Nakamura Kagura V.2

Nom et prénom : Nakamura Kagura

Âge : 16 ans

Village souhaité : IwaGakure

Avez-vous lu les règles ? :Validé par konan

Techniques :

- Katon : Ryuuka No Jutsu

"Une aura de feu enveloppe le corps de l’utilisateur avant de foncer sur l’ennemi en prenant la forme d’un dragon."


- Katon : Kasumi Enbu No Jutsu

"Le shinobi, comme pour toute attaque Katon inspire afin de gonfler ses poumons. Néanmoins, il ne recrachera pas des flammes mais bien une sorte de brouillard. Si ce dit brouillard entre en contacte avec la moindre flamme il prend immédiatement feu."


- Raiton : Raisô Ikazuchi no Utte

"L'utilisateur pose ses mains au sol et envois un réseau d'électricité le long de celui-ci pour toucher ses ennemis."


- Raiton : Kumotai

"Cette technique permet à l'utilisateur de former des étincelles électriques sur sa main, au contact de son adversaire, il l'électrocute faiblement, ce qui déstabilise l'opposant, trouble ses sens. C'est un jutsu principalement utilisé pour rendre l'ennemi confus."

Description Physique :

Certes, il est possible de lui trouver un petit air de malade mental. Surtout dans le regard. Cela dit Kagura ne tire pas toujours cette tête là. Son visage pâle et enfantin peut exprimer une émotion puérile lorsqu'elle le pourvoit d'un sourire.

Comme tous les Nakamra, Kagura a une peau pâle, cela accentué par le fait qu'elle sorte rarement. Ca pâleur, selon les moments, peut lui donner un air maladif, penné ou même dangereux. Elle n'aime pas tellement l'idée de bronzer car pour elle, les coups de soleil arrivent vite. Pour sa taille, un mètre soixante-deux, elle ne pèse pas beaucoup ( 54 kg ) malgré qu'elle s'empiffre de friandises. Elle est donc mince et très peu musclée. Et pourtant, elle se révèle parfois être dotée d'une force surprenante, voir effrayante.

Comme tous les Nakamura, Kagura possède de beaux yeux bleus. Ceux-ci, la plupart du temps, respire un certain détachement, ou une certaine folie. Ces yeux, elle les tient de ses deux parents, mais plus particulièrement de sa mère, qui, comme elle, à une pointe de démence dans le regard. Un regard fixe qui semble traverser ce sur quoi il se pose, qui pétrifie ceux qu'il croise, qui n'intime qu'une chose : rester loin ! De par leur couleur très claire, les yeux de Kagura sont sensibles à la lumière. A contrario, elle voit parfaitement bien dans la pénombre, et s'oriente sans trop de mal dans l'obscurité totale. La nyctalopie dont elle est douée se retrouve comme un talent héréditaire chez la majorité des Nakamura. Sans distinguer les couleurs, Kagura reconnait sans problème leur forme et leurs éventuels mouvements.

Comme tous les Nakamura... Et non. Personne dans le clan n'a les cheveux roses. Personne de vivant, du moins. Dans les innombrables portraits des membres de la famille, on peut reconnaitre une jeune fille dont Kagura est le portrait craché. A priori, elle serait l'une de ses descendantes directes. A priori, car on est jamais vraiment parvenu à déterminer l'identité de cette femme, même en ayant écumé les registres de naissances et de morts. Ses cheveux roses, donc, renforcent légèrement son côté albinos. Et, lorsqu'elle ne prend pas le temps de les coiffer, accentuent son expression de folie furieuse. Pour la sécurité de ses proches, elle mange essentiellement sucré, à tel point qu'elle se balade très souvent avec une sucette dans la bouche, et même un gâteau sur la tête, dans ses plus grands moments d'aliénation.

Ses vêtements... C'est une catastrophe. Rien n'étant vraiment ranger, Kagura attrape les premières fringues qui lui tombent sous la main et les enfile, sans chercher à savoir si c'est mettable, décent ou pas. Ca lui a valu, un jour, de sortir en maillot de bain. Heureusement pour elle, tout lui va. Et comme de toutes manières, elle a l'air d'avoir des cases en moins, ce n'est pas très étonnant de la voir habillée n'importe comment. Et puis, depuis le temps, on s'est habitué.


Description psychologique :

Au premier abord, lorsqu'elle est à jeun ou qu'elle à manger quelque chose de sucré, Kagura est une jeune fille assez normale. Bon, en dehors de quelques bizarreries, comme le fait qu'elle se vête n'importe comment, qu'elle reste cloitrée chez elle dans le noir, qu'elle soit particulièrement délurée, Kagura est plutôt normale... Enfin, non. Elle est particulièrement énervante, du fait que son caractère pointilleux et perfectionniste cherche toujours la petite bête partout chez les autres. Chez les autres seulement, car elle a une fâcheuse tendance à se négliger particulièrement et dans tous les domaines ou presque. Il ne faut pas lui en tenir rigueur, son intention de base n'est pas spécialement mauvaise. Kagura ne possède pas un esprit très logique ni très pratique, non plus. Elle est même plutôt étourdie.

Kagura attache beaucoup d'importance à la famille. Ou plutôt à sa mère, Nakamura Setsuko. Son père, peu après ses trois ans, effrayé par sa fille, avait choisit de s'en aller. Sans vraiment être la bête noire du clan Nakamura, elle se sait dévisagée chaque fois qu'elle croise quelqu'un dans la résidence familiale. C'est également pour cette raison qu'elle reste chez elle 24 heures sur 24, sauf exception. Depuis qu'elle a obtenu son diplôme et qu'elle est devenue Genin, Kagura ne quitte plus son domicile que pour les missions et les convocations. C'est donc Setsuko qui s'occupe de tout ce qui concerne les courses et commissions. Kagura est consciente de l'anormalité de cette situation et tente d'alléger d'elle-même le poids des épaules de sa mère en entretenant la maison, ou en ayant les meilleures notes possibles.

Kagura est victime d'un genre de dédoublement de la personnalité. Lorsqu'elle ingère quelque chose de salé, elle devient folle et furieuse. A peine consciente de qui sont ses amis ou non, elle peut carrément attenter à la vie de tous ceux qui l'entoure. C'est à ce moment là que sa force physique inquiétante surgit. A priori, elle tiendrait ça de son père. Dans cet état, bien qu'elle ne l'utilise pratiquement pas, elle est encore douée de parole, et ce qu'elle dit la majorité du temps se résume à "Va te faire foutre et passe un mauvais Noël !" Elle parle également d'elle-même à la troisième personne, c'est ce qui est le plus distinctif de son bad mode. Ce qui déclenche ce changement brutal de tempérament est surtout dû à ce qu'elle mange. Lorsqu'elle à fini de digérer, elle redevient normale. Cela dit, un stress intense ou une peur panique peuvent également pousser Kagura aux limites extrêmes de sa raison et la faire se défendre par tous les moyens. Attaquer et tuer devient sa seule manière de se protéger.

Kagura ne tient pas à cacher cette face d'elle-même à ses proches et respecte leur choix s'ils décident de ne plus s'en approcher. En dehors de Setsuko qui, en mère parfaite, accepte parfaitement la réalité, Kagura ne côtoie qu'une poignée de personnes, tous de la même famille : les Kimaketsu. La pétillante Asuka, son frère, le monotone Ysusuke, leur cousin Nasaki le crétin de service et encore un autre cousin, le trop sérieux Shiki. Cela dit, elle est résolue à ne jamais pardonner son père d'avoir renié sa famille et de s'être enfui comme un lâche par peur d'affronter sa propre fille. Bien sûr il lui arrive d'être simplement en colère. Dans ces cas là, sa cruauté croît de manière inquiétante, comme soudain investie d'un devoir de sadisme.


Histoire:

Au prochain post, ça rentre pas

Dans l'immense maison commune du clan Nakamura se trouvait une pièce tout aussi immense contenant les portraits de tous les membres du clan. Une armée d'hommes et de femmes pâles, blonds aux yeux bleus. Aucun d'entre eux ne différait des autres. Aucun d'entre eux, en dehors d'une mystérieuse inconnue à la longue chevelure rose...

- Tu es son portrait craché...

Kagura se retourna vivement. Derrière elle venait de surgir Nakamura Hisashi, son père. Il était grand, pâle, blond, et son regard à la foix glacé et doux détaillait sa petite fille avec tendresse. Kagura n'avait que 6 ans, et pourtant sa perception du monde qui l'entourait était très affutée. D'ailleurs, elle n'était pas sans remarquer que Hisashi avait toujours été très déçu qu'elle se démarque autant de l'aspect physique des Nakamura. L'enfant reposa ses yeux sur la photo. Oui. Elle en était le portrait craché, au grand dam de son père. Elle hocha la tête. Cet homme... Il avait beau être son géniteur, elle ne se sentait pas proche de lui du tout. C'était triste d'en être arrivé là si jeune, mais Hisashi était tellement différent d'elle... Comme s'ils n'étaient même pas du même clan.

- Qui était-elle ? Elle est toujours en vie ?

Hisashi soupira avec un sourire amusé, avant de lui aussi poser les yeux sur le seul vestige de cette mystérieuse personne à qui ressemblait tant son enfant. Son expression changea, comme si, pour une quelconque raison il lui en voulait.

- Je l'ignore, mais elle n'est probablement plus de ce monde. Tu viens manger ?

Kagura hocha mollement de la tête. Quelle déception que celle d'apprendre que son père ne savait pas tout... Et surtout d'apprendre qu'une telle histoire, un tel mystère, ne l'intéressait pas ! Cette femme... En dehors de son visage et de la certitude, sans doute due à sa présence parmi les autres portraits, qu'elle appartenait bel et bien au clan Nakamura, n'avait-elle donc laissé aucune trace de son existence ? Mais pourquoi ? Comment ?

Ce midi là, c'était ramen au poulet. Kagura avait mangé très lentement, les yeux perdu dans le vague, jusqu'au moment ou son bol fut vide et ou elle quitta la table pour filer à l'incroyable salle des archives. Si le clan Nakamura vivait un peu en retrait de Iwa et n'y était pratiquement pas connu, c'était pour profiter d'un territoire plus énorme qu'immense. Aussi, la salle des archives était un fait un bâtiment égal en taille à deux gymnases. Kagura fit coulisser la porte derrière elle et contempla de son regard d'enfant la magnifique pièce à l'architecture traditionnelle, en parfait accord avec le reste des constructions du domaine. Par ou commencer ? Les registres ? Naissances ou morts ? Que de choix... La fillette saisit au hasard un livre volumineux et l'ouvrit. Les naissances ( donc registre des naissances ) étaient classées par dates, et Kagura chercha à celle qui était inscrite sous le portrait de l'inconnue. Une photo de chaque personne à ses 3 ans figurait à côté de la copie de son certificat de naissance. Kagura avait même fait la sienne l'an passé. Ah... Là ! Une page avait été arrachée avec violence... Cette affaire devenait de plus en plus inquiétante. Qu'avait donc fait cette femme pour que tout le clan veuille effacer son identité à jamais ? Inutile de chercher dans la paperasse officielle. Rien ne serait ici. Il fallait fouiller dans les greniers et les caves.

Kagura se laissa tomber dans l'herbe du pré qui servait de jardin à ses parents. Rien de rien. Elle n'avait rien trouvé. Toutes les personnes interrogées l'avaient embobinée pour changer de sujet ou n'étaient simplement pas dans le secret. Pourquoi ? Mais plus mystérieux : comment se faisait-il qu'elle soit la réplique si exacte de cette femme ? Humm... Une idée commença à germer dans son esprit. Peut-être... trouverait-elle des indices, voir réponses, dans sa maison, car peut-être... que cette personne sans nom lui était liée plus directement qu'elle ne l'avait envisagé... D'un bon elle sauta sur ses petites jambes et gagna la maison. Là, elle enleva ses chaussures ( quand même ) et fila au grenier. Elle y était déjà entrée auparavant, assez longtemps pour s'apercevoir qu'il se composait surtout d'une gigantesque bibliothèque. La porte coulissa, laissant voir des rayonnages par dizaines de ces livres qu'on ne lit jamais. Kagura, qui déjà n'était pas bien grande, paraissait minuscule à côté d'eux. Tout dans la pièce était démesurément grand. Les fenêtres, incroyables ouvertures commençant au plafond et se terminant au sol, laissaient entrer le soleil, dont la lumière baignait chaque ouvrage, tous posés sur leurs colossales étagères. Ils n'étaient pas ranger. Cela prendrait sûrement des heures à la fillette pour trouver ce qu'elle cherchait, elle en était parfaitement consciente. Mais comme de toute façon elle n'avait rien d'autre à faire, la lecture ne lui faisait pas peur.

Plusieurs jours s'étaient écoulés. Tous sans que Kagura ne trouve quoique ce fut sur la femme sans nom. Heureusement, elle n'avait pas perdu au change. Elle avait trouvé l'emplacement de son arbre généalogique sur quelques douzaines de générations. Il devait bien y avoir des centaines de noms qu'elle n'avait jamais vus, mais avait déjà listé ceux qui correspondaient à la date du portrait. Parmi eux, il n'y avait que Nakamura Akiko sur qui elle n'avait vraiment rien trouvé. Il fallait qu'elle demande à quelqu'un, une personne qui lui répondrait sans l'embobiner. Hisashi ne serait probablement au courant de rien, car il était d'une branche relativement récente du clan. Mais Setsuko, la mère de Kagura, trouvait ses plus vieux ancêtres parmi les fondateurs... Des pas dans les escaliers sortirent l'enfant aux yeux bleu de ses pensées emmêlées. Elle reconnut immédiatement le son de la démarche légère et gracieuse de sa mère.

- Kagura ? Ma puce, que fais-tu ici tout seule ?

Kagura sauta sur ses jambes et courut vers Setsuko. Celle-ci se baissa pour prendre dans ses bras le corps frêle et léger de sa fille. Elle avait accompli ce geste avec beaucoup de tendresse.

- Setsuko-san ! Setsuko-san... Dis-moi, dis-moi... Qui était Akiko ?

Le visage de la jeune femme s'éclaira d'un sourire amusé. Elle n'avait jamais réussit à se faire appeler "maman" par Kagura. Si cela ne la dérangeait aucunement, Hisashi, lui, en était profondément vexé. Setsuko leva la tête comme pour s'aider à réfléchir et son sourire s'estompa lentement.

- Hum... Eh bien, il y a longtemps, à la création du clan... Tous les membres ressemblaient à la jeune femme inconnue. A cette époque, un jutsu héréditaire se transmettait de parents à enfants. On l'appelait le Sôgijanikusai, le Carnaval Funèbre. Je... ne sais pas vraiment en quoi consiste cette technique, je sais qu'il s'agit d'un Katon...

- Mais... Les Nakamura n'ont que des Raiton !

- Dis donc, tu en sais, des choses, petite curieuse. Oui, les Nakamura n'ont que des Raiton. On dit que c'est parce que leur sang s'est perdu, dilué parmi des centaines d'autres. Peu à peu, nous aurions comme égaré notre authenticité. Mais... il y a maintenant plusieurs années est née une fille identique à ceux de ce qu'on nomme aujourd'hui l'ancien clan. A priori, ce serait bien Akiko. Si je ne me trompe pas, elle aurait été mon arrière grande tante.

- Mais alors, pourquoi on ne trouve rien sur elle ?

Setsuko baissa les yeux, avant de prendre un air désolé et un sourire assorti. Kagura avait bu la moindre de ses paroles, fascinée. Il n'était pas correcte de sa par de ne pas lui dire tout ce qu'elle savait...

- On dit... que ceux utilisaient le Sôgijanikusai perdaient leur âme, peu à peu gagnés par la folie... Je n'en sais pas beaucoup plus, mais Akiko aurait présenté une aliénation très grave... Tu comprends tout ce que je dis ?

Kagura hocha vaguement de la tête. Certaines phrases avaient un sens qui lui échappait mais elle avait globalement compris. Cette explication avait fait surgir en elle une nouvelle question : qu'étaient donc les anciens Nakamura ? Pourquoi un simple jutsu les avaient rendus fous ? Malheureusement, la petite le pressentait, aucune personne ne pouvant répondre à cette question n'était plus de ce monde...

Cette nuit là, Kagura fit un rêve étrange. Elle suivait une femme à travers les interminables couloirs des sous-sols du domaine Nakamura. Elle suivait Akiko, son reflet dans un miroir avec quelques années en plus. Aucun bruit ne perçait le silence de plomb qui régnait. Akiko se tenait de dos et avançait bon train, tenant dans sa main celle de Kagura, petite et encore potelée. Même leurs pieds ne dégageaient pas le moindre son en entrant en contact avec un sol qui semblait mou. Dans ces couloirs, on ne voyait pratiquement rien. Et pourtant la fillette se sentait en sécurité avec cette femme. Akiko tourna. Elle suivit. La pièce dans laquelle elles venaient de pénétrer était, comme d'habitude, immense, mais également très lumineuse. C'était surprenant étant donné qu'elle devait se trouver sous-terre. Mais ce n'était rien à côté du plus surprenant. Elle était totalement vide. Rien, aucun meuble, mais pas de papier peint ou de peinture aux murs non plus. Même la porte coulissante était d'une neutralité effrayante. Ah... Non, la pièce n'était pas totalement vide. En son centre, sous des mètres de chaines et des kilos de sceaux se trouvait un rouleau. Alors Akiko lâcha la main de Kagura, se retourna, se pencha vers elle et hurla :

- Sauve ton âme !

Kagura s'éveilla dans un sursaut d'effroi. Elle commençait à se douter de certaines choses. Après s'être habillée n'importe comment et avoir déjeuné, elle se rendit à l'entrée des sous-sols du domaine Nakamura. Scientifiquement parlant, une telle attitude était parfaitement stupide. Mais la petite fille n'avait que 7 ans et croyait dur comme fer que Akiko avait voulut lui montrer quelque chose... Elle parcourut exactement le même chemin que lors de son rêve, avec la réalité en plus. Le sol était dur, les couloirs très sombres. Mais en dehors de ça, tout était identique. Kagura tourna, reconnu la porte au papier blanc... Tout était identique au millimètre près, alors qu'elle n'était jamais venue ici. La pièce était bien plus sombre que dans son rêve, mais exactement de la même taille. Les chaînes et les sceaux couvraient presque totalement le rouleau, dont on ne distinguait plus que la forme. Kagura frémit au souvenir de l'expression d'horreur gravée sur le visage de Akiko, puis se ressaisit vivement et entra. Ecartant les chaînes sans trop de difficulté, elle se retrouva confrontée à un vrai problème avec ces sceaux. Elle n'avait pas la moindre idée de comment les annuler. Oh, mais... Elle connaissait quelqu'un qui, lui, saurait et lui rendrait ce service sans poser de questions...

- Nasaki, s'il te plait...

- Huum... Fais-mois voir...

Kimaketsu Nasaki, grand roux aux yeux verts, du genre feignant. Kagura le connaissait depuis toujours, les deux clans étant relativement proches. Elle s'entendait particulièrement bien avec ses deux cousins, Asuka, du même âge qu'elle, et son frère Ysusuke. Nasaki avait 6 ans de plus que Kagura, soit 13 ans, et avait été promu Genin l'an passé. Il devait pouvoir l'aider.

Kagura lui tendit le rouleau presque totalement recouvert du papier des sceaux. Le rouquin l'examina en silence et sourit avec un air amusé. Après l'avoir tourné dans tous les sens et reluqué sous toutes ses faces, son sourire s'élargit.

- Je comprends pourquoi il y en a autant... Ils valent rien, ces sceaux.

- Alors tu peux le faire ? Tu va le faire ?

- Tel que tu le demande, j'ai l'impression d'être pris pour un nul. Oui, je vais le faire, mais pas tout de suite. Reviens dans une heure. Ou en fait, va carrément chez les Kimaketsu. Chez Asuka, j'y serais. Et t'inquiète, je lirais pas

Kagura hocha la tête, le visage illuminé par un magnifique sourire satisfait. Une heure plus tard, elle frappait à la porte de la maison de sa meilleure amie, Kimakestu Asuka. Nasaki vint lui ouvrir et, sans plus qu'un petit sourire complice, lui rendait son rouleau descellé et refermait la porte coulissante. Rapide, mais efficace. Bien que démangée par la curiosité, la jeune Nakamura attendit d'être rentrée chez elle, d'être montée dans sa chambre, d'avoir fait coulisser sa porte, de s'être assise sur son lit pour enfin ouvrir le rouleau. Délicatement pour préserver le suspense, elle le déroula avec une infinie précaution, comme si un geste trop brusque aurait pu l'abimer. Le titre fut une très grande surprise. "Sôgijanikusai"... Kagura n'eut pas le temps de lire la suite. Sa vue se brouilla, comme si ses yeux s'emplissaient de larmes. Ses mains soudainement saisies de tremblements violents qui s'étendirent rapidement à tout son corps l'obligèrent à lâcher le rouleau. Elle perdit toute naution d'équilibre et d'espace, voyant trop flouement le sol foncer vers elle. La peur commençait à monter en elle. Une peur sourde, sauvage. La peur primaire de l'instinct de survie. Elle entendit quelque chose. Des bruits de pas. Une voix. La peur... La porte s'ouvrit, laissant voir une silhouette. Kagura lui sauta à la gorge. C'était comme si elle se déplaçait dans un rêve. Tous ses mouvements étaient lourds, elle ne voyait que des séquences floues et au ralentit. Son corps et la silhouette tombèrent au sol. Un cri avait fusé. La voix de Hisahi. Mais Kagura avait trop peur. N'importe qui était bien trop dangereux. A quatre pattes, elle dévala les escaliers. Une autre silhouette... Kagura serra ses mains autour de son coup. Elle ne voyait rien. Elle entendait suffoquer. Le noir l'engloutit.

Kagura se réveilla dans un sursaut en criant. Même 4 ans après, ce souvenir horrible restait gravé en elle comme une blessure profonde. Dans sa chambre régnait l'obscurité qui la rendait si sereine. Elle se calma rapidement, retrouvant son souffle, et se pencha souplement pour regarder sous son lit. Le rouleau était toujours là. De puis 4 ans il n'avait pas bougé. La jeune fille soupira et se rallongea. Ce fut à ce moment là que, pour la plus grande frayeur de Kagura, quelqu'un frappa à sa fenêtre. Après s'être de nouveau assise sur son lit dans un sursaut et s'être calmé encore une fois, elle se leva, s'approcha de sa fenêtre, ouvrit les rideaux... et découvrit Asuka, tranquillement assise sur le rebord d'une fenêtre du premier étage. Comme toujours, elle arborait un sourire magnifique, soutenu par ses beaux yeux verts, le tout encadré par de longues mèches noires. Elle avait une voix assortie à son visage : douce, joyeuse et magnifique. Et comme toujours, l'air d'une bonne humeur imperturbable s'affichait gaiement sur son visage. Attentant sagement que son amie lui ouvre, comme si de rien n'était. Une fois cela fait, elle ne prit même pas la peine d'entrer et invita Kagura à la suivre.

- Allez viens. Je voudrais te présenter quelqu'un. Mon cousin.

- Nasaki ? Je le connais tu sais....

- Non, mon autre cousin. Shiki. Je suis sûre que vous allez bien vous entendre !

Et bien je pense que l'on peut valider directement ^^

Envoies un MP à Marths pour savoir si il t'accepte dans son village.

Je l'accepte Bien sûr

Dans ce cas je Valide !
Tu sais ce qu'il te reste à faire (Feuille de ninja, dossier Ninja, ton rang ton XP à 50/1000, etc...)