avait pas quitté sa chaise cet Uchiha Madara, lui qui avait toujours été un homme d’action se trouvait restreint à s’ennuyer dans une pièce plus que poussiéreuse. Le vieil homme soupira derrière son masque orange, plus le temps passait et plus il voulait mettre le nez dehors mais lorsqu’il était censé sortir, il devait se cacher non pas physiquement puisqu’il n’utilisait jamais la fameuse technique de métamorphose, mais plutôt mentalement. Vous trouvez ça drôle non ? Cacher sa véritable personnalité alors que l’on était un homme d’influence si l’on pouvait dire, mais dès lors de sa dite mort, il dû changer d’identité régulièrement pour en trouver une stable enfin, un petit rigolo engagé dans l’Akatsuki grâce à des techniques encore inconnues et un potentiel de combat élevé, cependant tout ne se déroulait pas exactement comme il le voulait bien au contraire, toute ces capacités ne collaient guère au comportement enfantin qu’il était obligé d’appliquer sur sa personne, la vie lui avait réservé bien des surprises, autant de bonnes que de mauvaises quoiqu’avec son éternel entêtement, il avait toujours eu cette vocation de s’attirer des ennuis à lui et à ses équipiers, tout comme son frère cadet qui avait perdu la vie pour son ascension au pouvoir. Mais Madara était bien miséricordieux, il savait reconnaître la bravoure des hommes et même au dessus de cela, il savait exprimer sa gratitude envers les autres, aussi étrange que cela pouvait paraître pour un vieil homme de sa trempe, il pouvait également être compatissant mais seulement avec ceux qui méritaient son attention. Après avoir fait un nouveau tour de la salle circulaire, le doyen se rassit et croisa les jambes en contemplant la pile de dossiers qui s’accumulait chaque jour un peu plus. Mais cela importait bien peu à l’ancien co-fondateur du village caché de Konoha puisqu’il ne se préoccupait jamais de la politique ou de l’état de l’organisation, depuis tout petit il avait été élevé dans un chaos quasi-total et les seuls mots qu’on lui avait appris les premiers jours furent quelques « puissance » ou « haine » voir « dévaster » et pour finir par le meilleur « combat, sang, Ninjutsu »…

Suite à cela il s’était volontairement forgé un mental d’acier qui le mènerait vers les sommets, ces sommets où il souhaitait régner en leader du clan maudit puis en dominant le monde pour rétablir la véritable paix mais cela jamais sans son noble frère, cette personne qui l’avait tant aidé à progresser dans une évolution saine mais qui avait finit par donner sa propre vie pour lui. Loin de là étaient ses divers affrontements avec le futur premier Hokage du nom, cette personne respectée, cet homme dont le nom résonnait dans de milliers d’oreilles, cette personne que l’on disait formidable était le pire ennemi de Madara, c’était un homme de valeur certes, que cela soit en combat ou en leçon de morale, il appréciait combattre avec lui malgré le fait que tous leurs combats soient nuls. Le leader de l’Akatsuki paraissait légèrement consciencieux à l’idée de devoir remettre en jeu quelques alliances voir annexions, il était bien conscient que son organisation ne serait pas toujours au dessus de Suna, cependant cette intrépide lutte qu’il avait mené un peu lâchement, ce n’était qu’une sorte de déclaration de guerre vis-à-vis de tous ceux qui s’opposaient à la paix qu’il prônait, à chacun ses ambitions disait-on. Le destin aurait put pourtant lui accorder plus de chance, il avait renoncé à la gloire en refusant de devenir le secrétaire d’Hashirama, mais il avait préféré déserter le village qu’il avait lui-même bâti avant de devenir le sous fifre des Senjus, plutôt partir loin et s’exiler avant de se soumettre aux ordre de la personne qu’il avait le plus haï mais respecté dans ce bas monde. Tournant sur son fauteuil à roulette, le vieil homme écoutait mélancoliquement les gouttelettes d’eau s’écraser sur la vitre, ce bruit le rendait fou, peut-être qu’à force de rester enfermer ici tel un forçat, il finirait par devenir comme cet incontrôlable Jûgo, la première version du sceau maudit créé par Orochimaru le Sannin de la légende de Konoha Gakure No Satô. Ce fou de rouquin serait bien capable de détruire des villes entières à lui tout seul sous le coup de ses pulsations meurtrières, mis à part la force seul la pupille héréditaire des Uchiha pouvait arrêter ce monstre et encore, juste à la limite Sasuke, lui qui ressemblait tant à Kimimaro selon le fou furieux. Depuis qu’il s’était fait greffé les yeux de son grand frère, l’un des derniers Uchiha ne semblait plus donner grands signes de vie, peut-être menait-il actuellement son propre périple en compagnie de ses fidèles acolytes, une fille dénommée Karin, charmante mais terriblement collante, il savait percevoir le chakra de n’importe quel type d’humain, Suigetsu Hôzuki, cet homme ressemblant limite à un poisson ne pouvait pas supporter la présence de la rouquine, c’était d’ailleurs pour ça que de nombreuses disputes avaient lieu au sein de l’équipe. Mais du moment qu’ils accomplissaient leur devoir de Shinobi, les détails futiles importaient bien peu un homme de si sombre augure que lui-même.

« Tobi-san ! Un étranger vous appelle »

« Je te remercie de m’en avoir informer Kaimaru, je t’en suis reconnaissant, traîne moi cet individu devant moi que je vois de quelle trempe il est »

Ah enfin un peu d’action en cette morne journée, peut-être qu’enfin la vie allait lui annoncer quelque chose de bien, les bras croisés, il observa le jeune garde rouler les yeux en répétant les mots « étranger » et « souillure » avant de claquer la porte du bureau de manière plutôt bruyante. Personne dans cette énorme structure métallique ne connaissait sa véritable identité si ce n’était que la belle Konan ou encore le souffrant Nagato mais lui ne pouvait que se déplacer et parler par l’intermédiaire d’une technique dont lui seul avait le pouvoir, il était la seule personne à pouvoir utiliser cette technique consistant à raviver le corps d’un mort par des lames métalliques où circulait le chakra de l’utilisateur. Celui qui se faisait appeler Tobi en lieu public avait découvert cette technique héréditaire en étudiant l’histoire du monde, il découvrit également comment Rikodô Sennin avait employé ce Jutsu pour tenter de faire revenir la paix dans un monde aussi triste et remplit de regret, n’ayant pas put résoudre le problème avant sa mort, il confia ses pupilles à ses héritiers cependant le pouvoir ne se manifestait pas chez chacun, rares étaient les élus de la souffrance nommés par le vieux sage des six chemins. L’air pensif, Madara attendait patiemment ces futurs interlocuteurs et prépara ainsi la table de manière à ce que, s’ils étaient des intrus, il puisse trouver un moyen de décliner toute invitation. Dans le village caché de la pluie, même s’il se montrait rarement en dehors des couloirs, il avait acquit la réputation d’un homme fort sympathique, bien trop d’ailleurs, et les gens ne le percevaient qu’en une raclure relégué au dernier rang. Les nuages gris omniprésents dans ce petit village situé au Nord Ouest de celui qu’il avait lui-même bâti se dissipèrent un peu laissant place à quelques éclaircies, là était l’avenir du monde des Shinobis et pour rien au monde, il ne manquerait son développement…

Une personne, s’agissait-il d’une seule personne ou de toute une infanterie ? L’Uchiha doutait fortement de la réelle réponse car un vacarme soudain envahit le couloir peu éclairé de la grande tour de métal. Il daigna donc à mettre la tête dehors de manière absolument saugrenue avant de donner volontairement un petit coup de pied dans le mur afin que le bougeoir poussiéreux tombe sur sa tête de piaf ! Comme il avait l’habitude de faire ces pitreries pour faire diversion, réputé pour ne pas être curieux, il voulait avoir une bonne raison de sortir du bureau ! Il se redressa après sa pseudo chute et observa le corridor avant de lâcher d’un ton autoritaire :

« Alors les copains ? Où est le problème ici ? »

J'attendais patiemment, assis sur mon siège que le chef de l'Akatsuki, ou au moins celui du village caché de la pluie qui était notre hôte, daigne faire honneur de sa présence. Une chance que je n'étais pas du genre très patient, car les secondes se transformaient rapidement en minutes qui me semblaient interminable, pourtant cela ne faisait même pas encore 15 minutes que j'attendais, mais je ne souhaitais tout simplement pas attendre. Kuzumi, qui se tenait à mes côtés ne semblait pas être dérangé par le fait de devoir patienter, il semblait être plutôt calme et détendu comme s'il dormait, mais je sais très bien qu'il ne dormirait jamais dans un endroit comme celui-ci, où l'on pourrait se faire attaquer sans aucune raison dès que l'on aurait le dos tourné. Peut-être que ce n'est pas le cas mais, après tout, c'est bien ce pays qui accueil tous les ninjas renégats des autres pays, mais on ne peut même pas les différencier les uns des autres, comme s'ils étaient tous nées ici, dans ce village. Je me demande s'il y a des nukenins de Kiri que moi ou Kuzumi avons déjà connu, peut-être nous reconnaîtront-ils, peut-être également qu'ils ne nous reconnaîtront pas et qu'ils ne se souviennent même pas de nous, enfin peut importe, nous verrons bien si nous en croisons un. Si les rumeurs sont exactes, ils y a un membre de l'Akatsuki que j'ai connu autrefois, le seul et unique nukenins de Kiri ayant voler et ayant en sa possession la légendaire épée Samehada, Kisame. Ce ninja ne m'avais jamais inspirer confiance auparavant, puisque ses idéologie et sa façon d'être était totalement à l'opposer de celles de moi et de mon ancien maître, parlant du fait que la vie était un grand mensonge et que nous en faisions tous parti, maintenant je comprend son ancien état de penser, je pense même la même chose que lui aujourd'hui. La vérité est ce que nous faisons de la vie, car laisser la vie suivre son court par elle même sans agir ne signifie qu'une seule chose, que notre vie est un mensonge contrôler par quelqu'un d'autre qui agis sur elle. Je crois vraiment que c'est l'un ou l'autre, contrôler ou se faire contrôler, pour ma part, je veux contrôler le village de Suna et je préfère être contrôlé par le chef de l'Akatsuki de plein gré et atteindre mon but que d'être contrôlé sans même le savoir, en restant ignorant comme les shinobis de ce monde se croyant tous libres. Mais qu'est ce que la réel liberté dans un monde comme celui-là ? Tout le monde peut nous influencer, même si ils ne le souhaitent pas vraiment, chaque mots, chaque mouvements, chaque actions que les shinobis disent et font ont une plus ou moins grande influence sur tout le reste et en contrôlant bien ce phénomène, il est possible de faire des miracles, des choses inimaginables pouvant renverser la vie des habitants d'un village caché ninja, d'un pays entier ou même de tous les pays réunis. La question ne serait pas comment réussir à le contrer, car je crois qu'un homme contrôlant la vie à ce point ne peut en aucun cas être arrêté, la véritable question serait si je suis de son côté, si je suis l'un de ses alliés. Je crois que c'est l'une des grandes raisons pour laquelle je souhaite m'allier au chef de l'Akatsuki, je ne suis pas encore certains, mais son pouvoir s'étant beaucoup plus, selon moi, que la simple petite organisation de l'Akatsuki. Il est certainement l'homme qui réussira à influencer la vie de chaque être et je souhaite être de son côté lorsque cela arrivera. Je serais un pantin qui est conscient de sa place et qui sera vivant, plutôt qu'un pantin ignorant mourant sous la domination du plus puissant des êtres. Je continuais à réfléchir lorsque j'ai entendu quelqu'un approcher de la petite pièce où nous attendions, c'était peut-être finalement celui que j'étais venu rencontrer.

Ninja de Ame: Quelqu'un est prêt à vous rencontrez, veuillez me suivre sans posez de question.

C'était tout de même clair, on le suivait en se la fermant. Je n'avais aucune question à poser à ce jeune ninja ignorant, ce n'était pas le moment et encore moins l'endroit de le remettre à sa place de simple ninja insignifiant. Si je voulais rencontrer la personne que je cherchais, je devais me conformer aux règles du village et de ses shinobis, du moins pour le moment. Les couloirs semblaient interminables, comme si celui-ci n'avait jamais de fin, je commençais vraiment à perdre patience. Je n'étais pas venu ici pour faire une petite promenade de santé et je n'en pouvais plus de faire le petit chien obéissant dans ce taudis de fer, je sentais la colère m'envahir une fois de plus je devais la laisser sortir sinon j'allais finir par tuer le ninja qui se trouvait devant moi.

Mais qu'est-ce que vous foutez !!! Je ne suis pas ici pour une petite promenade de santé !! Arrêtez de tourner en rond et dépêchez-vous de m'emmener voir votre chef ou vous le regretterez pour le restant de votre vie, mais je peux vous promettre qu'elles se terminera beaucoup plus vite que vous ne le pensez !

Alors les copains ? Où est le problème ici ?

Je suis ici pour rencontrer le chef de l'Akatsuki, je vois que je ne me suis pas tromper d'endroit à voir les nuages rouges sur votre cape noir, mais cet imbécile ne nous emmène nul part et j'en est marre de perdre mon temps et j'espère que ce n'est pas vers un idiot comme vous qu'ils nous conduisaient, car je suis sur le point d'exploser de colère. Je n'ai pas de temps à perdre avec des sous-fifres sans importances.

Cet homme avait vraiment l'air d'un idiot de première, mais il était tout de même de l'Akatsuki et je doute qu'il ne soit entrain de porter cette cape pour le simple plaisir, donc soit il a une puissance incommensurable, soit il joue à l'idiot. J'ai donc écouté et suivit ce drôle de personnage en restant sur mes gardes, en un regard j'ai vu que Kuzumi avait remarqué la même chose que moi, nous devions donc faire bien attention de ne pas nous faire avoir par quelques chose d'aussi voyant et grossier.

Paix…Provisoire ? Ephémère ? Eternelle ? Telle était la question que se posait l’homme masqué alors qu’il aperçut au loin deux hommes de carrure bien taillée au bout du couloir, qu’apportaient ces garçons à la vie des Shinobis ? Etaient-ils venus avec l’intention de changer la tristesse de ce monde ? Peut-être que le garçon de la prophétie n’était pas cet Uzumaki Naruto…Peut-être qu’il ne s’agissait pas d’un des disciples des Jiraya l’ermite aux grenouilles, après tout les vieilles grenouilles séniles avaient elles aussi droit à l’erreur. Les sandales noires du vieil homme glissaient sur le vieux parquet de la grande tour de métal, encore un imbécile qui était oublié de remettre le tapis à sa place songeait Madara en s’approchant doucement de son nouvel interlocuteur. Il sentait une aura puissante émaner de son corps, qu’était-ce ? Ce chakra si puissant qui parcourait son corps ? L’héritier du clan maudit activa son Sharingan, cette pupille tant convoitée au fil du temps, il voulait y voir plus clair à l’intérieur de lui. Ses yeux s’illuminèrent alors, alors il était là…Le réceptable du démon à queues dont on avait perdu la trace depuis le décès de son ancienne Jinchuriki. Alors qu’il voulait le traverser d’un simple coup d’œil, il le vit…Cette créature effrayante…Shichibi ! Sous son masque teinté orangé, le doyen fronça les sourcils et fit un mouvement de recul en entendant les propos du jeune homme aux cheveux bruns. Il avait malencontreusement oublié de retirer sa cape aux nuages rouges qui symbolisait son appartenance à l’organisation de la lune rouge…Quel idiot faisait-il ! Quelle excuse minable allait-il pouvoir sortir ce coup ci ? Le vol dans le casier du leader ? Non cela ne servirait à rien puisque de toute manière, s’il n’était pas considéré comme le chef de l’association, les deux Ninjas allaient sans doute vouloir tracer leur route et vouloir être menés jusqu’au Tendô, chose qu’il ne pouvait absolument pas faire, il devrait les retenir avec ses propres moyens et si par malheur, le brun devait avoir recours à son Bijuu…Madara serait grillé ! Il serait obligé d’utiliser des techniques de Ninjutsu non élémentaires et donc obligé de révéler tout de même sa véritable identité mais en plus, il devrait consommer du chakra, chose fortement déconseillée au sein de ce bâtiment. Celui qui avait survécu aux deux guerres soupira, il allait donc devoir se montrer pour la première fois sous sa vraie forme ? Non, cela était impensable pour lui…Voici les conséquences qu’eurent son acte :

« Euh…Il vous attend dans son bureau !, dit-il avec une voix de fausset , Oui, oui il avait tout prévu ! »

Il entra rapidement dans son dit bureau où plusieurs papiers étaient empilés, il passa un grand coup de bras sur la table en imitant un mouvement de nageur professionnel , il ne fallait pas qu’il laisse entendre que le dirigeant de l’Akatsuki s’ennuyait dans son espace naturel ? Il jeta à terre sa veste noire et la poussa d’un violent coup de pied sous un meuble quelconque puis exécuta le signe du tigre en prononçant cette formule :

« Henge No Jutsu ! »

Le vieil homme se métamorphosa donc en un séduisant jeune homme aux cheveux noirs tirés en arrière, des traits durs et une énorme cicatrice sur le côté droit du visage, des épaules larges et musclées, des jambes fines entaillées par des kunaïs, les lèvres légèrement retroussées, des yeux d’un noir profond. Cet homme avait la carrure d’un sportif cela ne faisait pas un pli, il fit donc mine de s’installer tranquillement dans son fauteuil avant de poser sur sa tête un mystérieux masque qui cachait son visage, même si ce n’était pas sa réelle apparence, il prenait toujours le soin de ne pas montrer son visage, certains traits restaient les mêmes et l’on pourrait fortement croire à la survie de l’homme qui avait fait trembler le monde il y a environ un siècle, la personne qui avait maîtrisé Kyûbi il y a des années, un homme affaissé que l’on avait oublié avec le temps, tel un grain de poussière dans l’œil…Une chose qui fait mal un instant puis s’en va, la dure réalité des faits. Comparés aux grands héros de l’histoire, lui avait un passé insignifiant, il n’était qu’une tâche dans l’histoire du monde, qu’une terreur éphémère. Mais désormais, il n’avait pas l’intention d’échouer dans sa lourde tâche de rétablir la paix grâce à la souffrance infligée aux habitants, cette fois ci il sera considéré comme un grand homme, celui qui aura rétablit la paix malgré ses méthodes plutôt brutales, et si les gens ne le percevait pas comme tel…Il utilisera la propagande pour qu’il en soit ainsi, plus personne n’aura le droit de penser du mal de lui ou de son organisation. Voilà comment fonctionnerait son nouveau régime, rien de tel qu’un état totalitaire où tout le monde serait sous les ordres d’un seul souverain, à quoi cela servait-il de partager tous les pouvoirs entre plusieurs personnes si une seule servait pour régir un peuple. Le dit jeune homme masqué croisa les jambes et dit d’une voix grave :

« Alors, qu’est-ce qu’il vous amène ici gamins ? »

Il savait bien qu’il avait été impoli sur ce coup, mais au moins il n’y était pas allé par quatre chemins, c’était ça qui était bien lorsque l’on prenait la peau d’un tout autre personnage de que la sienne, l’on pouvait échanger des dialogues sans prendre le risque d’abîmer sa réputation. Bien que très consciencieux à ce sujet, Madara n’avait pas hésité une seule seconde à paraître brute, il était comme dans un état second, comme dans un vulgaire rêve…

Ce grand homme rigolo se tenait devant moi comme si il attendait que je dise quelque chose, je crois qu'il était surtout entrain de réfléchir à ce qu'il comptait faire maintenant, puisque voir un inconnu en face et simplement entendre parler qu'il y en a un de présent dans cette grande tour de métal n'est certainement pas pareil. Je l'observais attentivement, je voulais le percé à jour, découvrir qui il était vraiment derrière se masque orange-rouge en tourbillon ne possédant qu'un seul trou du côté droit pour qu'il puisse voir, mais c'était un peu stupide puisqu'il perdait, de cette façon, une grande parti de son champ de vision. Peut-être possédait-il des techniques plus incroyables les unes que les autres, pouvant, comme les légendes le raconte, détruire un village entier ou tuer la grande majorité des ninjas en un seul coup. Peut-être utilisait-il également une sorte de ninjutsu jamais vu auparavant par personne d'autre que les cadavres qu'il a laissé sur la route lors de ses déplacements ou de ses missions. Il était tout de même clair qu'il devait être très puissant, étant un membre de l'akatsuki et étant par dessus tout un être qui semblait un très grand imbécile maladroit. Kuzumi semblait maintenant beaucoup plus détendu, il semblait alors convaincu que plus rien ne pouvait nous arriver, je commençais également à me sentir plus en confiance, mais je ne voulais pas baisser ma garde, puis le jeune membre de l'akatsuki se tourna vers moi comme s'il voulait dire quelque chose.

Euh…Il vous attend dans son bureau !, dit-il avec une voix de fausset , Oui, oui il avait tout prévu !

Donc le chef de l'Akatsuki est vraiment prêt à nous recevoir si facilement ? Je n'imagine pas la terrible puissance qu'il doit posséder, il est certainement beaucoup plus fort que moi et c'est la raison pour laquelle je dois me tenir prêt à agir à tout moment, je devrai même utiliser Shichibi dès le début des hostilités si ceux-ci commence, car sinon j'y laisserai la vie. Juste le fait d'être présent dans cette tour peut mettre ma vie en danger, puisqu'ils peuvent avoir découvert que je suis un jinchuuriki et que, si c'est le cas, ils ne souhaiteront probablement pas entendre se que j'avais à dire et ne feront que tenté de cueillir mon bijuu sans plus de question. Je suis chanceux que Shichibi soit un des plus dociles des bijuus et l'un des plus faibles comparer à Kyuubi ou Hachibi, cela m'avait permis de rapidement contrôler totalement le chakra de Shichibi et de pouvoir décider avec lui du comment nous allions partager notre chakra. Il est tellement dangereux d'utiliser le chakra de son bijuu avant d'avoir fait ce pacte avec celui-ci, puisqu'il peut nous tirer tout notre chakra et nous laisser pour mort, ce qui n'est pas ce qu'il y a de plus souhaitable. Enfin bref, je n'avais pas d'autre choix que d'entrer dans cette pièce et de rencontrer ce supposé chef de l'Akatsuki pour avoir l'aide de son organisation pour atteindre mon but. Je suis alors entré dans la pièce et j'ai vu un grand homme avec de long cheveux noir tiré en arrière, mon instinct me disait de ne pas me fier à son apparence, cela devait être un leur.

Alors, qu’est-ce qu’il vous amène ici gamins ?

Qu'elle arrogance, savait-il seulement qui j'était ? Probablement qu'il était plus puissant que moi, je n'avais pas de difficulté à le croire, mais je n'étais pas l'un de ses moucherons gardant la porte d'entré du village de Ame. Je n'étais en aucun cas une force de frappe superflu pouvant être sous-estimé. Afin j'étais ici pour mon objectif et s'était maintenant le temps de mettre cartes sur table et de vider mon sac. J'étais également prêt à m'échapper au cas ou tout ceci ne ferait pas son affaire et qu'il voudrait mon bijuu sans attendre.

La raison de ma venu est très simple, je suis un ancien ninja de Kiri, j'ai déserté peu avant la fin du règne de Terumi Mei en effaçant les traces de notre existance
à moi et Kuzumi que voici. Je me nomme Yuugiri Kyuusei et je suis un homme que vous recherchez, quoi que vous le savez certainement déjà, et pour vous rendre la vie plus facile et la mienne également, je suis venu vous proposez un marcher. Je suis au courant que vous recherchez les bijuus à travers le monde, bien que je ne sache pas qu'elle est la raison principal de cette grande chasse à l'homme. Je suis l'hôte du démon à 7 queues, Shichibi et je ne souhaite pas me battre contre vous. Je suis venu vous offrir de pouvoir m'extraire le bijuu avec mon plein consentement lorsque vous aurez tous les autres, ce qui me laisserait plus de temps pour mes plans et vous garantirait l'un des bijuus. Mon projet est simple, je veux votre aide pour devenir le Kazekage du village caché du sable, Suna afin de prendre ma revanche sur tous les anciens lâches de ce villages. Je garanti évidemment la loyauté du village de Suna envers l'Akatsuki, mais ne me considéré pas comme un pion, mais comme un allié. Vous vous demandez certainement pourquoi un jinchuuriki accepterait de se faire extraire son bijuu contre le poste de Kazekage puisque cette opération tu l'hôte, mais croyez en mes paroles, je compte utiliser le temps que je serai Kazekage pour développer d'ancienne techniques dont l'une pouvant me permettre de survivre à l'extraction du bijuu, et donc tout le monde y trouvera son compte. Je n'ai pas non plus de temps à perdre, je ne souhaite pas rester plus longtemps hors de porter du poste de Kazekage. Quand dites-vous ?