Le passé d'un homme tourmenté

Invité

- Prologue-

● Le créateur de l’homme a offert à ce dernier la possibilité de penser, d’aimer, de haïr, de créer et de détruire. Cependant, malgré tout ça, l’homme fini toujours par mourir, de la maladie ou de la vieillesse, de la main d’un rival, d’un être cher, d’un ennemi... Mais il peut également se détruire lui-même. La vie est ainsi, et les guerres l’ont prouvé de nombreuses fois. Tout être finit par disparaitre, et l’homme ne cessera jamais de tuer. Motivé par la vengeance, ou par de simples envies, par devoir, ou par peur, il y aura toujours des morts. Durant les guerres, incalculable fut le nombre de personnes qui sont tombées au combat, de même pour tous ceux qui en sont sortis glorieux.
La Gloire… un mot utilisé pour parler d’actes dit « remarquable ». Dans le monde des shinobis, un homme connu, dont la réputation à traversé les frontières, est souvent un homme qui a fait couler beaucoup de sang, que se soit pour sa patrie, son âme, ou autre. Si pour vous la gloire se résume à tuer, alors ce récit vous est dédié. Cependant, pour moi, mon histoire, cette histoire, n’est que la sombre vie du shinobi que je suis devenu. Motivé par la vengeance, c’est dans l’ombre que j’ai chuté, et je doute qu’il y ait une quelconque gloire à cela…

● Cette histoire ne parlera pas de l’enfance de Tsuki, car elle est d’un banale. Un garçon qui vient au monde dans une famille noble, qui a grandit et murit au fil des ans, c’est commun. C’est pour cela que je vais vous expliquer comment cet enfant, qualifié de pur par certain, s’est transformé en un démon.

● Il y a un peu plus d’un an, dans le pays des Vagues, Tsuki n’était pas le même qu’aujourd’hui. Un sourire illuminait sans cesse son visage, montrant ainsi la joie qu’il éprouvait de vivre. Il était sans cesse accompagné par deux personnes : Atori, son meilleur ami, et Niki, celle qu’il aimait plus que tout. Ces deux personnes, il aurait donné sa vie pour le protéger. Elles lui étaient vraiment chères. Toutes ses journées, ils les passaient ensemble, sans craintes. Pour eux, il fallait en profiter le maximum et rester ensemble quoi qu’il arrive. Tsuki et Atori s’étaient rencontré lors de l’entrée à l’académie, cela daté donc de plusieurs années. Cependant, Tsuki était bien plus doué que son ami, qui avait échoué plusieurs fois l’examen pour passer Genin. A 16 ans, ils étaient tout deux restés au grade de ninja inférieur, sans réelle raisons, si ce n’était pour rester ensemble. Derrière eux, les instructeurs voyaient deux jeunes shinobis doués, mais ces derniers s’en moquaient éperdument. Quant à Niki, elle avait préféré ne pas s’engager sur la voix du ninja, car bien que combattante pour repousser les filles qui collaient Tsuki, elle n’aimait pas se battre. Ainsi donc, elle suivie la voix que sa mère avait choisie : la restauration. Ses plats, à base de poissons, étaient les meilleurs du pays, du moins, c’est ce que disaient ses deux compères. Tsuki l’avait rencontré lors d’un repas. Fêtant un retour de mission avec son frère d’arme, ils s’étaient rendus dans ce petit restaurant. C’est au premier coup d’œil que le jeune garçon tomba sous le charme de la cuisinière talentueuse. Son visage fin laissait apparaître, sur ses joues, des petites taches de rousseur, ses yeux donnaient l’impression de plonger dans le plus beau des rêves tant ils étaient uniques : Un mélange de vert, de bleu, de jaune, et par temps couvert, de gris. Ses cheveux roux foncés, ni trop longs, ni trop courts, encadraient son visage parfait. Elle avait des petites mimiques qui la rendaient encore plus magique, et sa voix était envoutante. Comment ne pas tomber amoureux d’elle ? Cela était impossible… Rapidement, et avec timidité, Tsuki engagea la conversation, et ainsi, après seulement deux jours, ils s’embrassèrent pour la première fois, alors qu’il la ramenait chez elle le soir. Par la suite, étant toujours collé à elle, Tsuki présenta Niki à son ami Atori, qui ne savait pas pour eux deux, car il avait pensé qu’il ne s’agissait que d’un simple flirte. Ainsi donc, c’est ainsi que se rencontrèrent ces trois drôles de personnages. La vie leur semblait tellement simple. Jusqu’au jour où Tsuki, d’un air décidé, dit, à son équipier de toujours, qu’il était temps de passer au niveau supérieur. Par là, il entendait de passer les épreuves pour enfin devenir Chunin. Atori attendait ces paroles depuis longtemps, car ensemble, ils s’étaient promis de gravir les échelons ensemble. Ainsi donc, ils se préparèrent à cet évènement.

● Quelques mois passèrent, et, sous le commandement de Niki, qui repoussait toujours les filles loin de Tsuki, les deux amis devinrent plus forts. Se battant côte à côte depuis des années, ils avaient su se compléter. Puis enfin, le jour « J » arriva. S’est sous les yeux fiers de son père et de la femme qu’il aimait, que Tsuki disparut dans l’épreuve de survie. L’examen écrit n’avait été qu’une simple formalité à remplir sans trop de problème. Ainsi, Atori, Tsuki, ainsi qu’un troisième shinobis, venant de Kiri, et dénommé Fumi, s’étaient perdue dans l’immensité de la forêt qui hébergeait la seconde épreuve de cet examen. Toujours avec cette perpétuelle histoire de rouleau qu’il fallait trouver, ils avancèrent. Les combats se succédaient, et la fatigue s’accumulait. Puis, un jour après le début des épreuves, et suite à de rudes combats sans dégâts, le groupe du pays des vagues se posa quelques heures afin de se reposer. Dans la discrétion, Tsuki partie quelques minutes pour pêcher. Armé d’un katana de mauvaise qualité, il embrocha et ramena quatre poissons dont les tailles variaient. Par la suite, et comme lui avait apprit Niki, le jeune garçon se mit à cuisiner le poisson. Sans faire de feu, ce qui aurait alerté les autres shinobis de la position des Kirijins, il créa, ou plutôt reproduisit un plat que sa bien aimée adorait : Les sushis ! Rapidement, ils mangèrent tout les trois le repas concocté, avant de se reposer un peu. Cependant, sans savoir comment, le danger les avait trouvé. Autour d’eux, trois shinobis d’Iwa s’étaient positionnés afin d’attaquer. C’est lorsque les Kirijins furent détendu que le groupe du pays de la Roche tendit son embuscade. Vif d’esprit et bien entraîner, Atori et Tsuki se relevèrent rapidement, contrant rapidement l’attaque. Quant au troisième Genin de Kiri, il mit un certain temps pour se relever, ce qui lui causa une légère blessure au niveau du bras droit. Le combat fit rapidement place. Les deux amis, quasiment à côté, se protéger mutuellement, laissant ainsi leur autre équipier seul, mais qui ne semblait pas trop mal se débrouiller. Les minutes passèrent, et les coups devinrent de plus en plus rapides. A ce stade, Tsuki avait déjà usé du Katon Ryuuka No Jutsu, blessant ainsi l’un des adversaires : L’issue du combat semblait claire. Mais hélas, rien n’est facile dans la vie, et la mort frappe toujours au moment où l’on s’y attend le moins. Alors que tout se passait bien, Fumi, épuisé de tous ces combats, et blessé au bras, perdu l’équilibre, ce qui lui fut fatal. Son adversaire, en un simple coup de kunai à la gorge, lui trancha l’artère, le laissant ainsi mourir doucement. Se retrouvant ainsi à deux, les Kirijins tentèrent de se retirer, mais impossible, ils étaient cernés. Le vent soufflait dans leurs cheveux, et ils étaient à présent tous immobile. Puis après quelques secondes, le combat reprit. Tsuki était toujours face au même adversaire, mais Atori, quant à lui, n’avait pas eu cette chance, et s’était retrouvé à un contre deux. Les coups ralentissaient, et tout le monde pensait savoir comment tout aller se finir, y comprit Tsuki. D’ailleurs, alors qu’il combattait, il regarda rapidement à côté de lui pour y voir son partenaire, en difficulté. C’est alors qu’il décida de déplacer pour l’aider. Pour lui, il ne pouvait y avoir que la victoire, que « leur » victoire, c’était son rêve. Mais se dernier se brisa rapidement. Alors qu’il n’était qu’à deux, voir trois mètres, l’un des adversaires tapa Atori avec la tranche de sa main, d’où sortait du chakra, à la manière des ninjas médecins. Le coup avait été donné au niveau du cœur, ce qui fut mortel. En effet, grâce à cette lame de chakra, les artères du cœur avaient été sectionnées, causant ainsi une mort instantanée. Tsuki savait ce qu’il en était, et en lui, quelque chose se brisa à ce moment, quelque chose qui ne pourra sans doute plus jamais être réparé : Son âme. Ainsi donc, suite à cela, c’est dans un état de folie qu’il rentra, fonçant sur l’assassin de son meilleur ami qui sortit un kunai. Il tapa, sans technique ni maîtrise, avec son katana. Ses coups étaient puissants, tellement que, même si c’était de la mauvaise qualité, son sabre se cassa, ainsi que le couteau de lancé de l’Iwajin. Il se retrouva ainsi avec le pommeau, où une dizaine de centimètre de lame se trouvait encore. Puis, avec cela, il poignarda son ennemi, mais hélas sans le tuer, avant de lui-même se faire traverser par une lame. Cette dernière ne passa pas loin de son cœur, par chance. Les shinobis d’Iwa, fatigués, blessés, mais contents, ramassèrent le rouleau, et partirent, laissant Tsuki ainsi, pensant qu’il ne se relèverait pas de cette blessure… Il se trompait… Et c’est leur sourire que le jeune rescapé vit pour la dernière fois avant de sombrer dans l’inconscience.

- C’est donc ainsi que commença la descente aux enfers de Tsuki, le jeune et talentueux Genin. -

[ A suivre... ]

» l'homme et sa maitresse
» Et l'homme mangea du Riz ! (Rang C)
» Hatori Heizo, le pouvoir d'un homme!
» Mission Rang D : Un homme en noir