Jutsu de Roxas

Rien. Comme si la technique n'était qu'un simple courant d'air … Il ne s'était rien passé ! Je ne savais pas ce qu'il clochait. Alors, je réessayai, encore et encore. Et malheureusement, je ne fis que échecs sur échecs. Encore une fois, il n'y avait rien du tout. Je tombai à terre et me mis assis. Pourtant, j'avais fait tout ce qu'il fallait, je ne voyais vraiment pas ou cela clochait. Peut être s'étaient ils trompés dans les signes à faire ? Ou bien alors, j'étais tout simplement trop faible … Je ne perdis pas espoir, je savais que je pouvais le faire, il fallait vraiment que je le fasse ! Je décidai donc de réessayer et après plusieurs essais non concluant, j'étais vidé d'une importante partie de mon chakra. Je ne pouvais maintenant plus rien faire. Il était maintenant tard, il était l'heure de manger et dieu sait que j'avais besoin de ça après cet entrainement désastreux. Je remis mon haut puis repartis en direction du village. Je traversai les rues, puis je me rendis vers la rue principale. Cette rue, si animée, si joyeuse, ces gens, si bien, si paisible, c'était à présent à moi de les protéger, et ce au péril de ma vie, quoi qu'il m'en coutait. Une fois arrivé chez moi, je partis m'allonger dans mon lit, histoire de récupérer un peu de force, en attendant le diner, qui fut servit environ un quart d'heure après mon arrivée. Du poulet était servit dans mon assiette. Je le mangeai tout en prenant mon temps, récupérant un peu plus d'énergie à chaque bouchés. Une fois terminé, je retournais dans ma chambre. J'étais Kage et pourtant j'étais toujours là, chez mes parents adoptifs, tel un enfant. Il fallait donc que je parte, que j'ai mon propre foyer. Le soir venait à présent de faire son entrer, la pleine lune éclairant les rues de son éclat. Je décidai de grimper sur le toit comme à mon habitude pour la voir de plus prêt, ce qui dans un sens me rapprochait de mes parents … Une fois sur le toit, je me mis à mon aise et m'allongeai, pour observer l'astre lumineux. Tout était calme, lorsqu'un cri alla perturber ma tranquillité ambiante. Tout de suite, je bondis. Le cri se répéta une seconde fois. Je pus très clairement deviné qu'il s'agissait d'une femme. A peine ce second retentissait que je sautait de l'endroit d'où j'étais pour courir à sa rescousse. Elle se trouvait dans une rue peu éloignée. Je m'y rendis et y arrivai sans peine. La ruelle était sombre, elle n'était pas éclairer. Je pus voir un semblant d'ombre s'approcher de moi. Soudainement, un homme se mit à courir vers moi et me bouscula violemment. La femme sortit de l'ombre peu après, en larme, les vêtements dans un sale état, m'expliquant que l'homme avait tenté de la violer. Je devais le rattraper, il ne fallait pas que je laisse passer ça ! Mais, l'homme était à présent trop loin, je ne pouvais pas faire grand chose, ne serait ce que … Oui, il fallait que j'utilise le Kôto Gekkô. Ni une ni deux j'utilisai la technique. Cependant une chose étrange se produit. Le manteau argenté rayonnait encore plus qu'avant, illuminant la ruelle, comme si son pouvoir venait d'augmenter. Je me rappelai alors d'un truc, que le pouvoir de la technique augmentait et était à son apogée une fois la pleine lune haut dans le ciel. C'était un coup de chance, mais aussi un grand coup de maitre, et il fallait que j'en profite. Je me mis à la poursuite de l'homme. Je le rattrapai sans mal, mais celui ci était plus coriace que prévu et me tenta de me repousser via une technique katon. Je me protégeais facilement de celle ci étant très faible mais à présent ma veste était fichue. Il était maintenant à plusieurs mètres de moi. Je n'avais plus qu'une solution, il fallait que j'utilise cette technique, il fallait qu'elle réussisse. Je concentrai mon chakra puis refis les signes, espérant, puis joignis mes mains devant moi. Alors que je prononçai de vive voir le nom de la technique, un incroyable rayon de chakra sortit de mes poings et alla en direction de l'homme, qui le prit dans le dos pour que cela le propulse contre un mur, se le prenant de pleine face. J'avais réussis. Je me mis à contempler mes mains dès quels sortait une fumée assez grisâtre, puis j'allai voir l'homme, pour lui adresser quelques mots.

Les trois loups se mirent à parler, ou plutôt, les deux, l'un ayant l'aire plus calme. Le premier, celui de gauche avait un fort tempérament et était plutôt colérique, tendis que le dernier, celui de droite, dormait à moitié si l'on en jugeait de ses quelques paroles. Mais celui qui m'attirait le plus était sans doute celui du milieu. Il dégageait une sensation assez étrange, mystérieuse. Très vite, je me mis à contempler le loup, de haut, de trop haut. Alors, je courus en direction des ses énormes têtes, puis sautai dans le vide, de sorte à être en dessous d'eux. Dos aux loups, je me retournais, tout en remettant ma veste. Une fois face à eux, je les regardai de haut en bas, chose difficile, suite à son immense taille, les villageois, je pense, devaient trouvé cela très étrange, un loup comme ça ne passant pas inaperçu. Leur pelage était magnifique, d'un blanc aussi doux que de la neige et aux reflets bleu aussi mystérieux que la lune. Ils baissèrent tous trois leurs imposantes têtes de sorte à être bien en face de moi. Je sentais leur souffle me traverser de toutes parts. Je voyais leurs crocs aussi résistants que de l'acier, mais surtout je pouvais avoir le bonheur de voir leurs pupilles jaunes, tel le soleil qui en un éclat ferait disparaître les nuages.