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| Sujet: Il manque de l'argent dans la caisse... Mer 10 Mar 2010 - 23:06 | |
| Mission de rang C : En allant au pays de Yuki, j'ai constaté que beaucoup de brigands s'en prennent aux passants et volent des richesses qui pourraient ou plutôt devraient revenir à Oto. Ta mission sera de nettoyer la frontière Sud de Yuki, partie bordant notre Pays, et de ramener toutes les richesses des voleurs. Vu ta dernière mission, libre à toi de décider du sort de ces mécréants ! C’était bien là une chose qui pouvait facilement énerver Dosu, et là c’était le cas, il pensait trouver une nouvelle mission d’assassinat, de menace, de torture, et donc s’était levé de bonne humeur. Un si bon souvenir de sa dernière mission, que le personnage en devenait plus agréable, il s’était surpris à saluer le responsable des missions, au lieu de laisser échapper des sarcasmes, des insultes et du mépris. « Saleté, je savais que j’aurais du le traiter comme de la merde… »Ce n’était pas cette nouvelle mission qui l’énervait, mais de devoir le faire. Et pour un patriote, bon Otojin, serviteur dévoué de son seigneur et de son pays, voir que des brigands de seconde zone s’amusent à piller des choses qui se devaient d’appartenir au seigneur Orochimaru, ça avait le mérite de le sortir de ses gonds. « Finalement, c’est peut-être mieux, je préfère m’occuper de ce problème moi-même au lieu de voir quelqu’un s’en charger à ma place, il ne sévirait pas assez fermement. Je crois que le Maître Orochimaru l’a compris, et c’est sûrement pour ça qu’il me l’a confiée à moi. Il ne pouvait avoir confiance en personne pour une telle mission. Entouré par des ninjas, qui n’en ont que le nom, il doit se sentir bien démuni. Mais je suis là, il peut compter sur moi. Ce n’est plus qu’une question de temps avant que je ne devienne son assistant. Un homme aussi puissant n’a pas besoin d’un médecin. Je préfère prévenir que guérir, et il n’aura jamais aussi peu de blessures qu’avec moi. »Si vous trouvez ce monologue purement ennuyant, dispensable et de fait terriblement improbable, c’est l’effet voulu. Il pouvait sans mal dire qu’il vivait pour le serpent, même s’il eut l’intelligence de voir qu’on le traitait comme un cobaye. « Je vois clair dans votre jeu désormais… »La mission consistait donc à débusquer le groupe de brigands, de les neutraliser, autrement dit de les éradiquer, et à ramener les richesses à Oto. Encore une mission totalement différente de celles qu’il avait eues ces derniers mois… Une sorte de mélange des quatre. Entre le subterfuge pour ne pas se faire repérer par l’ennemi, l’assassinat de renégats, le pistage d’une bête et avec l’intransigeance de sa dernière mission où il avait exterminé un clan.
Cela en était davantage intéressant. Un bon test pour le ninja du son qui devait mettre en pratique la discrétion, la matière grise, la force et le bon jugement. Pour Dosu, il s’agissait des quatre préceptes du Ninja de moyenne classe, on ne méritait pas ce grade sans pouvoir user de ces éléments. Voila pourquoi Zaku ou Kin, n’auraient sans doute pas réussi à prendre du galon, s’ils étaient encore en vie… « Première étape, le plan… S’il y a bien une valeur sûre chez les brigands de vol, c’est qu’ils sont prudents, à l’affut et qu’ils n’attaquent jamais les ninjas sans tendre d’embuscade… Autant dire qu’ils n’attaqueront pas, ils ne prendront pas le risque… Il me faut donc les attirer vers moi, ce qui n’arrivera que si et seulement si je change d’apparence. »Le seul souci étant que Dosu se refusait catégoriquement à enlever ses bandages, qui lui donnaient un air de criminel, de fou à lier. Si les bandits le traquent de loin et qu’ils voient les bandages, ils prendront peur… Tandis que s’ils ne s’en aperçoivent qu’après avoir approché Dosu, ce dernier pourrait aisément les attaquer. Et il y avait aussi un problème dans ses habits, sa veste trop longue pour lui, servait à cacher son amplificateur de son, il ne pouvait donc pas l’enlever, mais sa couleur mauve le faisait ressortir tel un ninja… Sans oublier que la frontière sud du pays de Yuki, n’avait rien de folichonne. Car le pays bordant le pays des rizières, fut celui des neiges, où le froid était difficile à supporter pour un garçon aux os fragiles comme Dosu. Bien que cela puisse suffire comme prétexte pour s’habiller autrement.
Il entra dans un magasin, certes manquant de moyen, mais qui vendait tout de même des habits. Le vendeur parut tout de suite effrayé, voyant le petit homme au dos voûté. Cela ne poserait aucun problème de le soudoyer. Dosu pointa de son index son bandeau frontal et prit la parole. « Alors il me faudrait, tout de suite, une longue et large cape, capable de m’envelopper entièrement et un chapeau en bambou. » « Mais bien sûr, je vais vous chercher cela. »
L’Otojin acquiesça et lui tourna le dos, scrutant la pièce, il n’y avait qu’une trentaine de vêtements... Et ce n’était pas par concurrence que cet échoppe était aussi démunie, c’était par la pauvreté d’Oto… Un vrai supplice, mais une habitude pour ceux qui y avaient vécu toute leur vie. « Voila monsieur, cela… Cela vous coutera cinq… » « Pour le prix, t’en parleras à Orochimaru, ça te va ? »
Cela fut dit avec un sourire, tandis que Dosu put affirmer après coup avoir vu une perle de sueur sur le front du couturier. « Euh… Et bien laissons cela, c’est un cadeau de la maison. »Il ne lui restait plus qu’à acheter un chariot et un cheval… Enfin, acheter est un bien grand mot… Mais il pourrait facilement trouver ça dans les Rizières, à l’extérieur du village. Il passa donc par la Porte Ouest pour ne pas faire de détour, le pays de la neige se trouvant au Nord-Ouest d’Oto.
Mais dès lors qu’il franchit la porte, il sentit une ombre s’approcher, et cela n’avait rien de très sain. Cependant, il n’y avait aucune surprise, Dosu connaissait bien ce style vicieux, mais hélas le craignait. « Do ! Ré ! » Il n’eut le temps que de voir une ombre grise surgir devant lui au moment il fut éjecté par une force mystérieuse. Le choc était rude, mais anticipé, aussi Dosu put se réceptionner habillement. « Sakon et Ukon. Que me vaut cette surprise ? »Sakon était l’un des quatre protecteurs d’Orochimaru, et de tous ses gardiens, il était le plus fort. Mais il était aussi celui qui avait conseillé Dosu à Orochimaru pour l’examen de sélection à Konoha. Pour l’Otojin, il était une sorte de senseï mais aussi la pire de ses craintes. « Tu nous fais rire… Personne ne passe par cette porte, on s’emmerde. Quelle est ta mission. » Dosu leur expliqua brièvement tout en disant ce qu’il avait déjà prévu de faire, bien que cela ne l’enchantait pas vraiment, Sakon et Ukon finissaient souvent ce qu’ils commençaient. « Je vois… Bon, comme ça fait pas mal de temps que je t’ai plus vu à l’œuvre, je te donnerai un bon conseil si tu arrives à me battre. »« Qu’il en soit ainsi. »
Les deux ninjas disparurent et réapparurent quelques mètres plus loin, chacun ayant un kunaï à la main. Dosu et les deux frères échangèrent quelques coups, chacun étant paré. Heureusement pour le ninja du son, il connaissait la particularité d’Ukon, aussi il s’écarta vivement tandis que du torse de Sakon, surgirent deux bras. Ce dernier arma ses quatre bras de kunaïs et attaqua vivement. Dosu lança en sa direction quelques shurikens qui furent tous parés avec une aisance digne d’un des élus d’Orochimaru.
Sakon et Ukon frappèrent Dosu par des coups d’estoc, mais le corps de ce dernier se changea en un tronc d’arbre.
« Minable. » Dosu apparut aux pieds des jumeaux, mains au sol et leur asséna un coup de pied ascendant, mais encore une fois un pied sortit de la jambe droite de Sakon et stoppa le coup. Le chuunin se retira vivement, dans leur état actuel, les frères devaient avoir le niveau de Chuunin et bien heureusement pour Dosu, ils ne dépassaient ce stade qu’en cas d’extrême urgence. En effet, Sakon fut un des rares réceptacles du collier d’Orochimaru, qui plus est, n’était pas enfermé dans la prison où le serpent enfermait toutes ses expériences. Et lorsqu’il entrait dans le deuxième stade de la marque maudite, il surpassait les Juunins bien qu’il devait en payer le prix. « T’as pas progressé dis moi, t’as de la chance d’être en mission, tu sais à quel point je m’énerve facilement. » « Le combat n’est pas encore terminé, si vous le permettez, je vais l’utiliser… » Dosu tira sa manche droite qui pendait, et montra son amplificateur de son greffé à son bras. * Ça va être folichon…* Il se rua vers Sakon sans chercher de détour, sans plan, comme les frères l’avaient souvent vu faire. Et c’est justement parce que la particularité de son arme n’était pas étrangère à son adversaire, qu’il avait une chance. Il concentra son chakra dans sa main droite, bien que pour utiliser l’amplificateur, il n’avait jamais besoin que d’un tout petit peu de chakra. Et au lieu de frapper d’une manière facilement esquivée, il frappa vivement et avec précision. Sakon, dans sa rage, ne comprit pas l’astuce et ne para le coup qu’avec un seul bras. Mais la frappe de Dosu était bien plus puissante, grâce au chakra accumulé. Ainsi le bras fut fracturé, comme si cent personnes étaient passées dessus.
Quelques minutes plus tard, Sakon gémissait encore de douleur tandis qu’il avait compris que se transformer ne serait pas une bonne idée demanda à Dosu l’astuce de son coup. « C’est tout simple, tu te savais capable d’endurer mon attaque sonore mieux que quiconque, l’ayant déjà subie. Et quand j’ai attaqué plus rapidement qu’à mon habitude, cela t’a forcé à agir sans réfléchir à la conséquence de tes actes. Il me suffisait de ne pas utiliser une attaque sonore mais un close-combat renforcé par la plaque de métal de mon amplificateur. Dis-moi ce que vous savez. » « Comme tu le sais, le pays de la neige est tout proche, or ceux qui ont échappé aux bandits m’ont expliqué le déroulement de l’assaut. Ils se divisent en deux groupes de quatre, le premier arrête le chariot et dérobe tout ce qu’il y a à l’intérieur. Tandis que le deuxième, surveille en hauteur le déroulement du vol, et accourent si leurs alliés sont pris dans un piège… » Ainsi, et avec les informations récoltées, Dosu partit vers le Nord-Ouest. Il trouva sur sa route un marchand itinérant sur son chariot qu’il portait lui-même, sans chevaux. Et jugeant que cela était déjà mieux que rien, il le « réquisitionna ». Et bien qu’il n’y avait que quelques heures entre la frontière sud du pays de la neige et Oto, les données étaient incontestablement changées avec un chariot, mais cela lui donna le temps d’élaborer un nouveau plan avec les informations de Sakon. Sa mission était de rapporter les larcins des voleurs, mais aussi de les exterminer pour qu’ils ne récidivent pas. S’il tuait les bandits, les renforts allaient prendre peur et s’enfuiraient certainement…
Un chariot de marchandise traversait lentement mais sûrement les Rizières, tandis que les détrousseurs attendaient le moment opportun. Le conducteur était petit, pas bien impressionnant, un marchand comme un autre… La moitié du groupe descendit de la paroi rocailleuse. Ils étaient armés de faux, de gourdins, de ces armes peu chères mais tout aussi efficaces. Ils s’interposèrent dans le chemin du marchand, qui leva un œil terrifié vers ses agresseurs qui ne purent s’empêcher de sursauter en voyant son état. Il était couvert de bandages… Le marchand ploya devant les hors-la-loi, comme pour implorer leur pardon. « Pitié, ayez pitié pour le pauvre brûlé que je suis, Dieu m’a assez puni. Je vous en prie. » « Tsss… Fouillez moi tout ça les gars. » Trois membres du peloton quittèrent la grande gueule du groupe et fouillèrent le chariot sans prêter attention aux trois parchemins collés sur les murs…
Une explosion imposante rugit, faisant trembler la terre et les arbres. L’entièreté du chariot, avec son conducteur et les quatre gaillards avait été détruite. Dosu vit de loin son clone démembré par la puissance des ondes explosives, tandis qu’en même temps, il surveillait les quatre autres bandits qui patientaient. Ces derniers accoururent vers les débris du chariot, mais chacun fut transpercé par un kunaï leur transperçant le cœur, le poumon, le crane. « Voila qui est fait rapidement et sans une égratignure. »
Ceci dit par Dosu, tandis qu’il venait de lancer avec une précision satisfaisante ses armes. Il escalada en quelques sauts la paroi rocheuse, de là ou venaient les hommes et examina les traces, elles remontaient plus loin, vers la frontière.
Il suivit quelques minutes des traces de pas à peine visibles, jusqu’à ce qu’il arrive à une grotte. Devant la brèche dans la roche, il y avait une dizaine de chariots, certains pourvus de chevaux. Dosu entra bien évidemment dans la grotte et vit avec étonnement les richesses volées. Cela allait de bracelets en argents, à breloques en bronze. Des jarres, des casseroles, des ryos entreposés dans des coffres, des tableaux, des armes ninjas, des imitations de bandeau frontal de Konoha. Mais aussi des vivres, pour la plupart encore frais. Dosu prit le temps de tout embarquer dans le plus grand chariot avec un cheval robuste, et puisqu’ils étaient utiles mais rares et chers, il attacha chacun des chevaux à son chariot pour ramener le maximum de choses à son village… Tout était bon à prendre… |
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