In memory of the Taguzi Ankou

En cour

Prologue :

Taguzi, un tant soit peu plus jeune vivait sa vie de jeune garçon avec sa famille dans un petit village civil non loin des frontières du pays du feu. Il faisait toujours beau et sa vie se dérouler avec la plus grande joie tout le long de l'année : pendant le printemps de grandes fêtes étaient organisées, l'hiver ils partaient et pendant l'été et l'automne ils menaient une vie des plus habituelles aux yeux des autres villageois. Il se trouvait en compagnie de ses parents bien aimés, sérieusement que pouvait-il demander de plus ? Il aurait aimé rester avec eux toute sa vie et prendre bien soin d'eux. Ce récit commence un beau matin ensoleillé, il rentrait chez lui après s'être durement entraîné avec son nouveau cadeau d'anniversaire : son fameux sabre aux tranchantes doubles lames. Où ? Dans la forêt du coin À cette époque le Taguzi que vous connaissez n'existe pas encore, sa colère, sa rage, sa folie, sa haine, sa détermination, sa méchanceté et sa cruauté ne s'étaient pas montrées. Elles étaient enfouies au fond de lui attendant un jour pour sortirent et tous dévaster. Elles n'eurent pas à attendre très longtemps, ce jour est arrivé, je vais vous le raconter.



Histoire :





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Je marchais le plus lentement possible pour ne pas faire de bruit. À mes pieds les feuilles et les bouts de bois se craquelaient, ce qui me faisait sursauter à chaque fois laissant une horrible grimace sur mon visage doux. Je portais une tunique assez basique, elle avait été cousue par ma mère la semaine dernière et j'en étais très content. Elle m'avait demandé les couleurs que j'aimerais porter et je n'eus pas besoin de réfléchir. Plusieurs semaines après elle me réveilla un matin en posant par la même occasion un kimono magnifique rouge et blanc. Je lui avais sauté au cou et je l'avais tout de suite essayé. Mais ne vous faites pas avoir par mon côté petit ange, car ce n'est qu'une facette de ma personnalité. C'est cet autre caractère qui m'obligeait à marcher aujourd'hui silencieusement pour rentrer chez moi. Au fur et à mesure que je m'approchais de ma noble demeure je ralentissais, observant les moindres bruits qui m'entouraient. Je finis par m'allonger complètement et je commençai à ramper. Je tenais fermement dans ma main droite mon sabre chéri. Il était beau et magnifique. Mon père me l'avait offert il y avait quatre jours pour mon anniversaire, j'avais neuf ans, j'étais grand et responsable, j'avais obligatoirement besoin d'une arme.

J'avais par la même occasion passée les trois derniers jours à montrer à tous mes copains ce magnifique objet de guerre. Et ce matin, comme le matin dernier je m'étais levé aux aurores, passant discrètement devant la chambre de mes parents qui dormaient paisiblement, je passai par la cuisine et je pris en passant un bout de pain dure, mon pécher mignon. Je pris enfin la route pour la forêt qui se trouvait non loin de chez nous. Elle était ensoleillée et souriante. J'adorais mit promener et taper avec des bâtons dans les fleures et dans les branches colorées, imitant un samouraï en pleine bataille. Mais, cette fois j'avais beaucoup mieux qu'un ridicule bâton, j'avais un sabre comprenant deux lames en acier forgé. La principale était grande, l'autre plus petite, mais tout aussi meurtrière. Malheureusement pour moi, mon père c'était trompé dans la taille et m'avait prit un modèle trop grand, même un adulte la trouverait grande. J'avais remarqué autre chose, même si cela ne me dérangeait pas plus que ça. Cette arme était sûrement d'occasion : il y avait de nombreuses traces sur le manche, des rayures qui montraient son ancienneté.

Je sautais d'arbre en arbre, je découpais des petites branches, je lançais des cailloux et tout cela était fait avec le plus haut niveau que l'on pouvait voir dans cette région. Mes parents me disaient toujours que j'avais et que j'étais différent, ils n'arrivaient pourtant pas à répondre à mes questions, mais étant jeune je n'y prêtais pas tellement d'attention. Souvent je jouais avec les autres garçons de mon âge et j'arrivais à moi tout seul à les battre dans tous les domaines. Je finissais toujours premier aux courses, j'étais le dernier levé lors des combats, je visais mieux que qui compte et ma force physique n'était pas celle d'un gamin. Après avoir couru et tapé dans des centaines d'arbres, après mettre cassé la figure en me prenant les pieds dans des racines, après avoir touché un vieux qui se promenait dans la forêt avec un caillou et après être allé voler quelques friandises chez le marchand je décidai de rentrer pour me reposer. Après tout, je me dépensais depuis plus de deux heures. Une fois arrivait dans le petit chemin qui me mènerait jusqu'à l'entrée de la maison je me rappelai des mises en gardes de mon père sur le fait de sortir le soir ou le matin sans permission. Je pris peur et je me m'écartai du chemin. J'étais trop voyant, je passerai donc par le petit chemin caché, je m'approcherais de la maison dans les herbes hautes et je ramperais jusqu'à ma chambre, je me glisserais dans mon lit et le tour serait joué. Je rigolai tout seul et je me complimentais à voix haute. Je fis ce que j'avais dit, je pris un petit chemin que j'avais moi-même inventé le moi dernier. Aussitôt taux dis, aussitôt fait je m'élançai... dans la gueule du loup. Je rampais toujours et la fenêtre de ma chambre n'était plus très loin. J'avais réussi, je les avais bien eu, quand soudain tout s'écroula.

¤ Et alors ? Taguzi !! Que fais-tu ici et de si bonne heure ? Qu'a dit ton père à ce sujet ?

¤ Roh, c'est bon maman laisse-moi tranquille. Je dois m'entraîner, j'ai besoin d'être fort.

¤ Tu as besoin d'être fort ? Mais, que racontes-tu encore comme sottise ?

¤ J'ai entendus dire qu'une guerre se prépare. Il faut que je sois fort pour me battre et pouvoir survivre.

¤ Il n'y a pas de guerre. Et tu n'iras pas te battre, même s'il en aurait une.

¤ Tu ne pourras pas m'en empêcher. J'ai tellement envie de me battre, d'utiliser mon nouveau sabre.

¤ Tu ne te rends pas compte de ce que tu dis. Nous ne sommes pas des ninjas et ce sont les ninjas qui se battent, même si tu as des dons physiques, tu ne pourras pas te battre. Je suis choqué par ce que tu viens de me dire, tu veux te battre ? Alors, que tu ne peux imaginer ne serait-ce que la moitié de toutes les horreurs qui se passent pendant la guerre. Donne-moi ce sabre et monte dans ta chambre, tu seras punis et si tu te tiens bien, je n'en parlerais pas à ton père.

¤ Oui c'est ça !

Je ne voulais plus l'écouter, ma mère avait tendance à me foutre en rogne et actuellement, chaque mot qu'elle prononçait me donner envie de me barrer, mais ce fut quand elle me demanda de lui donner mon katana que j'explosai. Je lui rétorquai deux mots sèchement et je me levai rapidement et je courus vers ma chambre. Je posai un pied sur le cadre du bas de ma fenêtre qui était ouverte et je me précipitai dans ma petite chambre. J'entendais derrière moi, maman qui comme d'habitude hurlait pour rien, j'entendis également les bruits de ses pas qui m'avertissaient qu'elle allait faire le tour. Je ne pris pas le temps de réfléchir et je courus en dehors de ma chambre. Au même moment le bruit de la porte d'entrée raisonna dans toute la maison. Malgré, le peu de temps qui venait de s'écoulait je pensais que c'était ma mère, mais non, la voix de mon père raisonna également. Elle était grave et ne portait pas d'accent quelque compte. J'entendis le bruit de ses pas s'approchaient du salon et donc de moi. Je fis celui qui n'avait rien entendu et j'avançai doucement vers la porte de derrière qui ne s'ouvrait que de l'intérieur, je l'avais cassé l'année dernière. Sans bruit je voyais déjà mon évasion réussite et je jubilais sans enterrer ma colère.

¤ Chéri, tu es là, tu tombes bien, Taguzi à encore fait n'importe quoi, il est allé s'entraîner trais taux ce matin dans la forêt avec son sabre, il veut devenir un soldat pour je ne sais quelle guerre débile.

¤ Où est-il ?

Je ne pris pas la peine d'écouter la suite et je me concentrai sur ma fuite. Je passai par l'escalier qui menait au premier étage, je trouverais sûrement une cachette, mais je réussis à entendre ma mère dire à mon père que je montais à l'étage. Elle avait de bonne mémoire tiens, d'un côté c'était normal elle était avec mon père très, très jeune, ils ne devaient pas avoir plus de vingt-neuf ans. Je me trouvais à l'étage et mon plan de me cacher et d'attendre tomber à l'eau et je ne devais surtout pas me faire attraper, ils me confisqueraient mon sabre et ils ne me le rendraient jamais, c'était impossible et je n'hésiterais pas à le reprendre par la force s'ils ne me laissaient pas le choix. Les entendent montaient je pris sans réfléchir la direction de leur chambre. Je passai devant une petite échelle qui menait au grenier. Mon cerveau prit plusieurs secondes avant d'ordonner à mes jambes de s'arrêter, de faire demi-tour et de prendre cette échelle, j'avais enfin trouvé le lieu idéal pour me cacher, depuis ma plus petite enfance mes parents m'empêchaient d'y aller, ils m'avaient même dit à plusieurs reprises que ce serait la bêtise absolu, mais prit dans ma fugue et dans ma colère je ne réfléchissais pas et je poussai avec une de mes mains pendant que l'autre me maintenait aux barreaux la trappe qui se souleva difficilement. J'avais mal évalué le temps qu'il me restait et mes deux parents se trouvaient déjà dans le couloir, je montai les derniers barreaux extrêmement rapidement et je refermai la trappe derrière moi et je rendus compte que j'étais foutu, je n'arriverais jamais à les empêcher de rentrer, quand soudain je vis un loquet qui bloquerait la trappe. Je le fis glisser ce qui ferma la porte. Plusieurs secondes après et pourtant elles murent parus infinis j'entendis les bruits des coups de poing de mon père sur la trappe, mais il 'arrivait pas à l'ouvrir, j'étais enfermé et j'évitais donc cette rouste phénoménale que je me serais pris dans le cas contraire.