Derrière le mensonge se cache toujours la vérité

((HRP: pas obligé de lire le texte blanc, c'que l'histoire de ma prèz // Soyez indulgents, mon internet a planté juste avant que j'envoie le texte donc j'ai dû tout retaper à 3h du mat' -_-" je le relirais plus tard et changerai peut-être la tournure de certaines phrases))

"Cette vie n'est pas faîte pour moi. Il y a des signes qui ne trompent pas. Ce ne sera pas seulement mon histoire, mais celle de deux personnes qui sont liées par leur âme et leur cœur. Deux personnes dont l'existence va être bouleversée à jamais par leur rencontre. Nous ne nous connaissions pas. Nous ignorions tout de l'existence de l'autre. Et pourtant, cette histoire c'est la notre. Et nous nous étions jurer de conserver cette amitié si précieuse à nos yeux. Cependant, un évènement tragique eut lieu. Je vais vous le conter. Mais nos noms ? Silver et Naetle..."

Toujours plus loin, encore et toujours. Avance et tu vivras...Hésite et tu mourras. C'est sur cette simple phrase qui deviendra mon nindô plus tard que tout a commencé. J'avais à peine quelques jours que mes parents décédèrent. On me trouva auprès de leurs corps, brûlés et à moitié décomposés. Je fus recueilli par Noémie Achita. Bien qu'étant devenu son fils adoptif, je conservai mon nom d'origine, qui était Aikaze. Elle m'éleva seul, son mari étant décédé durant la guerre. Néanmoins, elle avait un fils du même âge que le mien, Silver était son nom. Noémie m'ayant recueilli le 24 décembre, et comme on ignorait le jour de mon anniversaire, elle décida que ce serait le jour où elle m'a trouvé. Silver et moi avions une dizaine de jours de décalage, comme il était né le 16 décembre. Ses cheveux étaient blonds. Les miens étaient en revanche totalement blanc, ce qui me valut le surnom de « White Vagrant » par Silver. Autrement dit, Vagabond Blanc. En effet, je ne tenais pas en place et l'envie de parcourir le pays du feu, dans lequel je vivais, mais dans un tout petit village du nom de d'Okane no Ryû.

Lors de ma neuvième année de vie, je reçu un étui à shurikens ainsi que des kûnais et des cibles pour m'entraîner au lancer de shuriken. Silver reçut la même chose, et lorsque nous nous entraînâmes dehors, nous entendîmes un cri terrifiant venant du plus profond du village. Êtres téméraires que nous étions à l'époque, mais aussi gamins aussi insouciants que crétins, nous nous sommes dirigés vers les entrailles de la terre, entrailles qui, dit-on, renfermaient le plus terrible des monstres que le pays eût abrité. Une fois l'entrée de la grotte passée, nous entendîmes le bruit à nouveau. Le simple fait de l'entendre me fit frissonner, tandis que Silver s'avançait courageusement, une épée en bois à la main. Après avoir parcouru quelques centaines de mètres, un raclement métallique se fit entendre. Alors que nous nous approchâmes de ce bruit, je m'aperçus que j'avais empoigné un kunaî dans ma main droite.

Le raclement s'amplifiait au fur et à mesure de notre progression dans le dédale de couloirs souterrains. Il semblait tout proche à présent. Mon cœur palpitait, j'ignorais si Silver ressentait ce sentiment d'excitation. Nous n'étions plus qu'à quelques mètres, je sentais qu'il y avait quelque chose de pas très net qui se cachait derrière cette porte métallique qui ne devrait pas se trouver là. Silver me regarda dans les yeux et ouvrit la porte en brandissant son épée. Ce que je vis fût gravé dans ma mémoire a tout jamais. Une hache accrochée au mur se balançait de gauche à droite au dessus d'un corps qu'elle déchiquetait à chaque passage, si bien qu'elle finit par produire le bruit si singulier que nous avions entendu tout à l'heure. Un homme avec des cheveux verts en forme de palmier avec une espèce de jupe en forme de mini-short regardait la scène en ayant l'air d'apprécier. Apparemment, nous l'avions dérangé pendant sa macabre besogne. Il sembla se téléporter vers nous, alors qu'en réalité il s'était juste déplacé très rapidement, puis empala Silver qui m'avait protégé sur son bras, qui luisait comme le métal. Je n'avais pas réalisé sur le coup qu'il était mort, et il retomba dans mes bras. Le sang ruisselait de sa blessure mortelle, si bien que mes vêtements en furent imprégnés. L'homme devant moi semblait tellement grand et moi je semblais si petit que j'avais l'impression qu'il me dominait totalement. Mon frère adoptif, car je le considérais comme tel, mort...Impossible, quand on considère le caractère du personnage. Mon cerveau assimila lentement mais sûrement l'information, et tandis que je me remettais tant bien que mal de ce choc pourtant très rude, croyez-moi, l'androgyne releva son bras pour l'abattre sur mon crâne. Son visage affichait un sourire sadique, et il rabaissa son bras. Alors que je croyais venir mon dernier instant, je levai ma main gauche et ferma les yeux. Le choc ne vînt pas, c'était pourtant étrange, car j'avais ressenti une sensation étrange dans la main que j'avais levé en guise de bouclier. Je rouvris les yeux, et qu'elle fût ma stupeur quand je vis mon adversaire, à terre et légèrement sonné, ainsi que des étincelles se promener sur ma main ! L'homme aux cheveux verts me regarda, car il n'étais pas tombé dans les pommes, et leva son autre main pour me frapper quand je ressentis la même sensation sur tout mon corps, la même que celle que j'avais senti sur ma main quelques instants auparavant. Mon corps était parcouru d'étincelles bleutées, mais pourtant je n'en avais pas peur. L'ennemi devant moi, dont il me révéla le nom quelques instants après, tenait son bras engourdi contre sa poitrine. Je profitai de son étonnement pour porter le corps de mon frère sur mon dos et pour prendre son épée en bois. Il me cria son nom.

« Envy, c'est mon nom ! Ne l'oublie jamais, tu m'entends ! Avance et tu vivras...Hésite et tu mourras !

Je ne voyais pas le bout du chemin. Que du noir, et si peu de lumière...Je trébuchai tous les 3 pas, manquant de tomber à chaque fois. J'avais envie de mourir, je ne savais pas ce qui m'arrivait. Je trébuchai pour la énième fois, me ramassant lamentablement par terre, quand soudain deux explosions retentirent à mes oreilles. Une devant moi, et une derrière...J'étais pris entre les deux, mais j'étais sans doute placé à un endroit bien placé car une seule des explosions me blessa grièvement, me brûlant gravement le bras gauche, cependant les étincelles restèrent actives sur mon bras. Je me dépêcha de sortir une fois le silence installé. Cependant, ce que je découvris, c'était une ville en ruine, c'était donc ça l'explosion... Je courus jusqu'à notre maison, et je la vis à terre, aucun mur n'avait résisté. Nul besoin de chercher Noémie, je savais qu'elle avait péri. Je m'éloigna un peu du village, et entreprit de creuser une tombe pour mon frère. Une fois enterré, je planta son épée, et grave dans le bois « Here lies Silver Achita. Don't forget him... »

Peu après, j'errai dans les différents petits villages qu'offrait le pays du feu, avant d'atterrir à Konoha. On me fit entrer à l'académie des ninjas, et c'est là que je découvris l'origine des étincelles qui avaient parcourus mon corps ce fameux jour. Mon chakra était régi par le Raiton, ou la Foudre. Ce n'est que lors d'un test que je découvris ma deuxième affinité: le Fûton, autrement dit, le vent. En classe, j'étais solitaire, et en dehors des heures de cours, je cherchais du travail afin de me faire de l'argent pour ensuite m'acheter une maison peut-être. Le peu que j'avais trouvé en fouillant les restes du village ne risquait pas de faire l'affaire. En attendant, je dormais dans la forêt jusqu'à ce qu'un riche villageois décéda, et que son héritier m'offrit la maison dont il avait hérité. Je n'avais pas compris pourquoi au départ, puis je me souvins avoir travaillé pour lui en tant que livreur de ramens. Je ne dis rien à personne, et je continuai mon apprentissage sans embrouilles avec les autres élèves. J'étais l'un des meilleurs de ma promotion, pour ne pas dire le meilleur. J'avais un an environ de plus qu'eux, mais ce n'était qu'une formalité. J'obtins mon diplôme sans difficulté, puis je me mis à l'entraînement en solitaire, maniant un poignard pour manipuler le vent. Me rappelant chaque jour de cette phrase, qui était devenu mon nindô « Avance et tu vivras...Hésite et tu mourras ». Mon bandeau refléta la lumière du jour qui commençait à pointer le bout de son nez, je le remis bien en place sur mes cheveux, qui étaient restés aussi blanc que le jour de ma naissance. Je rattachai mon étui à shurikens sur ma jambe droite, baissai le regard sur mon bras gauche, dont la couleur rouge sang me rappelleraient ce fameux jour, ce jour qui a donné un sens à ma vie. Je vivrais pour devenir fort, je vivrais pour mon nindô, je vivrais pour protéger ce village qui était devenu tout pour moi, mais surtout...Je vivrais pour mon frère, qui a donné sa vie pour moi.

Et voilà. Ainsi s'achève le prologue d'une vie parmi tant d'autres, la vie de Naetle Aikaze. Alors qu'un jour nouveau se lève, lui reste le même. Solitaire, s'accrochant à la vie pour les seules choses qui lui restent. Sa Dignité, sa Liberté...Et son Village.
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Derrière le mensonge se cache toujours la vérité. Une vérité qui peut parfois être tâché de sang. Et c'est de cette vérité que je me souviens maintenant, après avoir quitté ce village qui m'avait fait tant de mal.

Je suis né dans une famille Konohajin. Ma naissance était un accident. Mes parents me détestaient à tel point que je fûs enfermé dans la cave pendant de nombreuses années, souffrant de malnutrition et de maltraitances physique et mentale. 6 longues années passèrent, elles me parurent interminables. Je ne pouvais même pas me lever, mon corps ne tenait pas debout tout seul, et je savais à peine parler...Chaque fois que la porte s'ouvrait, je devais m'attendre aux traditionnels coups et à l'accusation de mon père.

-Ton crime...Est ta propre existence !

Ces mots résonnaient dans ma tête des heures durant. Qu'avais-je donc fait ? Je passais mes jours et mes nuits à chercher cette réponse inaccessible. Lorsque la septième année arriva, pour la énième fois, la porte de la cave se rouvrit, laissant filtrer le peu de lumière qu'il y avait. Mon père entra, suivi par plusieurs personnes. Je pensais qu'il allait encore m'accuser de ce crime que je n'avais pourtant pas commis, puis qu'il me frapperait jusqu'au sang. Cependant, lui et ses amis étaient là pour autre chose. Ils me violèrent, toutes les nuits pendant 7 semaines.

Cependant, il y eut un jour où tout bascula. Après leur sale besogne, mon père et les autres sortirent de la cave, mais avant d'avoir conscience de mes gestes, je m'étais levé. Chose tout à fait inexplicable, compte tenu de ma condition physique et mentale. Je murmurais deux mots de façon si audible...C'était la première fois que j'entendais ma voix aussi distinctement.

-Raiton...Rakyuu !

Ma paume frappa l'homme devant moi, celui qui s'apprêtait à quitter la cave sombre et humide en dernier. Il s'effondra sur les autres, les laissant complètement abasourdis. Je n'étais plus moi-même, je ressentais une force en moi que je n'avais pas avant. Mon père remarqua que j'avais l'esprit embrouillé, et se jeta sur moi en m'envoyant à la cave comme un vulgaire sac de patates, non sans murmurer que "j'étais prêt". Quelques instants après, des hommes en blouse blanche débarquèrent dans la cave, et m'injectèrent quelque sédatif. Je perdis donc connaissance, et ce n'est que par déduction que je pûs reconstituer l'hypothèse suivante : On m'avait emmené dans un laboratoire pour pratiquer des expériences sur mon corps.

Lorsque je me réveillais, j'étais attaché à un lit avec des lanières de cuir. Mon bras et mon oeil gauche étaient bandés, ainsi que les autres blessures que j'avais reçu de mon père. Un homme, habillé d'une blouse blanche aussi, m'injecta un second sédatif qui me fit perdre connaissance. La seconde fois que je repris connaissance, j'étais dans les débris d'un bâtiment qui avait l'air d'avoir explosé : le laboratoire. Du sang coulait de mon bras et de mon oeil gauche, je pris peur mais ça ne me faisait étrangement pas mal. Je remarquais aussi la couleur de mes cheveux : ils avaient blanchis.

]Pris d'une quinte de toux, j'entrepris d'examiner les lieux. Il y avait le feu à certains endroits, de la fumée surtout. Et un homme se tenait devant moi, il s'agenouilla, me prit le menton afin de soulever ma tête des cendres, et d'examiner mon visage. Il avait les cheveux longs et rouge flamboyant, un masque couvrait la moitié droite de son visage et il portait des lunettes. Il me releva, chose facile du fait de mon poids très en-dessous des normes et de mon âge, puis me posa contre un arbre en me demandant mon nom. J'avais du mal à parler, et ça se voyait. Il s'installa à côté de moi et s'alluma une cigarette. Puis il me proposa d'être son maître. Il m'expliqua brièvement que j'étais apte à recevoir un entraînement de shinobi et que je maîtrisais l'affinité Raiton. Pour moi, c'était du charabia, mais je lui fis comprendre que c'était d'accord. Il ne me donna pas son nom, mais me dit de l'appeller Maître.

]La suite à paraître prochainement]